vendredi 19 avril 2024 22:27
Le Président du Conseil régional de Champagne-Ardenne (nord-est de la France) sera l'invité d'honneur de la 4ème édition des journées économiques de la région de Chaouia-Ouardigha, qui se tiendra les 1er et et 2 décembre prochain à Settat.

Organisée sous le thème "pôles de compétitivité au service de la dynamique territoriale", cette rencontre sera l'occasion pour M. Jean-Paul Bachy de présenter l'expérience de la France en matière de développement des pôles de compétitivité et en particulier, l'expérience de la région de la Champagne-Ardenne, indique un communiqué de la région française parvenu à la MAP.

Le programme de ces journées, initiées par le Centre régional d'Investissement (CRI) de la région Chaouia-Ouardigha, prévoit des exposés sur "les pôles de compétitivité: le modèle européen", "les pôles de compétitivité en France :
l'expérience de la région Champagne-Ardenne", "le modèle Wallon de développement des pôles de compétitivité (en Belgique)", "les dynamiques territoriales et la compétitivité économique en Roumanie" et les "pôles et clusters au Maghreb".

Les débats porteront sur le développement des pôles de compétitivité au Maroc, la stratégie de mise en oeuvre préconisée par le schéma national d'aménagement du territoire, les champs d'intervention des régions pour accompagner l'émergence, le développement des pôles de compétitivité et la région de Chaouia-Ouardigha et sa dynamique territoriale.

MAP

Publié le 27.11.2009
La célébration de Aïd Al-Adha, la Conférence ministérielle de l'initiative MENA-OCDE et le projet de loi de finances 2010 sont les principaux sujets abordés par la presse hebdomadaire.

Des hebdomadaires s'intéressent à la célébration, samedi, de Aïd Al Adha, indiquant que grâce à la bonne campagne agricole 2008-2009, l'offre d'ovins et de caprins destinée à l'abattage a atteint les 6,9 millions de têtes.

Le Reporter écrit, dans ce sens, que l'état sanitaire du cheptel est satisfaisant dans l'ensemble des régions du Maroc grâce aux mesures prises à travers des campagnes de vaccination contre les principales maladies contagieuses.

Et l'hebdomadaire d'ajouter: "le chiffre d'affaires escompté des transactions commerciales à l'occasion de cette fête dépasserait les 7,2 milliards de dirhams".

D'autres hebdomadaires s'intéressent aux grandes lignes de la "Déclaration de Marrakech" adoptée à l'issue de la Conférence ministérielle de l'initiative MENA-OCDE, dans laquelle les participants appelant à la mise en Âœuvre des normes internationales "les plus élevées" en matière de gouvernance.

A ce propos, Maroc Hebdo International écrit que la Déclaration "met l'accent en particulier sur l'engagement des pays MENA-OCDE à poursuivre des réformes prioritaires en matière de gouvernement public et d'amélioration du climat d'affaires et d'investissement".

"La conférence a retenu quatre axes à relever: création d'emplois pour les jeunes et les femmes, diversification économique, développement des PME et économie inclusive", ajoute la publication.

La presse hebdomadaire s'intéresse, en outre, au projet de loi de finances 2010 adopté par la Chambre des représentants. A cet égard, La Nouvelle Tribune souligne que cette loi a été élaborée de manière à booster la croissance interne.

Citant le ministre de l'Economie et de Finances, M. Salaheddine Mezouar, la publication précise que ce texte "vise à augmenter le pouvoir d'achat à travers la baisse de l'impôt sur le revenu, l'augmentation des salaires et la subvention des produits de première nécessité".

Le secteur de l'immobilier, notamment le logement social, le rapport de la Commission parlementaire sur le prix des médicaments, la réunion du bureau fédéral de la Fédération royale marocaine de football avec les présidents des clubs d'élite consacrée au diagnostic du football national et au plan d'action élaboré par la Fédération sont également parmi les sujets traités par la presse hebdomadaire.

MAP

Le Congrès des députés espagnol a adopté jeudi une nouvelle loi sur l'immigration qui a été unanimement qualifiée d'"injuste" et d'"inhumaine" par plus de 70 ONG de défense des droits des immigrés.

Cette nouvelle loi, adoptée par le gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero en juin dernier, achève ainsi sa procédure d'approbation par le Parlement, après son passage récemment au Sénat.

