jeudi 25 avril 2024 06:49
Les trois documentaires du projet "Regards Croisés sur le patrimoine marocain" seront projetés samedi prochain à la fabrique culturelle des abattoirs de Casablanca à partir de 18H.

Il s'agit des documentaires "Grain de sable, une histoire d'eau'' traitant des Khettarat de la région du Tafilalt, "Ombres et lumières", qui traite des expériences de revitalisation des Kasbah de Mehdia et de la Tour des Cigognes de Larache et "Génération spontanée ?'', traitant des inspirations patrimoniales des jeunes dans la création de musique actuelle.

La projection sera suivie d'un débat autour de la place du patrimoine dans les créations musicales actuelles des jeunes, en présence de plusieurs musiciens et spécialistes.

Le projet "Regards Croisés sur le patrimoine marocain" a pour objectif la valorisation du patrimoine culturel marocain par des jeunes via le cinéma documentaire et la contribution au renforcement du rôle du patrimoine comme facteur d'intégration sociale et de rapprochement culturel des jeunes des deux rives de la Méditerranée.

Onze jeunes marocains de divers horizons ont été sélectionnés pour participer à cet ambitieux projet.

Ces jeunes, qui ont bénéficié de sessions de formation aux différents métiers du film documentaire, ont pu tourner et monter des projets de documentaires, avec le soutien technique du Centre Cinématographique Marocain, sur trois thématiques différentes, la création artistique, le patrimoine matériel et le patrimoine immatériel.

Pour ces jeunes, cette expérience a été l'occasion de redécouvrir leur patrimoine et de transmettre au public leur propre vision sur ce legs ancestral.

Les films seront aussi projetés en France et en Espagne à travers les partenaires du projet, "Echanges et partenariats" et "Arquitectura y compromisso social".

Source MAP

Publié le 25.12.2009

Après +Free+ la veille, l'opérateur de télécommunications français +SFR+ a annoncé, mercredi, le lancement d'une offre d'appels illimités gratuits vers les lignes fixes au Maroc, à partir du 1er Janvier 2010.

Cette offre s'adresse à tous les clients du forfait Neufbox de SFR bénéficiant du téléphone illimité, en Fibre et ADSL, qu'ils soient dégroupés ou non, indique l'opérateur.

Les clients actuels bénéficient automatiquement dès le 1er janvier 2010 de cette offre, sans démarche à réaliser, ajoute la même source.

SFR garantit les appels illimités vers les lignes fixes au Maroc (hors numéros à mobilité restreinte de Wana) pour au moins deux ans à compter du 1er janvier 2010.

Mardi, l'opérateur français +Free+ avait été le premier à inclure les appels illimités vers les postes fixes au Maroc dans son forfait triple-play "Freebox".

"Free" avait précisé que cette offre est garantie pour au moins un an, mais elle est conditionnée par la validation par les abonnés des nouvelles Conditions Générales de Vente (CGV) disponibles dans leurs consoles de gestion.

Ces CGV comprennent une nouvelle grille tarifaire pour les appels à destination du mobile au Maroc, en hausse de 0,10 euros la minute par rapport au tarif en cours.

"SFR" est une filiale du groupe "Vivendi" qui détient 53 % du capital de l'opérateur historique marocain "Maroc Telecom".

Source : MAP

Publié le 24.12.2009
Un hommage posthume a été rendu, mercredi à Fès, à la mémoire du regretté Ahmed Lahbabi, qui a consacré sa vie au service des sciences islamiques en tant qu'auteur et professeur à l'Université d'Al Qaraouiyine pendant plus d'un demi-siècle.

Lors d'une rencontre, organisée par l'Université Al Qaraouiyine, à laquelle ont pris part le secrétaire général du Conseil supérieur des Oulémas, M. Mohamed Yessef, le président par intérim de l'Université Al-Quaraouiyine, M. Ali Sqali, ainsi qu'un grand nombre d'universitaires et de chercheurs, les différents intervenants ont exalté les qualités de ce alem, natif de Fès en 1914, qui a milité dans les rangs du mouvement national, louant son courage, son abnégation, sa générosité et son attachement aux valeurs sacrées de la Nation.

Ils ont également rappelé son passage à la tête de la Rabita Mohammadia des Oulémas du Maroc et sa riche contribution à plusieurs chantiers de réforme au Maroc, particulièrement celui de l'enseignement traditionnel.

