La rencontre d’experts, avocats et acteurs associatifs a été initiée par le groupe de travail du CCME « Administration, droits des usagers et politiques publiques ». Elle avait pour but d’évaluer les conséquences possibles de l’annulation des allocations familiales sur les ayants droit et les relations bilatérales entre le Maroc et les Pays-Bas.

Intervenant lors de cette rencontre, M. Abdellah Boussouf, Secrétaire général du CCME, a déclaré que « l’organisation de cette activité intervient dans le cadre de la mission consultative du Conseil. Ceci montre que les avis du CCME ne sont émis que suite à l’écoute et la concertation avec toutes les parties concernées ».

« La problématique des allocations familiales, purement technique, est devenue une affaire politique pour des raisons politiciennes », a-t-il indiqué ajoutant que « le but de cette rencontre ne consiste pas à intervenir dans les affaires internes des pays souverains mais d’apporter de la Raison à un débat qui a pris une tournure populiste ».

M. Boussouf a en outre soutenu que « la décision unilatérale des Pays-Bas d’annuler la convention de sécurité sociale entre le Maroc et les Pays-Bas, signée en 1972, est une première en matière de relations internationales ». Le Secrétaire général a exprimé le souhait qu’ « à l’issue de cette affaire, les Royaumes du Maroc et des Pays-Bas puissent préserver leurs relations privilégiées ».

Concluant son intervention, M. Boussouf a affirmé que « le CCME défend avec ferveur les intérêts des Marocains du monde et se sent solidaire et concerné par toutes les affaires migratoires de par le monde car cela touche toute l’Humanité ».

CCME