Au moment où la Chambre basse du Parlement espagnol débattait de cette nouvelle loi relative aux immigrés, des dizaines de personnes représentant des Associations de défense des droits des immigrés se sont rassemblées devant le siège du Congrès des députés vêtues d'uniformes oranges en allusion aux "détenus de Guantanamo".

Ces ONG ont également adressé une lettre ouverte aux députés du Parlement dans laquelle ils expriment leur rejet de cette loi qui comporte, selon elles, des "dispositions injustes" à l'égard des immigrés établis en Espagne.

Des Associations de défense des droits de l'Homme ont, pour leur part, réclamé la fermeture de tous les Centres d'internement des immigrés clandestins en Espagne qu'elles ont qualifié d'"illégaux".

La nouvelle loi sur l'immigration, dont l'entrée en vigueur est prévue pour les prochains jours, a été adoptée par le Congrès des députés avec 180 voix pour, 164 contre et trois abstentions.

Cette législation a bénéficié de l'appui du Groupe socialiste, de Convergence et Union (CiU) et de la Coalition canarienne.

UNE LOI MISE EN EXERGUE PAR LE GOUVERNEMENT ET CONSTITUE UN RECUL POUR LES ONG


Le ministre espagnol du Travail et de l'Immigration, Celestino Corbacho, a relevé que cette nouvelle loi ambitionne l'encouragement de la migration légale et la lutte contre l'immigration clandestine, la consécration des valeurs d'intégration et la contribution à l'édification d'une société multiculturelle.

Les organisations de défense des droits de l'Homme et des immigrés voient, de leurs côtés, dans ce nouveau cadre législatif un recul pour les acquis des immigrés et une "atteinte" à leurs droits.

La section espagnole d'Amnesty International a noté, à ce propos, que cette nouvelle loi donne la priorité au volet sécuritaire au lieu d'être axée sur la sauvegarde des droits des immigrés.

Même son de cloche chez la Commission espagnole d'aide aux réfugiés (CEAR) qui a exprimé sa "préoccupation" face à plusieurs dispositions de cette loi, notamment celles en rapport avec les droits des immigrés en Espagne.

Parmi les dispositions contestées, figure l'extension de 40 à 60 jours de la période maximum de rétention des immigrés en situation irrégulière, décision qui a été justifiée par le gouvernement espagnol par les difficultés rencontrées par les services concernés pour la détermination de la nationalité de ces migrants.

Cette 4ème réforme du genre de la "loi sur les étrangers" prévoit également des restrictions et le durcissement des procédures de regroupement familial: seules les personnes âgées de plus de 65 ans peuvent prétendre au regroupement familial à condition que leurs fils ou filles justifient cinq années de résidence régulière en Espagne, ainsi que des limitations du droit à l'enseignement et une clause sur les clandestins mineur d'âge.

Plusieurs statistiques ont prouvé l'augmentation du nombre de personnes qui ont immigré en Espagne grâce à la procédure de regroupement familial et ce, en dépit de la crise économique qui frappe de plein fouet l'Espagne depuis fin 2008, et qui a eu comme principale conséquence la perte de plus de 4 millions postes d'emploi.


SYNDICATS ET ONG : LA NOUVELLE LOI VIOLE LES DROITS HUMAINS


Plusieurs ONG de défense des droits des immigrés, des droits de l'Homme et Organisations de bienfaisance ont dénoncé l'adoption de cette nouvelle loi, jugeant qu'elle comporte plusieurs points négatifs.

Ainsi, plusieurs manifestations dénonçant la réforme de la loi sur les étrangers ont été organisées dans différentes villes espagnoles par ces ONG, dont la Fédération des Associations catalanes actives dans le domaine de défense des droits des immigrés.

Cette Fédération a noté, dans un communiqué, que la réforme de la loi sur l'immigration est "inacceptable du point de vue éthique", qualifiant d'"inadmissible de respecter des lois qui sont en contradiction avec les droits de l'Homme et les valeurs universelles stipulées par la constitution".

D'autres Associations ont souligné que les immigrés ne doivent pas être sacrifiés sur l'autel de la crise économique.

L'Espagne, considérée jusqu'à tout récemment comme l'un des pays les plus tolérants en matière d'immigration, a changé radicalement de position par le biais de cette loi similaire à celle déjà adoptée par la France.