Feu Ahmed Lahbabi, décédé en 2006, a reçu en 2003 le Prix Mohammed VI pour la pensée et les études islamiques en récompense de sa contribution à l'enrichissement des études islamiques et en reconnaissances de ses ouvrages de grandes valeurs dans le domaine des sciences religieuses et de la culture islamique.

Le regretté érudit a poursuivi ses études à l'université Al-Quaraouiyine, où il avait également enseigné. Il a occupé plusieurs postes religieux et administratifs avant d'enseigner à l'université Al-Quaraouiyine et à la faculté de la Chariâ à Fès.

Ahmed Lahbabi avait également occupé le poste du directeur de l'institut de l'enseignement originel pour filles relevant de l'université Al-Quaraouiyine.

Il a consenti d'énormes sacrifices au sein du mouvement national, faisant preuve d'un grand attachement aux fondements de la Nation et à ses valeurs sacrées. Ainsi, c'est dans son domicile que fût rédigé le manifeste des Oulémas de Fès réclamant le retour du regretté SM Mohammed V.

Le regretté est l'auteur de plusieurs ouvrages dont "L'Islam comparé", "La souplesse de l'Islam", "Les méthodes pédagogiques et la psychologie dans le Coran".

Source : MAP

Publié le 24.12.2009
Surpris que l'on doute de leur amour de la France, des binationaux s'interrogent sur la "hiérarchie des appartenances" défendue par le ministre de l'Immigration dans le cadre d'un grand débat sur l'identité nationale lancé fin octobre et de plus en plus critiqué.

Les appels à suspendre ou même enterrer ce débat se sont multipliés ces derniers jours, jusque dans la famille politique du président Nicolas Sarkozy, après une série de dérapages et de controverses sur la place de l'islam dans la société française.

Une pétition lancée lundi par l'association SOS racisme appelant à mettre fin à un débat présenté comme un "espace de libération de la parole raciste" avait déjà recueilli mercredi matin près de 25.000 signatures.

La France et le Canada "c'est comme ma femme et ma mère, ce sont mes deux amours; il n'y pas de hiérarchie entre les deux", tranche Douglas Alteen, un journaliste franco-canadien qui a obtenu sa nationalité française en 2005.

Or pour le ministre de l'Immigration Eric Besson, "la bonne intégration suppose une dose d'assimilation". Sans renoncer à ses "origines et à son histoire personnelle", l'étranger naturalisé français doit accepter que "les autres appartenances deviennent secondes par rapport à l'appartenance française", a-t-il relevé.

Après avoir grandi au Canada où il est né, Douglas Alteen a vécu aux Etats-unis et en Russie. Mais c'est la France qui l'a finalement séduit par son "mode de vie, son histoire fascinante, et ses valeurs". Une "longue réflexion" le conduira à prendre une "décision importante": devenir Français.

"J'aime la France mais me demander si je l'aime plus que le Canada est une question bizarre, un faux débat", répond M. Alteen qui avoue parler en anglais avec ses enfants pour qu'ils soient "bilingues".

Comme lui, la sociologue Franco-roumaine Ana-Luana Stoïcea-Deram "aime la France" et se sent "sans aucun doute Française" mais n'accepte pas qu'"on dicte un sentiment d'appartenance".

"Nous avons la liberté d'être ce que nous voulons être et ce n'est parce qu'on vient d'ailleurs qu'on a le droit de nous poser des questions sur notre +francité+", se défend la sociologue qui enseigne dans une université parisienne.

L'identité est aussi, selon elle, dans "le regard de l'autre". Ainsi, si ses étudiants américains la voient comme une "enseignante française", ses étudiants français "de souche" l'ont, à sa surprise, perçue "d'abord comme une étrangère".

Mme Stoïcea-Deram se rend "régulièrement" en Roumanie et aimerait s'y rendre "plus encore" sans avoir le sentiment d'être "moins française".

Elève avocate, Djohar Sidhoum-Rahal, née en Algérie, est "par filiation" Algérienne par son père et Française par sa mère.

"C'est absurde de demander aux gens de faire des hiérarchies car les identités ne sont pas figées", juge-t-elle, observant qu'"il y a des injonctions qui sont faites aux juifs et aux musulmans de dire s'ils sont français alors qu'elles ne sont pas faites aux chrétiens".

