jeudi 25 avril 2024 05:51

Les migrants qui quittent leur pays à la recherche de travail et de meilleures conditions de vie pourraient dépasser les 400 millions d'ici 2050, ce qui représente 7% de la population mondiale actuelle, indique l'Organisation internationale des migrations (OIM).

Ajouté aux mouvements de population à l'intérieur des frontières, qui sont également en progression du fait de l'exode rural, le phénomène touche déjà un milliard de personnes en 2010, souligne-t-elle dans son rapport qui paraît tous les deux ans.

"Il y a dix ans, lorsqu'est paru le premier rapport Etat de la migration dans le monde 2000, on comptait 150 millions de migrants.

"Aujourd'hui, ce chiffre est passé à 240 millions et pourrait atteindre 405 millions en 2050, sous l'effet de disparités démographiques croissantes, des modifications de l'environnement, des nouvelles forces politiques et économiques qui s'exercent dans le monde, des révolutions technologiques et des réseaux sociaux", peut-on y lire.

William Lacy Swing, directeur général de l'OIM, juge fondamental que les pouvoirs publics se dotent de programmes à long terme pour que ces mouvements profitent aussi bien aux migrants qu'à leurs pays d'accueil.

"En négligeant de mettre en place des politiques et des ressources appropriées pour gérer les migrations, on risque de manquer une occasion historique de tirer parti de ce phénomène mondial", explique-t-il.

"Etant donné que le rythme de la migration ne ralentit pas, les perspectives dont disposent les Etats pour transformer ses inconvénients en atouts s'amenuisent rapidement."

"En l'absence d'un sérieux investissement dans les questions migratoires, il est clair que des questions fondamentales telles que les droits humains des migrants ou leur intégration dans la société d'accueil prendront des proportions de plus en plus dramatiques.

"En investissant dans l'avenir des migrations et en planifiant les flux migratoires futurs, on améliorera l'image des migrants dans l'opinion, qui a été particulièrement mise à mal par la récession économique actuelle, et on contribuera à alléger la pression politique exercée sur les gouvernements pour qu'ils livrent des réponses à court terme à la migration", ajoute William Lacy Swing.

29/11/2010

Source : L’Express/Reuters

Temps forts du festival Moussem, vendredi. Autour de Mahmoud Darwich. En écho au chanteur Moneim Adwan, le récitant Taha Adnan. Rencontre.

Ten years of the best art from the arab world" ! Dans le cadre du 10e anniversaire du festival Moussem, deux concerts d’une rare intensité se sont succédé au Palais des Beaux-Arts vendredi soir. Le premier, dans la série Musique et Poésie, plongeait dans l’univers du poète palestinien Mahmoud Darwich, le "céleste pourchassé" (1941-2008), avec, côté musique, un quatuor de feu, emmené par le chanteur, compositeur et oudiste Moneim Adwan, et, côté texte, Taha Adnan, récitant.

La rencontre fut de celles qui marquent : la poésie de Darwich se révèle aussi prenante dans le chant de Moneim Adwan que dans les lectures ferventes de Taha Adnan (grâce aux surtitres, nous sommes tous arabes), délicatement accompagnée par les musiciens ; ceux-ci, généralement agents doubles des traditions classiques arabe et occidentale, évoluent sur la ligne frontière entre l’improvisation et l’écriture - notamment celle de Moneim Adwan, très élaborée -, avec un engagement et une virtuosité portant l’ensemble au cœur d’un authentique processus créatif ; enfin, leur énergie à tous est de celles qui réveillent, ouvrent les sens et l’esprit, en un mot : "enthousiasment". Ces gens-là sont chez eux, et, grâce à eux, nous aussi.

On n’en dira pas autant des chanteurs de Graindelavoix (renforcé par deux chanteurs de tradition byzantine et deux chanteurs de tradition soufie) dont le concert, consacré à la tradition vocale de la Cappella Palatine de Palerme au XIIe siècle et donné dans le Hall Horta (façon basilique) donna une démonstration édifiante de la différence entre l’historique et le traditionnel : si la reconstitution des lointaines musiques italo-grecques de Messine, ou normando-siciliennes de Madrid, toutes de forme modale sur fond d’organum, ne manque pas d’intérêt, la vie en est singulièrement absente. Par contre, qu’intervienne une sourate (!) ou un malouf tunisien, et voilà que la vie reprend, circule ; de mémoire, le chanteur chante sa propre affaire ; et sans rien y comprendre (pas de surtitre cette fois) le public reconnaît ce qu’il reçoit.