MAP

Publié le 27.11.2009

Le Conseil de l'Union Européenne (UE) a appelé jeudi ses Etats membres à déployer davantage d'efforts dans le domaine de l'enseignement pour permettre "aux immigrants et notamment à leurs descendants de mieux réussir et de participer plus activement à la société".

Le conseil, qui a adopté des conclusions sur la directive visant la scolarisation des enfants des travailleurs migrants des pays de l'UE, a recommandé "aux Etats membres d'agir concrètement pour améliorer les niveaux de qualification atteints par les apprenants issus de l'immigration".

La directive impose aux Etats membres d'offrir à ces enfants un enseignement gratuit, comportant l'enseignement de la langue officielle ou de l'une des langues officielles de l'Etat d'accueil, et de prendre, en coopération avec les Etats d'origine, les mesures appropriées en vue de promouvoir un enseignement de la langue maternelle et de la culture du pays d'origine de ces enfants.

Faisant état du pacte européen sur l'immigration et l'asile, dans lequel les Etats membres sont invités à mettre en place des politiques ambitieuses pour favoriser l'intégration des immigrants, le conseil a appelé les Etats membres à mettre au point des dispositifs scolaires adaptés aux besoins des enfants issus de l'immigration destinés à prévenir l'échec scolaire.

Saluant le livre vert de la Commission européenne intitulé "Migration et mobilité: Enjeux et opportunités pour les systèmes éducatifs européens", le conseil a "constaté que pendant des générations, les migrations ont apporté une contribution considérable au développement socio-économique de l'Europe, et continueront de le faire à l'avenir".

"Dans le contexte actuel de mondialisation croissante et d'évolution démographique, le succès de l'intégration des immigrants dans la société demeure une condition préalable à la compétitivité économique de l'Europe ainsi qu'à la stabilité et à la cohésion sociales", a-t-il affirmé.

"L'éducation a un rôle clé à jouer non seulement pour que les enfants issus de l'immigration puissent donner la pleine mesure de leurs capacités et devenir des citoyens qui soient bien intégrés et réussissent, mais également pour créer une société équitable, ouverte à tous et respectueuse de la diversité", a-t-il poursuivi.

Estimant que "nombre de ces enfants continuent d'obtenir de moins bons résultats scolaires et observant des problèmes liés à la discrimination raciale et ethnique et à l'exclusion sociale dans toutes les régions de l'UE", le conseil a affirmé que "la présence dans beaucoup d'Etats membres d'un nombre important d'apprenants issus de l'immigration pose donc un certain nombre de défis aux systèmes éducatifs, mais constitue également un atout précieux".

Offrir aux enfants issus de l'immigration de meilleures perspectives de réussite scolaire peut ainsi réduire la marginalisation et l'exclusion, a dit le conseil, soulignant que "la diversité culturelle devrait être accueillie dans nos sociétés comme une source de vitalité et d'enrichissement".

Mettant l'accent sur la possibilité de favoriser le processus d'intégration en mettant en place des partenariats avec les communautés locales, le conseil a fait savoir que des partenariats de ce genre peuvent "contribuer utilement à améliorer la communication entre les écoles et les familles ainsi que les conditions d'une intégration sociale réussie".

Il a enfin invité les Etats membres à prendre les mesures appropriées afin que tous les enfants concernés puissent bénéficier de chances correctes et égales, ainsi que de l'aide dont ils ont besoin pour développer pleinement leur potentiel.

MAP

Publié le 27.11.2009
Le stand du Maroc à la 19ème édition du Salon international du cheval de Séville (SICAB), qui se tient du 24 au 29 novembre dans la capitale andalouse, a enregistré une forte affluence des professionnels actifs dans ce domaine, de personnalités de renoms et du grand public.

S'étalant sur une superficie de 120 m2, le stand du Maroc, qui est l'invité d'honneur de cette édition, met en valeur les différents produits de l'artisanat marocain en rapport avec le thème de la Tbourida, notamment des selles brodées, des étriers, des étrivières et des fusils utilisés dans cet art équestre traditionnel du Royaume.

Des artisans marocains présents sur place étalent leurs talents dans la confection de ces produits devant les nombreux visiteurs du stand du Maroc où on peut déguster également un délicieux thé à la menthe.

Le stand marocain a été monté par la délégation de l'Office national marocain de tourisme (ONMT) à Madrid, en collaboration notamment avec le ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, l'Association du Salon du cheval d'El Jadida et la Société royale d'encouragement du cheval.

