Ramadan à Panama, solidarité et fraternité entre des musulmans de différentes origines

mardi, 07 juillet 2015

La communauté musulmane établie à Panama tient à perpétuer les préceptes et rituels de l'Islam en puisant dans les vertus du juste-milieu et de la coexistence avec les autres religions et cultures qui forment le socle de la société panaméenne dans toute sa diversité.

Lors du mois sacré de Ramadan, cette communauté qui se compose essentiellement d'immigrés d'origine indienne, outre des minorités arabes provenant du Liban, de Palestine et du Maroc, demeure soucieuse de raffermir les liens de fraternité entre ses membres et de jeter les ponts du dialogue et de communication avec les dizaines de Panaméens qui se sont convertis à l'Islam durant les dernières décennies.

En vue de préserver les relations de respect et de solidarité entre les membres de la communauté musulmane à Panama-City, la Fondation islamique panaméenne organise quotidiennement un Iftar collectif dans l'enceinte de la Grande mosquée. Des musulmans, mais aussi des fidèles d'autres religions, y prennent part dans une atmosphère marquée par la piété et l'altruisme.

A cette occasion, les bienfaiteurs se livrent lors du mois sacré à une sorte de "concurrence vertueuse" pour garnir les tables du rupture de jeune et contribuer à ces moments empreints d'une spiritualité jaillissante et d'une fraternité marquante.

En effet, le mois sacré de Ramadan représente pour les membres de cette petite communauté l'occasion de se rassembler dans une ambiance de piété et de recueillement, et une opportunité pour raffermir les liens de fraternité et faire revivre les traditions communes qui caractérisent ce mois de bienfaits et des œuvres pies.

Par ailleurs, certains membres de la communauté arabe préfèrent rompre le jeune collectivement dans des restaurants arabes dans la capitale, ce qui représente une occasion de se rencontrer et de revisiter les moments nostalgiques qui rappellent les rituels du mois sacré dans les pays d'origine, qui sont certes différents d'un pays à l'autre, mais qui ont en commun une spiritualité authentique.

Said, un Marocain qui réside à Panama-city depuis 24 ans, a confié à la MAP qu'il s'est habitué à passer Ramadan dans ce pays, en tenant, chaque soir, à aller accomplir la prière d'al Icha et les tarawih dans la mosquée.

Dans la ville de Colon, qui se situe à l'entrée du canal de Panama, sur la côte des Caraïbes, se concentre une importante communauté d'origine arabe qui s'était installée dans le pays depuis des décennies et qui est devenue partie intégrante de la société panaméenne, sans pour autant oublier les traditions et les valeurs des pays d'origine.

Dans ce contexte, le Centre culturel islamique joue un rôle important dans la préservation du cachet qui distingue la communauté musulmane dans ce pays, à travers des activités variées au profit des Musulmans.

Outre les cours de mémorisation du Saint Coran, le Centre organise des actions caritatives au profit de la population démunie de la ville et des iftar collectifs auxquels sont conviés des responsables de la ville et du gouvernement central. Le centre dispose également d'une station Radio qui diffuse le Saint Coran et des programmes à caractère religieux et pédagogique.

Les nuits ramadanesques à Panama atteignent leur splendeur avec les prières des Tarawih accueillies dans 12 mosquées et d'autres lieux aménagés à cette fin. D'après le prédicateur de la mosquée de la Fondation islamique, 300 personnes sont parvenues à mémoriser le Saint Coran grâce aux services de la Madrassa coranique de la région de La Chorrera, devenue la Mecque des adeptes en provenance des Caraïbes et d'Amérique Latine.

Avec MAP

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