De la même façon, note-t-elle, "on ne demande jamais si le grand fortuné qui quitte la France pour fuir le fisc est un traître à la nation".

L'identité ne pouvant être "encadrée par des normes juridiques" alors que le ministre est censé "créer de la norme", le débat lancé par M. Besson n'aboutira à "rien de concret" mais aura été au final "une vaste interrogation sur l'islam", déplore la jeune étudiante.

"Complètement Française" et "entièrement Géorgienne", a récemment affirmé Salomé Zourabichvili, ancienne ambassadrice de France où elle est née et ancienne ministre de Géorgie d'où sont venus ses parents. Elle s'exprimait en présence d'Eric Besson, lors d'un débat sur l'identité à Paris.

Source : AFP

Publié le 24.12.2009
Le ministre des affaires étrangères et de la coopération, M. Taïb Fassi Fihri, a affirmé que le rapprochement des services consulaires et sociaux des membres de la communauté marocaine résidant à l'étranger constitue l'une des priorités de son département, en application des Hautes orientations royales.

Répondant à une question orale du groupe de l'Union constitutionnelle (UC) à la Chambre des représentants sur la diplomatie de proximité, M. Fassi Fihri a précisé qu'il a été procédé, dans ce sens, à la restructuration et la réorganisation de la carte consulaire sur la base d'un ensemble de critères ayant trait à l'accompagnement du développement démographique des membres de la communauté, au rapprochement de l'administration des citoyens, au principe d'équilibre entre les consulats et à la satisfaction des besoins des citoyens et du tissu associatif, en plus de la prise en considération des budgets affectés.

En application de ces critères, il a été procédé à l'ouverture, depuis 2008, de six nouveaux consulats dans les villes d'Istanbul, Orly, Tarragone, Bilbao, Vérone et Dubaï, a fait savoir le ministre, ajoutant que l'ouverture du nouveau consulat général à Vérone a engendré une réflexion sur une nouvelle répartition géographique de l'action consulaire des centres consulaires oeuvrant sur la territoire italien. C'est dans ce cadre qu'une réflexion est engagée pour le transfert du consulat général actuel de Bologne à Florence, a-t-il dit.

Le ministre a souligné que cette orientation s'assigne notamment pour objectif d'alléger la pression démographique que connaissait le consulat général à Bologne et ce, après le nouveau découpage qui a divisé la région de Veneto et la région de Veroli-Venise-Julia en deux parties, dont le côté nord a été rattaché à Vérone alors que la partie sud relève de Florence qui se trouve à 106 km de Bologne.

Ce découpage consulaire ne se limite pas seulement à la région nord de l'Italie mais concerne l'ensemble du territoire italien où se trouvent six consulats généraux, sachant que, selon l'ancien découpage, quatre consulats se concentraient au nord de l'Italie, a encore expliqué M. Fassi Fihri, relevant que le siège actuel du consulat à Bologne connaît des problèmes liés à son emplacement et à son environnement.

Le ministre a de même souligné que son département mène actuellement une réflexion et effectue une évaluation exhaustive qui tiennent compte, avant tout, des intérêts des membres de la communauté marocaine à l'étranger et de leurs aspirations.

Source : MAP

Publié le 24.12.2009

Le dossier de la politique d'asile et d'immigration continue de remuer l'actualité belge dans la mesure où le processus de dépôts de dossiers par les sans papiers auprès de l'Office des étrangers vient d'être clôturé.

Le processus de dépôt de dossier, unique et limité dans le temps (15 septembre-15 décembre), est le résultat d'un accord auquel est parvenu en juillet dernier, le gouvernement de Herman Van Rompuy II, déterminé à répondre définitivement à la question épineuse de l'immigration clandestine sur le sol belge.

Cette situation, qui envenimait depuis 2000 le climat politique et surtout socio-économique du pays à cause des coalitions gouvernementales divergentes qui se sont succédées, avait une lenteur manifeste dans la résolution de ce problème délicat.

Il a fallu attendre le 30 décembre 2008 et la nomination de M. Herman Van Rompuy à la tête de l'exécutif, pour que la régularisation des milliers de personnes en séjour illégal en Belgique soit inscrite au registre des priorités politiques.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Le nouveau Premier ministre, aujourd'hui premier président permanent du Conseil de l'Union européenne, avait tenu sa promesse dès la prise de ses fonctions en janvier 2009 et relevé le défi juste après les résultats des élections régionales belges de juin dernier.

