M.Abdellah Boussouf a présenté les prérogatives du CCME et expliqué aux hôtes du Conseil que la communauté marocaine vivant à l’étranger était « mondialisée » étant donné que l’on compte actuellement près d’une cinquantaine de pays où résident des citoyens d’origine marocaine. Avec deux nouvelles composantes : une féminisation et un rajeunissement progressifs de cette immigration.

Les responsables togolais quant à eux ont estimé le nombre d’immigrés togolais à plus d'un million et demi de personnes alors que le Togo lui-même ne compte que six millions d’habitants. Il a été en outre précisé que 70% de ces personnes migraient sur le continent même, tandis que 30% des migrants togolais vivaient, en Europe, plus précisément en France, en Allemagne.

La délégation togolaise s’est dite particulièrement intéressée par l’expérience du Conseil en tant qu’instance consultative susceptible de soutenir les politiques publiques en matière de migration. Ceci d’autant plus que la communauté togolaise à l’étranger constitue un soutien majeur au développement du pays. Ajouté à cela le fait que de nombreux togolais qui rentrent définitivement au pays participent de façon effective à son développement.

En conclusion de cette rencontre M.Boussouf a affirmé  l’intérêt soutenu que portait le Conseil  à l’importance de la création d’un cadre de débat africain commun ainsi que l’échange des expériences des divers pays africains dans le domaine de l’immigration. L’objectif étant que cela puisse mener à une bonne intégration des immigrés dans leur pays de résidence et leur contribution au développement local de leurs pays d’origine