Poète, écrivain, journaliste, Taha Adnan est aussi actif dans l’organisation du festival Moussem : nous l’avons rencontré quelques jours avant le concert. Natif de Marrakech (Maroc) où il fit une licence en économie, il poursuivit ses études à Bruxelles où il est établi depuis vingt ans : "Arabe et berbère, africain, andalou, marocain et bruxellois, je suis tout cela à la fois (rire). Ma vision des choses sera donc pluraliste, et mon engagement toujours dicté par la force artistique qui se dégage d’un projet. À l’origine, le festival Moussem - terme qui signifie "rendez-vous", avec une connotation spirituelle - ressemblait à une fête de quartier, orientée "immigration", avec un mélange d’activités économiques, artistiques et culturelles. Ça se passait à Berchem, au Centre nomade des arts ; mais il était évident que nous devions investir de grands lieux de culture". Dont acte : en 2005, le festival Moussem connaît sa première édition à Bruxelles et compte désormais le Bozar comme un partenaire de premier rang.

Quant à Mahmoud Darwich : "C’est un immense artiste, dont on a dit qu’"il a raconté la Palestine en poésie". Il a représenté mon premier contact avec la poésie "contemporaine", plus directe et plus accessible que la poésie classique qu’on apprend à l’école". Une poésie polémique ? "Mahmoud Darvich fut un militant de l’OLP dont le génie fut de faire évoluer son écriture vers des thèmes universels. C’est le poète arabe le plus lu dans le monde ; de son vivant, il a connu une immense popularité, par le contenu de ses poèmes mais aussi par sa façon de les dire. Ce qui rend ma tâche très lourde pour le spectacle de vendredi, mais je dois simplement me dire que Mahmoud Darwich est inimitable "

Comment Taha Adnan voit-il l’avenir de l’"intégration" de la communauté maghrébine et plus largement musulmane à Bruxelles ? "Je n’aime pas le mot "intégration", je préfère le mot "reconnaissance". Nous avons à travailler ensemble sur le "commun", c’est-à-dire l’universel, et là, l’art et, par extension, le culturel sont essentiels. La culture, c’est l’investissement pour l’espoir : elle seule peut combattre les préjugés et échapper aux simplismes."

Festival Moussem, Bruxelles, jusqu’au 4 décembre - www.moussem.be

Concert Moneim Adwan, avec le Concerto Soave et Maria Cristina Kiehr, le 2 décembre à la Bijloke, Gand - www.debijloke.be

29/11/2010

Source : Lalibre.be

Le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohamed Ameur, a annoncé, vendredi soir à Montréal, que l'inauguration de "Dar Al Maghrib" (La Maison du Maroc) à Montréal, qui sera le premier centre culturel marocain en Amérique du Nord, est prévue pour 2011.

"Le futur centre culturel de Montréal, qui profitera à une communauté marocaine au Canada de quelque 120.000 âmes, fait partie d'une série de projets culturels initiés par le Maroc à travers le monde", a-t-il précisé lors d'une rencontre avec la communauté marocaine établie dans ce pays.

L'objectif de ce centre est d'accompagner l'intégration des nouvelles générations originaires du Royaume, a rappelé le ministre, lors de cet événement organisé par le Congrès des Marocains du Canada, Section grand Montréal, en partenariat avec l'Association communautaire marocaine du Québec (AFAK) et l'Association des femmes marocaines professionnelles et chefs d'entreprises du Canada (AFEMPAC).

Il a également insisté sur le rôle des espaces de référence interculturel, d'échange et de rencontres intercommunautaires qui "sont les lieux idoines pour faciliter l'intégration des MRE dans la société d'accueil".

Après avoir souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, M. Ameur a salué le rôle des MRE dans "le soutien des associations marocaines actives dans la société d'accueil en vue d'asseoir des partenariats bénéfiques et fructueux dans tous les domaines d'activité", en particulier sociale et culturelle, à même de relever les défis et enjeux auxquels font face les membres de cette communauté.

Lors de cette réunion, rehaussée par la participation notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et la consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, les participants ont débattu de plusieurs sujets se rapportant notamment à leur rôle dans la dynamique de développement lancée dans le Royaume, à leur intégration dans le pays d'accueil et au rôle qu'ils peuvent jouer dans la diffusion des valeurs de tolérance et de coexistence.

27/11/10

Source : MAP

Les enfants mineurs des ressortissants marocains à l'étranger seront exonérés des frais des passeports biométriques à partir de janvier prochain, a annoncé le ministre délégué chargé de la communauté marocaine à l'étranger, M. Mohammed Ameur, lors d'une rencontre à Montréal avec la diaspora marocaine établie au Canada.

Lors de cette rencontre, rehaussée par la présence notamment de l'ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, et la consule générale du Royaume à Montréal, Mme Souriya Otmani, le ministre a souligné la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI entoure les membres de la communauté marocaine à l'étranger, soulignant que le gouvernement marocain ne cesse d'intensifier ses efforts pour aider la communauté de l'étranger et lui permettre de conserver ses liens avec le pays d'origine.