Il est parvenu à boucler, haut la main, le dossier en trouvant un accord auquel adhère son équipe et qui fixe des critères rigoureux auxquels doivent répondre les immigrés candidats à la régularisation.

Premier du genre, l'accord rendu public le 21 juillet dernier, n'est pas une circulaire ministérielle controversée encore moins un texte législatif, mais plutôt une sorte "d'instructions" qui, tout en envisageant une clause humanitaire, tient à dicter cependant des conditions claires et objectives aux quelque 150.000 personnes en attente du sésame: un titre de séjour viable.

Mais pour cela, les sans papiers doivent prouver cinq ans de présence en Belgique, un ancrage local ou professionnel durable, la connaissance d'une des langues nationales, notamment le français et le néerlandais, l'existence d'un contrat de travail à durée déterminée ou indéterminée et, chose anachronique, un séjour légal obtenu avant mars 2008.

Dans le fond, l'accord n'apportait rien de nouveau. La Belgique avait décide de poursuivre sa politique, telle qu'elle a été menée depuis des années à savoir un traitement au cas par cas, un mode de régularisation individuelle fondé sur la base de la loi relatif à l'asile.

C'est ainsi que l'accord "judicieux" qui a pour but, explique-t-on, de soulager les sans papiers, délègue sous la supervision du secrétariat d'Etat chargé de la politique d'asile et des migrations, à l'Office des étrangers en collaboration avec les communes, le pouvoir d'examiner et de juger de la recevabilité des demandes individuelles de régularisation.

Cette opération qui prévoit de régulariser, selon des sources concordantes, soit 20.000 ou 50.000 personnes, n'a pas mis fin à la colère des sans papiers qui "frustrés", disent avoir été "insuffisamment informés" de la procédure à suivre. Cela n'a pas empêché, non plus, côté des autorités belges, de faire évacuer de façon "spectaculaire", par des opérations successives des bâtiments occupés par les sans papiers, d'envoyer une circulaire aux parquets et services de police du pays, pour enquêter et sanctionner les "mariages blancs", et de lancer en région flamande la décision pour les nouveaux candidats à l'immigration, l'obligation de suivre des cours d'intégration.

Pourtant, une étude récemment publiée par une université bruxelloise, atteste qu'une régularisation des sans papiers, ceux qui sont hautement qualifiés en l'occurrence, constituerait un bonus pour l'économie belge. "Invoquer des arguments économiques pour ne pas régulariser les sans-papiers", est une thèse complètement erronée, selon cette étude qui qualifie de "simplement idéologiques" les véritables arguments.

Source : MAP

Publié le 24.12.2009



Nicolas Sarkozy pourrait se rendre, début 2010, dans l'un des cimetières musulmans qui ont été profanés, a annoncé mercredi à la presse Mohammed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, à
l'issue d'une entrevue avec le président.

M. Sarkozy "nous a assuré qu'il ferait tout pour que les citoyens de confession musulmane soient considérés comme tous les autres citoyens" français, a affirmé M. Moussaoui.

Selon lui, le président a "également dit qu'il y aurait un signal fort au début de l'année pour les musulmans de France. Ca peut être un déplacement vers un grand cimetière de soldats tombés pour la France (...) dans un des grands cimetières qui ont été malheureusement profanés", a-t-il ajouté.

"Nous lui avons parlé aussi d'une possibilité de demander une mission d'information sur l'islamophobie, il n'est pas contre", a également indiqué M. Moussaoui.

"Il a également souhaité que sur les débats actuels sur l'identité nationale le Conseil français du culte musulman soit associé et qu'il ferait tout pour que ce débat reste serein, paisible et non stigmatisant pour les musulmans", a-t-il ajouté.

Selon lui, "Il y a eu des engagements fermes du président de la République à ne pas tolérer la stigmatisation de l'islam et des musulmans de France". Interrogé sur le port du voile intégral, M. Moussaoui a rappelé les
déclarations du CFCM devant la mission parlementaire, à savoir qu'il oeuvrerait "pour faire reculer cette pratique sur le territoire national". "Nous avons émis nos réserves sur la loi elle-même", a-t-il ajouté.