La cérémonie d'ouverture de la 19ème édition du SICAB a été agrémentée par un spectacle de Tbourida présenté par une troupe marocaine de fantasia de Beni Mellal sur fond de musique folklorique, devant une assistance de plus de 5.000 personnes.

Cette cérémonie a été marquée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc en Espagne, M. Omar Azziman, du consul général du Royaume à Séville, M. Mohamed Said Douelfakar et de la Conseillère à l'Agriculture et à la Pêche au gouvernement andalou, Mme Clara Aguilera.

Le Salon international du cheval de Séville accueille pour cette nouvelle édition près de 950 chevaux et leurs éleveurs, et compte 311 stands commerciaux notamment de fabricants d'accessoires pour chevaux ou d'autres articles relatifs au cheval.

Le président de l'Association espagnole d'éleveurs de chevaux de pure race espagnole (ANCCEA), Javier Conde, a qualifié le Maroc de pays "émergeant" dans ce domaine, lors de la présentation de la 19ème édition du SICAB.

Il a souligné que la participation du Maroc en tant qu'invité d'honneur de ce salon ouvrira les perspectives d'échange et d'affaires entre les acteurs des deux pays actifs dans le domaine du cheval.

L'édition 2009 du Salon international du cheval de Séville compte avec le plus important nombre de participants de l'histoire de cette manifestation et ce, en dépit de la situation de crise économique qui prévaut au niveau mondial.

Outre le Maroc, cette 19ème édition connaît la participation de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la Chine, Nicaragua et l'Italie.

Le SICAB est une foire dédiée exclusivement au cheval de pure race espagnole qui est marquée par l'organisation d'une série d'activités destinées à mettre en valeur les caractéristiques de cette race.

MAP

Publié le 26.11.2009

Suisse. Une interdiction des minarets ne respecterait pas les obligations en matière de liberté de religion

25 novembre 2009

Une interdiction des minarets empêcherait la Suisse de respecter ses obligations découlant de la liberté de religion, a déclaré Amnesty International à l'approche d'une votation sur un amendement constitutionnel en ce sens qui aura lieu le 29 novembre.

La proposition, formulée par des membres de deux partis politiques, demande aux citoyens suisses s'ils désirent ou non ajouter la phrase: « La construction de minarets est interdite » à l'article 72 de la Constitution fédérale.

« Contrairement à ce que prétendent les auteurs de l'initiative, une interdiction générale de construire des minarets violerait le droit des musulmans de Suisse à manifester leur religion », a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.

« Une interdiction de construire des minarets, alors même, par exemple, que la construction de clochers serait autorisée, constituerait une discrimination sur la base de la religion. »

Les auteurs de l'initiative prétendent que la construction de minarets n'est pas protégée par la liberté de religion parce que ceux-ci n'ont « aucune signification religieuse ». Ils affirment que les minarets sont « le symbole d'une volonté d'imposer un pouvoir politico-religieux qui menace - au nom d'une prétendue liberté de religion - les droits constitutionnels du reste de la population. »

L'islam est, par le nombre de fidèles, la deuxième religion de Suisse après le christianisme. Les musulmans représentent plus de quatre pour cent de la population du pays.

Il existe des centaines de lieux de culte (la plupart situés dans des immeubles commerciaux ou des résidences privées) dans le pays, mais seuls quatre minarets ont été construits.

Le gouvernement suisse et tous les autres partis politiques importants recommandent de voter non.

Les dirigeants religieux locaux chrétiens, juifs et musulmans ont également uni leurs forces pour rejeter une interdiction des minarets.

L'initiative, selon eux, met de plus en péril les relations pacifiques entre les religions et représente un obstacle aux efforts d'intégration des musulmans en Suisse.

« Si l'on peut admettre, dans un cas précis, des raisons légitimes pour faire obstacle à la construction d'un minaret, il n'existe aucune justification d'ordre public pour une interdiction générale », a déclaré Nicola Duckworth.

« Une modification de la Constitution qui prévoirait l'interdiction totale de construire des minarets doit être résolument rejetée. Ce refus est important parce qu'il renforcerait l'égalité des droits pour toutes les personnes vivant en Suisse. »
Samedi 5 décembre, la Cité donne carte blanche à Kamal Hamadi, l'un des auteurs ténors de la chanson kabyle et algérienne.