Bien que cette décision coûte à l'Etat un manque à gagner de quelque 700 millions de dirhams, a indiqué le ministre, cette initiative, selon lui, vise à aider et à créer des conditions favorables pour la communauté des immigrants en visite durant les vacances, de manière à renforcer leur sentiment d'appartenance nationale et maintenir de fortes relations avec leurs familles au Maroc.

28/11/10

Source : MAP

Les travaux d'une rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences canado-marocaines, prévu au printemps 2011 au Maroc, se sont ouverts, samedi à Montréal.

Cet événement, organisé conjointement par le ministère chargé de la Communauté marocaine résidant à l'étranger et l'ambassade du Maroc au Canada, en collaboration avec le Réseau des compétences canado-marocaines, ambitionne d'élaborer un plan d'action en vue d'associer ces compétences aux efforts de développement au Maroc.

La rencontre, qui s'articule autour de plusieurs thématiques (agricoles, industrielles, scientifiques politiques et environnementales), connait la participation de représentants des départements de l'Agriculture, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l'Energie et de l'Environnement, de l'Industrie et des Nouvelles technologies.

27/11/10

Source : MAP

Un portail dédié aux compétences marocaines au Canada (www.fcmcanada.org ) verra bientôt le jour, a-t-on annoncé samedi à Montréal, dans le cadre de la rencontre préparatoire du Forum économique et de coopération des compétences canado-marocaines, prévu en mai prochain à Rabat.

Conçu pour être une passerelle de communication entre les professionnels d'ici et d'ailleurs, le site, qui sera mis la semaine prochaine à la disposition des personnes concernées, permettra aux utilisateurs de partager des informations, en toute sécurité, et de créer une communauté Internet qui renforcera le poids des MRE dans les questions politiques, économiques et sociales au Maroc et dans leurs pays d'accueil, a confié à la MAP, M Mostapha Chafi, de la compagnie chargé du projet.

Après avoir présenté le portail aux participants lors de cette rencontre préparatoire du Forum, M. Chafi a expliqué que cette initiative consistera à "connecter (via ce portail) les MRE entre eux et avec le monde économique marocain".

"Il s'agira de créer les conditions optimales pour la mise en place de réseaux et de réactiver le portail, après l'insertion des recommandations de cette rencontre des compétences maroco-canadiennes, comme support dédié à la mise en relation entre l'offre (du marché) et la demande (des MRE)", a-t-il ajouté lors de cette rencontre rehaussée par la présence notamment du ministre délégué chargé de la communauté marocaine résidant à l'étranger, M. Mohamed Ameur, et de Mmes Nouzha Chekrouni et Souriya Otmani, respectivement, ambassadeur du Maroc au Canada et consule générale à Montréal.

28/11/10

Source : MAP

Le président du Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME), Driss El Yazami donnera, lundi à Agadir, une conférence sur: "les migrations marocaines: mutations et enjeux", dans le cadre du lancement d'un master sur la migration et le développement à la Faculté des lettres de l'Université Ibn Zohr.

Cette intervention s'inscrit dans le cadre du "partenariat institutionnel et scientifique unissant le CCME et l'Université Ibn-Zohr" qui a permis le lancement de cette formation, indique un communiqué de l'Observatoire régional des migrations espace et société (ORMES) relevant de la Faculté des lettres d'Agadir.

Il sera procédé, par la même occasion, à l'inauguration d'un centre de documentation sur les migrations à cette faculté, précise la même source.

Selon le comité de pilotage du master "Migration et le développement durable", près de 700 candidats marocains et étrangers ont postulé cette année pour les 30 places disponibles dans le cadre de cette formation.

27/11/10

Source : Aujourd'hui le Maroc

Le Conseil de la communauté marocaine à l'étranger (CCME) et le Collectif des abattoirs de Casablanca organisent, lundi prochain à Casablanca, une projection, en avant-première, du film-documentaire musical "Tagnawittude".

Le film, de la réalisatrice franco-maroco-algérienne, Rahma Benhamou El Madani, traite de l'histoire de la musique Gnawa présente au Maghreb depuis plusieurs siècles et transmise aux jeunes générations, indique vendredi un communiqué du CCME.

A travers des personnages, entre autres, le film montre l'apport des jeunes groupes de musique pour faire connaître la musique Gnawa dans d'autres pays, notamment en France, en contribuant ainsi à "fusionner" l'histoire de cette musique à celle occidentale, selon le communique.

Ce film-documentaire a été tourné en France à Paris, Roubaix et Grenoble, en Algérie à Alger et Sidi Bel Abbès et au Maroc à Essaouira, Marrakech et Tamaslouht.

La projection du film sera suivie d'un débat avec la réalisatrice.

26/11/10

Source : MAP

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

Les entretiens du symposium

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