Concernant le débat sur l'identité nationale, le président du CFCM a déploré les "dérapages qui peuvent contribuer à un sentiment d'incompréhension et d'inquiétude chez les musulmans de France"."Dans tous les débats, y compris celui sur le voile intégral, le président de la République avait mis en garde contre les dérapages (...). Il veut un débat serein et paisible et il fera tout pour qu'il en soit ainsi", a insisté M. Moussaoui.

Plusieurs mosquées (Castres, Toul, Maubeuge) et cimetières musulmans ont été profanés ces dernières années en France, notamment le carré musulman du cimetière militaire Notre-Dame-de-Lorette, près d'Arras, en décembre 2008. C'était la troisième fois en deux ans que cela arrivait.

AFP

Publié le 23.12.2009


Au-delà du renforcement soutenu des relations multisectorielles que le Maroc et la Russie ont entretenues, durant l'année 2009, à la faveur d'un volume d'échanges commerciaux de plus de deux milliards de dollars, l'année qui tire à sa fin aura été incontestablement celle où le tourisme et l'artisanat marocains ont renforcé leur présence sur le marché russe.

En effet, la participation marocaine au salon international du tourisme, organisé en mars dernier à Moscou, a été couronnée par la signature de plusieurs importantes conventions auxquelles ont souscrit de gros tours opérateurs touristiques et agences de voyages russes, traditionnellement à l'affût de produits innovants.

Au-delà de la présence de produits marocains sur les étalages des supermarchés russes, ce qui n'est point un fait insolite au regard des échanges commerciaux entre les deux pays, la participation marocaine au Salon de Moscou aura été une des meilleures à intéresser n'importe quel éventuel touriste russe en quête de nouveaux produits.

Traditionnellement bercés par des produits touristiques européens des plus proches, les touristes russes semblent privilégier d'autres destinations qui offrent des packages plus intéressants aussi bien en termes de formes comme de contenus.

En 2008, quelques 16.220 touristes russes ont mis le cap sur le Maroc, soit une hausse de 28 % par rapport à l'année précédente, au moment où la représentation de l'Office national marocain de tourisme à Moscou s'attendait à une augmentation de près de 35 % (soit l'équivalent de 22 mille touristes).

Alors que l'Office s'attend, en 2010, à une hausse d'environ 60 % du nombre des touristes russes au Maroc, il importe de signaler l'intérêt croissant que ne cesse d'accorder la population russe au produit touristique marocain, tant est si bien que nombre d'experts nationaux et russes n'ont pas, à ce propos, manqué de mettre en exergue la particularité du produit touristique national.

Outre l'ouverture prochaine d'une ligne directe aérienne régulière entre le Maroc et la Russie, il est important de noter, dans l'entre-temps, que le produit touristique marocain se taille une place de choix dans le marché russe, en raison notamment de la diversité géographique que propose le Royaume en termes de produits, de l'importance de ses infrastructures et du professionnalisme des compétences en charge du secteur touristique.

S'il est vrai que d'autres destinations traditionnelles européennes et autres ont beau s'égosiller pour s'attirer autant de visiteurs dans un contexte qui, plus est, frappé d'une grande récession dans le sillage de la crise économique mondiale, il serait, à tout le mois, intéressant d'évoquer certains aspects de l'attractivité du produit touristique marocain.

Loin de s'appuyer sur l'offre classique du produit touristique national, les opérateurs du secteur ont opté pour une approche conquérante, voire agressive, outillée de messages subtils et calculés consistant à présenter des packages capables de conquérir une large palette de touristes éventuels.

Mieux, la partie marocaine n'a pas démérité en s'introduisant, en 2009, à la faveur d'une stratégie bien étudiée, au sein d'un réseau d'une quarantaine de millions d'intéressés, et d'imposer sa présence dans nombre de sites professionnels qui attiraient traditionnellement des gourous du secteur.

En plus des arguments traditionnels faisant valoir le tourisme national dans la diversité de ses aspects géographique et culturel (patrimoine, traditions, montagnes, plages, déserts, arts culinaires, etc.), l'artisanat national authentique n'a pas tardé à donner la réplique.

Car, s'il est vrai que le Maroc touristique propose bien des sites à voir, toute une année durant sans se soucier de la période de séjour, l'artisanat marocain revêt un autre aspect pour les amateurs des pièces rares, de bijoux ancestraux et d'autres curiosités dont regorge le Maroc profond.

