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Le CCME rend hommage à 11 femmes marocaines des 4 continents

dimanche, 22 février 2015

Un hommage vibrant a été rendu aux femmes de la première génération de l’émigration marocaine au vu de leur rôle incontournable dans l’éducation et l’encadrement de générations d’immigrés marocains qui ont pu s’illustrer dans les pays d’accueil et relever le défi de l’intégration

Une atmosphère chaleureuse dans laquelle le CCME  a présenté aux onze mères célébrées un voyage pour faire le pèlerinage à la Mecque aux frais du conseil,  chose qui les a énormément émues.

Elles ont, de ce fait, témoigné de leur fierté d’appartenir au Maroc et de leur gratitude de voir leurs efforts récompensés de la sorte.

Cette soirée d’hommage a dûment été animée par Nidal Ibourk qui a livré une belle prestation des chansons marocaines devant un public composé  de personnes appartenant aux rangs de la communauté marocaine résidant à l'étranger, de politiciens et d’universitaires, de juristes ainsi que des acteurs de la société civile, tous sous les clichés et caméras des nombreux média.

On vous propose ci-dessous de découvrir le parcours de ces mères honorées.

Latifa Benziatn / France

Quand elle a émigré en 1977 avec son mari travaillant dans le secteur ferroviaire en France son âge ne dépassait pas dix-sept ans,  Latifa a pu s’adapter à cette vie nouvelle et s’intégrer dans la société française.

Ibn Ziaten

Elle a élevé ses enfants dans le propre de la culture marocaine  tout en étant ouverts sur les valeurs de la république Française. Après la tragédie qui a frappé sa famille suite au meurtre de son fils Imad, elle œuvre dans l’associatif au côté de la jeunesse marginalisée de France.

Fouzia Berrada / Côte d'Ivoire

Après son mariage, Fouzia quitte le Maroc en 1978 vers la Côte d'Ivoire pour faire du négoce  avant de s’y installer et former sa famille, qui comprend quatre enfants, dont trois sont nés à Abidjan, tous élevés dans la tradition marocaine.

Fouzia BERRADA

Malgré les défis que pose l'immigration dans un pays étranger, Fouzia a réussi le pari de l’intégration et a su s’adapter à la société ivoirienne étant donné le respect et l'affection que portent les Ivoiriens pour le Maroc et ses citoyens.

Amina Lachiri / Belgique

Amina Lachiri fait partie de la première génération de l’immigration marocaine en Belgique , elle qui a rejoint son mari depuis les années soixante pour que commence sa vie de femme et de mère. Alors que son mari refuse de travailler, Amina se décide d’aller à sa place pour prendre en charge sa famille qui compte 8 enfants et 15 petits-fils.

Amina LAACHIRI

La vie dans la société belge n’a pas été de tout repos et l’intégration fut difficile dans les années soixante où le sentiment d'aliénation était d’autant plus profond vu l'absence de communautés arabes et musulmanes en Belgique, ceci dit Amina ne s’imagine du tout pas quitter sa famille et sa vie là-bas.

Batoul Jermon / Emirats Arabes Unis

Malgré le fait que sa migration soit survenue un peu tard, sa volonté de prendre en charge ses parents est ce qui a poussé Batoul Jermon à se rendre aux Emirats Arabes Unis il y a sept ans.

Batoul Jarmoun

En l’espace de quelques mois, elle s’est fait un nom dans un grand hôtel de Dubaï, qui doit une partie de sa renommée aux délicieux mets de Madame Batoul, un cordon bleu incontournable, véritable ambassadrice de la cuisine marocaine.

Safia Oulad Moumen / Espagne

Comme beaucoup de femmes marocaines, la migration de Safia Oulad Moumen s’est faite dans le cadre du regroupement familial. En Espagne , Safia a une famille de cinq enfants dont trois sont nés à Tanger et le reste à Madrid.

Safia Oulad Mouman

Depuis ses débuts, elle voulait  que ses enfants aient une bonne éducation et a veillé à ce qu’ils apprennent l’arabe et la culture marocaine

Elle a travaillé pendant de nombreuses années avec des associations publiques pour promouvoir la culture marocaine en Espagne .

Mira Alorad / Canada

La migration des femmes marocaines ne s’est pas limitée à rejoindre leurs familles en Europe, mais elle a aussi inclus l’immigration vers des pays lointains comme le Canada où Mira Alorad a élu domicile.

Mira EL WARRAD

Le regroupeemnt de sa famille est passé par son fils qui avait déjà émigré au Canada avant que ses parents et le reste de ses frères et sœurs ne le rejoignent.

Mère de deux filles et trois fils et grand-mère de quinze petits-enfants, Mira Alorad  a voué sa vie à  l'éducation de plusieurs générations d'immigrés.

Fatima Doukkali / Angleterre

Comme la plupart des femmes marocaines qui ont émigré au cours des années soixante, la migration de Fatima Doukkali  s’est passée en1977 dans le cadre du regroupement familial.

Fatema DOukali

Initialement Fatima Doukkali croyait rester en Angleterre pour une période déterminée mais elle y fondera sa famille de cinq enfants où elle œuvre pour leur réussite. Fatima n'a pas l'idée de revenir parce que l'avenir de ses enfants s’est tracé dans cette migration.

Fatima Taoui/ Pays-Bas

En1977, elle a émigré aux Pays-Bas dans le cadre du regroupement familial, mère de cinq fils  elle s’est relevée le défi d’enseigner à ses enfants les principes de la culture marocaine et la langue arabe, et se vante du fait que tous ses enfants parlent et écrivent en arabe.

Fatema Taoui

Atwani Zahra/ Pays-Bas

En 1980, elle quitte sa fonction au Maroc pour rejoindre son mari immigrant aux Pays-Bas dans le cadre du regroupement familial. Elle ne regrette pas ce choix en voyant ses quatre fils et ses sept petits-enfants être ce qu’ils sont aujourd’hui.

Zahra Atouani

Ce souci de l'éducation des enfants a fait que Atwani Zahra continue le travail associatif commencé au Maroc, ce qui fait d'elle un pont entre la ville de Rotterdam et la région d’Oujda où elle n’ arrête pas d’organiser des convois scolaires au profit de Marocains. Elle a une fibre particulière pour sa patrie , elle qui a participé à la marche verte

Latifa Alhemyani / Italie

Latifa El Hamyani ne croyait pas qu’un bref voyage en Italie deviendra un séjour de plus de 25ans Mère d'une fille, elle est propriétaire d’un restaurant en plein Rome qui offre à ses clients des plats typiques de son pays : le Maroc.

Latifa Hamiani

Jahar Kabira / USA

Quand elle a  laissé derrière elle une carrière florissante à la radio et télévision marocaines, elle n’avait qu’un souci : ses enfants.

Kabira Jahar a, de ce fait, immigré pour rejoindre ses enfants aux Etats- Unis parce qu’ils y étudiaient.

Kabira Jahar

Malgré la difficulté de travailler dans un milieu où règne une rude concurrence, Kabira ne regrette pas son choix et a pu s’adapter à la vie et société américaines

Photos : Mounir El Mimouni (CasaCity)

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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