© DR

Kamel Hamadi, maître de la chanson franco-berbère composera pour la Cité un plateau exceptionnel réunissant pour la première fois quelques unes des grandes figures de sa génération dont Akli Yahiatène, ou de la jeune génération comme Mohamed Allaoua, Nabila Dali ou Salma, Naïma Bedaouia, Faiza, Ilham, Djahida Khalfi, pour des reprises des standards du patrimoine musical de la chanson maghrébine produite en France.

Avec : Kamal Hamadi : chanteur, luth ; Akli Yahiatène : chanteur ; Ilham chanteuse ; Nabila Dali : chanteuse ; Salma : chanteuse ; Samah Benammar : chanteuse ; Fatima Charii : chanteuse ; Djahida Khalfi : chanteuse ; Abdelkader Bendamèche : présentateur ; Djamel Belhout : orgue ; Rabah Sifouane : derbouka ; Rachid Benzidane : bendir ; Mokrane Adlani :violon ; Mohamed Allaoua : mandole ; Ezzedine Bouzid : violon ; El Bachir Zaid : flûte ; Rafik Korteby : synthé.

Cette soirée sera diffusée sur Arte Live web et Beur FM


Informations pratiques

Samedi 5 décembre 2009 à 20h.
Plein tarif : 10 euros - Tarif réduit : 7 euros

Cité nationale de l'histoire de l'immigration
Palais de la Porte Dorée,
293, avenue Daumesnil,
75012 Paris

Tél: 01 53 59 58 60
Fax: 01 53 59 58 66

Ce concert est proposé dans le cadre de la programmation autour de l'exposition "Générations. Un siècle d'histoire culturelle des maghrébins en France".

En savoir plus : http://www.histoire-immigration.fr/index.php?lg=fr&nav=1063&flash=0

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Dans une procédure inédite dans l'Histoire de l'Espagne, le Congrès des députés espagnols (Chambre Basse) vient de recevoir une proposition n'ayant pas force de loi, présentée par le groupe parlementaire socialiste, en faveur de "la reconnaissance institutionnelle de l'injustice commise à l'encontre des Mauresques expulsés d'Espagne".

Le texte a été déposée le 12 novembre courant par le porte-parole du groupe parlementaire socialiste au Congrès, le député José Antonio Perez Tapias, à l'occasion de la commémoration du 4ème centenaire de l'expulsion des Mauresques d'Espagne.

Ses auteurs invitent le gouvernement espagnol à "entreprendre toutes les actions qu'il juge nécessaires pour établir et renforcer, par divers moyens et de manière qui convient à chaque cas, les liens économiques, sociaux et culturels avec les populations du Maghreb et d'Afrique Subsaharienne descendantes des Mauresques expulsés du territoire espagnol dans le XVIIème siècle".

Le groupe parlementaire socialiste réclame ainsi, pour les Mauresques, une reconnaissance institutionnelle pareille aux déclarations institutionnelles adoptées en relation avec les Juifs Sépharades expulsés d'Espagne en 1492.

L'initiative du groupe parlementaire socialiste au Congrès des députés, le même parti politique dont est issu le chef de l'exécutif espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, s'inscrit dans le cadre du travail de Mémoire Historique initié en Espagne.

Annoncée lundi au grand public lors d'une conférence de presse au siège du Parti Socialiste Ouvrier Espagnol (PSOE) pour l'Andalousie, animée par M. Tapias, cette proposition risque de faire couler beaucoup d'encre et de susciter de larges et vives réaction en Espagne, pays qui n'a pas encore fini de tourner la page de son passé.



Reconnaître l'injustice comme moyen de se réconcilier avec le passé



Le texte, qui livre des détails sur l'histoire de l'expulsion des Maures, revient notamment sur "l'intolérance religieuse, la politique d'assimilation (conversion ou exil), le ressentiment de la population chrétienne et la prétention d'imposer un règne chrétien sans minorités", autant de faits qui se sont déchaînés pour donner lieu à la "terrible injustice qui se terminera en tragédie pour plus de 300.000 Maures" chassés d'Espagne.

"Réprimée pour sa culture, persécutée pour sa religion, expulsée de sa terre, dépossédée de ses biens et terres et condamnée à l'exil, la population Maure s'est attachée à maintenir ses racines culturelles, ses us et coutumes, son patrimoine artistique et une bonne partie de son bagage linguistique, le tout en relation avec ses origines en Espagne, jalousement conservé par ses descendants jusqu'à nos jours", relève la proposition.