S'il est un cadre où l'artisanat marocain eut brillé de toute sa splendeur ce fut en pleine capitale russe, Moscou qui, en novembre dernier, a abrité la semaine de l'artisanat marocain au cours de laquelle furent présentés des éléments d'une rare beauté et des pièces émanant d'une vingtaine d'institutions nationales opérant dans les domaines de la sculpture sur bois, le cuivre, la tapisserie, l'acier, et bien d'autres matériaux qui disent l'attachement de l'artisan marocain à accompagner son adaptation à la modernité.

L'exposition des produits marocains à Moscou, à laquelle de nombreux visiteurs russes ont afflué, aura été l'occasion indiquée d'initier l'assistance aux métiers de tissage, à la confection des costumes traditionnels, à la fabrication de la céramique et de la bijouterie, et aux travaux sur le bois, le fer et l'argent, l'autre spécialité qui fait du Maroc un pays unique en son genre.

En raison du succès de cette exposition, une réplique aura lieu, en mars prochain en Russie, pour en perpétuer l'authenticité de la création, la touche particulière de l'artisan marocain, toujours épris des infimes détails, et de l'aura commercial d'un produit, dont la renommée a, depuis longtemps, dépassé les frontières

Importera peu si l'année qui s'achève aura démontré que les opérateurs marocains du tourisme ont bel et bien démontré leur aptitude, sinon à grignoter sur les terrains d'anciens opérateurs traditionnels sur le secteur touristique russe: Ils auront, à tout le moins, ouvert une brèche, celle de l'artisanat marocain en tant que créneau porteur de renouveau.

S'il est vrai que "c'est dans les vieilles marmites que l'ont fait les meilleures cuisines", rien n'empêche que la stratégie marocaine aura, bel et bien, démontré son aptitude à conquérir de nouveaux espaces touristiques en Europe orientale, et particulièrement en Russie fédérale, et à faire valoir les curiosités de l'artisanat marocain, pour que l'année prochaine augurerait d'une nouvelle ère pour deux secteurs-clés: le tourisme et l'artisanat marocains.

MAP

Publié le 23.12.2009
La série mensuelle "la connaissance pour tous" (Al Mâarifa Lil Jamii) organise, du 24 au 31 décembre à Rabat et dans d'autres villes du Maroc, le festival national de la lecture.

Ce festival sera l'occasion de réfléchir à la mise en oeuvre de projets mettant les médias au service de l'épanouissement de la culture des masses, en particulier, à travers la promotion de la culture du livre et la lecture plaisir, indique un communiqué de la série mensuelle parvenu lundi à la MAP.

Cette manifestation sera marquée notamment par l'organisation d'une table-ronde sur la culture du livre et le rôle des médias au Maroc, qui débattra des initiatives des médias pour la promotion d'une culture du livre.

Au programme de ce festival figurent également l'organisation d'un colloque ayant pour thème "lecture pour tous, lecture pour le développement" , d'une foire du livre et de spectacles de clowns et de marionnettes.

Ce festival est organisé en partenariat notamment avec le ministère de la Culture, de la Chaire l'UNESCO d'éducation des adultes et d'alphabétisation, de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc (BNRM), de la Société Nationale de la Radio et de la Télévision (SNRT), de l'Institut Royal de la Culture Amazighe, de la Fondation du roi Abdul Aziz Al Saoud à Casablanca, du ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur, de la Formation des Cadres et de la Recherche scientifique et du Bureau de la Coordination de l'Arabisation dans le Monde Arabe.

MAP

Publié le 23.12.2009
Le 16ème Salon International de l'édition et du livre (SIEL) de Casablanca sera placé sous le sceau de la qualité et constituera une valeur ajoutée aux éditions précédentes, a indiqué mardi M. Bensalem Himmich, ministre de la Culture.

Intervenant lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, M. Himmich a indiqué que la prochaine édition du SIEL sera marquée par la participation des Marocains résidant à l'étranger avec un stand distinct.

La surface du salon sera plus grande, les participants seront de haut niveau, notamment d'Europe, et la programmation riche et diversifiée avec des débats sur des thèmes relatifs au Maghreb, à la Méditerranée et à l'humanité, a fait savoir le ministre.

Il a par ailleurs appelé à la mise en place de mécanismes incitant les jeunes à la lecture.

MAP

Publié le 23.12.2009

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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