"Récupérer cette Mémoire Historique est un exercice critique du passé qui nous (les Espagnols) a forgé et une tâche de sensibiliser la citoyenneté et la rendre consciente des périls auxquels peuvent conduire l'intolérance, le fanatisme, le racisme socioculturel ou encore les préjudices enracinés dans l'imaginaire social", soulignent les auteurs du texte.

Les députés socialistes, conscients de l'importance de la promotion de nouvelles relations entre les peuples et les Etats, des relations basées sur le respect, l'entente et la coexistence, entendent ainsi oeuvrer pour l'éclosion d'un monde meilleur et favoriser les idéaux adoptés par la fameuse Alliance des Civilisations prônée par l'Espagne et la Turquie, affirment-t-ils.

Dans le contexte marqué par l'Alliance des Civilisations et au moment où l'Union Européenne propose de reprendre avec force l'Union pour la Méditerranée, soulignent-ils, le moment est propice pour "un exercice de mémoire collectif en relation avec les Maures expulsés au XVIIème siècle, qui doit continuer par l'établissement de nouveaux liens entre l'Espagne d'aujourd'hui et les descendants de ceux qui n'auraient jamais dû se voir contraints d'abandonner leur terre, qui est la nôtre".



L'Exode d'un peuple



Si l'expulsion des Juifs durant le règne d'Isabelle de Castille et de Ferdinand d'Aragon est très connue en Espagne, le drame de près de 300.000 Mauresques l'est ou le semble beaucoup moins.

Le processus d'expulsion des Maures avait débuté en 1609, lorsque le roi Felipe III avait signé, le 9 avril de cette année à l'instigation du Duc de Lerma, le décret condamnant à l'exil les descendants des Musulmans d'Al-Andalous (Andalousie). Il avait pris fin en 1614 avec le départ des derniers Mauresques du royaume de Castille.

Mais le départ d'Espagne de la minorité Andalouse de confession musulmane avait commencé bien avant, après la chute des différents Khalifa musulmans en 1492. L'expulsion des Musulmans d'Andalousie deviendra systématique et sera ordonnée par la reine Isabelle La Catholique et le roi Ferdinand, avec la signature le 14 février 1502, d'un décret ordonnant l'expulsion des Musulmans de Grenade. Deux années plus tard, Isabelle avait promulgué un autre décret daté du 12 octobre 1504 et stipulant que la Guerre de Reconquête (Reconquista) n'avait pas pris fin avec l'occupation de Grenade et qu'elle se poursuivra par l'expulsion de tous les Musulmans.



L'Espagne commémore en 2009 le 4ème centenaire de l'expulsion des Mauresques



L'Espagne a décidé de commémorer tout au long de 2009 le quatrième centenaire marquant l'expulsion des descendants des Musulmans d'Andalousie, contraints de quitter la péninsule Ibérique pour se réfugier au Maroc, en Algérie et en Tunisie.

Une série de manifestations, de congrès et d'expositions consacrés à ce sujet a été retenue pour la commémoration de cet anniversaire. Des documentaires audiovisuels ont été réalisés sur ce thème par la Fondation espagnole "Casa Arabe" à Madrid, dirigée par l'arabiste Gema Martin Munoz.

En septembre dernier, la Bibliothèque nationale espagnole a abrité à Madrid un colloque international sur "les Mauresques: l'expulsion et l'après expulsion", pour jeter la lumière sur ce pan de l'Histoire commune à l'Espagne et aux autres pays d'accueil des Mauresques, à savoir le Maroc, l'Algérie et la Tunisie.

Le colloque a également apporté des éclairages sur les recherches les plus récentes sur la Diaspora Mauresque et sa vie dans les pays d'accueil, les conflits et les changements sociaux auxquels elle a dû faire face et ses différentes façons de s'adapter aux sociétés d'accueil.


MAP

Publié le 26.11.2009

Rabat - Nouvelles culturelles du Maroc

jeudi, 26 novembre 2009 08:44
Le ministre de la Culture, M. Bensalem Himmich a appelé au renforcement de la coopération maroco-allemande afin qu'elle puisse couvrir d'autres domaines, notamment la littérature et l'art allemand.

Le ministre a, par ailleurs, souligné la nécessité de se référer à quelques aspects culturels ayant marqué le cours de l'histoire allemande.

M. Himmich a tenu ses propos lors d'une rencontre à Rabat avec le directeur de l'Institut culturel allemand Goeth. Ce dernier s'est déclaré disponible a organisé des rencontres et des débats entre les intellectuels marocains et leurs homologues allemands pour "une meilleure connaissance de l'histoire".

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Le groupe des radios MFM a lancé mardi (24 novembre), une nouvelle émission socio-culturelle en dialecte Hassani. Cette émission préparée et présentée par Hajiba Maa Al Ainine et dont la 1-ère édition a été consacrée aux traditions culturelles et sociales dans le Sahara marocain.

Selon un communiqué du MFM, c'est la 1-ère émission du genre produite par une radio privée au Maroc, intégralement en Hassani, après celle lancée il y a quelques années par la radio nationale locale.

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L'Université Mohammed V-Agdal (UM5A) procèdera le 4 décembre prochain à l'inauguration de l'Institut Confucius nouvellement crée à la Faculté des Lettres et des sciences humaines à Rabat.

Cet institut a été crée dans le cadre de la signature d'un protocole d'accord (26 mars 2008), entre l'ambassadeur de Chine au Maroc, M. Gong Yuanxig et le Président de l'UM5A, M. Boutaleb Joutei, indique un communiqué de cette Université.

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La cérémonie de signature du recueil poétique "Hadith Al Madina" (Dialogue de la ville) du poète Amour Taoufik aura lieu le 2 décembre prochain au Théâtre national Mohammed V à Rabat à l'initiative de l'Association "Ibdaâ Biladi" pour la promotion de l'art et de la culture au Maroc.

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Le prix Bouzghiba-Awards 2009 a été décerné récemment au caricaturiste Elarbi Sebbane. C'est la première fois dans son historique qu'un marocain est auréolé de ce prix culturel et symbolique lancé en 2005 par Razak Abderrazak, géniteur du personnage humoristique Bouzghiba et critique de cinéma

Le Prix international "Bouzghiba" récompense les performances individuelles ou collectives qui se seraient distinguées dans le domaine du rire et de l'humour de façon générale.

Sebbane (né à Kenitra en 1948) a consacré plus de trente années à l'art de la caricature en général et à la caricature de presse en particulier.

MAP

Publié le 26.11.2009


Les Associations de Marocains d'Italie ont réaffirmé leur mobilisation permanente pour contrecarrer les manœuvres ourdies par les ennemis de l'unité nationale et par tous ceux qui, par leurs agissements ou leurs paroles, offensent les sentiments qu'éprouvent tous les Marocains à l'endroit de leur pays.

Dans un communiqué parvenu à la MAP, ces Associations réclament l'application sévère de la loi envers quiconque s'aviserait de porter atteinte aux acquis et valeurs sacrés de la nation ou qui viendrait à renier sa nationalité marocaine en se rendant coupable d'actes hostiles envers le Royaume ou en se mettant au service de vils desseins tracés par les ennemis de son unité et de son intégrité territoriales.

Il n'y a désormais nulle place au Maroc à la duplicité et au double discours, a souligné le réseau des Associations de Marocains d'Italie en condamnant fermement la conduite de la dénommée Aminatou Haidar et d'autres individus notoirement connus par leur hypocrisie et leur incitation à la haine, au séparatisme et à la violence.

Dans ce communiqué, le réseau relève l'état d'exaspération dans lequel se trouvent les ennemis de l'unité nationale face aux succès remportés, au plan international, par le plan d'autonomie proposé par le Maroc, les réalisations accomplies par le Royaume qui ont été hautement saluées par la communauté internationale et l'intransigeance désormais affichée vis-à-vis de la trahison et du double langage.

La dénommée Haidar utilise de l'argent marocain, un passeport marocain et une carte d'identité marocaine pour colporter à travers le monde une image fausse du Maroc et proclamer son hostilité à son endroit, précise le réseau rappelant le récent refus de l'intéressée de se conformer, à Laayoune, aux formalités d'usage dans tous les aéroports du monde dans un acte de provocation prémédité et s'inscrivant dans un agenda étranger.

Soulignant leur soutien aux mesures prises par les autorités marocaines à l'encontre de la dénommée Haidar, les Associations de Marocains d'Italie réaffirment leur attachement indéfectible à l'unité de la Nation et à ses valeurs sacrées ainsi que leur mobilisation constante pour la défense de l'unité et de l'intégrité de la Nation contre quiconque tenterait de leur porter atteinte.

MAP

Publié le 26.11.2009

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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