jeudi 18 avril 2024 01:57
Deux dispositions du fichier "ELOI", destiné à lutter contre l'immigration clandestine en France, ont été déclarées invalides mercredi par le Conseil d'Etat qui avait déjà rejeté auparavant une première mouture de ce texte, controversé, pour des raisons de forme.

Ce texte qui prévoit un fichage automatisé des étrangers en instance d'expulsion, de ceux qui les hébergent et des personnes qui leur rendent visite en centre de rétention, avait fait l'objet début 2008 d'un recours déposé par plusieurs associations de défense des droits de migrants, dont SOS Racisme, la Ligue des Droits de l'Homme (LDH) et la Cimade.

Elles dénonçaient la profonde atteinte à "la protection des données personnelles, en prévoyant d'enregistrer et de conserver des informations qui ne sont pas strictement nécessaires à la poursuite d'objectifs légitimes".

Les deux dispositions censurées concernent d'ailleurs la conservation de certaines données pendant trois ans, une durée jugée "excessive" par le Conseil d'Etat, et l'enregistrement du numéro d'identification (AGDREF) obtenu lors d'une demande d'un titre de séjour.

Le Conseil d'Etat, plus haute juridiction administrative française, a par ailleurs rejeté les autres réserves des associations sur le recueil du nom, prénom et âge des enfants, et celles concernant la finalité statistique des données.

Commentant cette décision, favorablement accueillie par les associations, le ministre français de l'immigration Eric Besson a souligné que l'annulation de seulement deux dispositions du fichier ELOI "ne remet pas en question sa mise en oeuvre".

"Un texte complémentaire sera préparé prochainement, afin de répondre à ces deux demandes, et notamment de fixer une nouvelle durée de conservation des données inférieure à 3 ans", a-t-il fait savoir dans un communiqué.

La première mouture de ce texte, rejetée en mars 2007 pour des raisons de forme, incluait non seulement les étrangers "faisant l'objet d'une mesure d'éloignement" (d'où le nom du fichier ELOI), mais potentiellement tous les sans-papiers, ainsi que les personnes en contact régulier avec eux, dont les membres d'associations.

Source : MAP

Publié le 31.12.2009
La création du Conseil économique et social (CES), qui a franchi, mardi, la première étape de la procédure législative, avec l'adoption à l'unanimité du projet de loi organique y afférent par la Chambre des conseillers, constitue un nouveau jalon dans le processus de consolidation et de parachèvement des institutions constitutionnelles du Royaume.

Ce projet, qui comprend 39 articles, vise la mise en place d'un cadre juridique qui définit les attributions du Conseil, sa composition, son organisation et son mode de gestion et ce, conformément aux dispositions de la Constitution.

La mise sur pied de ce Conseil s'inscrit dans le cadre des chantiers d'envergure concernant les institutions du pays et de la poursuite de la politique de concertation prônée par le Maroc dans différents domaines et pour laquelle le Royaume a créé plusieurs institutions consultatives ayant contribué à conférer davantage de visibilité et à prendre les décisions appropriées.

Outre ses prérogatives d'ordre consultatif, le Conseil constitue également une instance constitutionnelle indépendante en matière d'expertise et de maitrise des grandes questions liées au développement. Elle représente aussi un mécanisme de veille, d'accompagnement et de modernisation.

En vertu de l'article 2 de son projet de loi, le Conseil est un organe consultatif qui a compétence pour émettre des avis pour le gouvernement, la Chambre des représentants et la Chambre des conseillers. Le Conseil est également habilité à analyser et à assurer le suivi de la conjoncture économique et sociale nationale, régionale et internationale et donne son avis sur les grandes orientations de l'économie nationale.

Cette nouvelle structure est appelée, de même, à favoriser les concertations et la coopération entre les groupes socio-économiques, à contribuer à l'élaboration d'une charte sociale et à émettre des propositions dans les différents domaines économique, social, culturel et environnemental.

Dans une déclaration à la MAP, après l'adoption dudit projet par la Chambre des conseillers, le président du Groupe fédéral de l'unité et de la démocratie, M. Abdelhamid Fatihi a souligné de cette institution constitutionnelle, bien qu'elle soit consultative, s'intéresse aux catégories socio-économiques et professionnelles.

M. Fatihi a indiqué que "leur préoccupation en tant que syndicat" demeure l'élaboration d'une charte sociale au diapason des attentes de larges franges de la population marocaine, notamment les catégories précaires et à revenu limité, ainsi que la classe ouvrière, estimant que le Conseil doit être érigé en espace pour discuter des grandes questions intéressant cette catégorie.

Pour sa part, le président du Groupe istiqlalien de l'Unité et de l'Egalitarisme, M. Mohamed El Ansari a déclaré que le Conseil, dont la création était tant attendue, jouera un rôle d'avant-garde en tant qu'organe consultatif auprès des pouvoirs législatif et exécutif.

Il a émis l'espoir de voir ce Conseil devenir une institution efficiente, eu égard à sa composition et sa représentativité de toutes les catégories économiques et sociales, outre les syndicats.

M. Ansari a, en outre, évoqué les amendements introduits au projet de loi visant à réduire de 3 à 2 mois, puis à 20 jours (en cas d'urgence) le délai imparti au Conseil pour émettre son avis sur les projets, propositions et questions qui lui étaient soumis.

De son côté, M. Ahmed Touizi, membre du Groupe Authenticité et Modernité a souligné que les attentes de son groupe sont "très grandes" d'autant plus que le Conseil regroupe des cadres et des compétences de haut niveau.

M. Touizi a également mis l'accent sur l'importance des attributions et de la mission consultative dont est investi le Conseil, précisant que cette nouvelle institution est appelée à émettre des avis sur les projets et propositions de loi relatives, entre autres, aux domaines économiques et de la formation.

Aux termes du projet de loi, le président du CES est nommé par Dahir et compte 99 membres qui y siègeront pour un mandat de 5 ans renouvelable une seule fois.

Dans Son discours prononcé à l'occasion de l'ouverture de la première session de la troisième année législative, SM le Roi Mohammed VI avait souligné que "Notre objectif est de voir émerger un Conseil économique et social constituant un modèle marocain en la matière et, qui, par la qualité de ses avis consultatifs, s'affirme comme une instance constitutionnelle d'expertise et de savoir-faire, pour les questions majeures de développement concernant la nation".

"C'est pourquoi l'efficacité et la crédibilité du Conseil resteront tributaires d'une composition rationalisée comprenant des experts et des opérateurs à la compétence avérée et reconnue dans les domaines de développement. De même, sa composition plurielle implique qu'il soit représentatif des forces vives et productives de la nation, notamment les organisations socio-économiques et professionnelles, et les structures associatives qualifiées. Il doit, en outre, compter en son sein une présence appropriée de la femme", avait indiqué le Souverain.

Source : MAP

Publié le 31.12.2009

Rabat - Nouvelles culturelles du Maroc

mercredi, 30 décembre 2009 08:33

Un hommage sera rendu au journaliste écrivain Abdeljabbar Sehimi le 31 décembre à la bibliothèque nationale de Rabat.

Cet hommage s'inscrit dans le cadre du programme du festival national de la lecture organisé du 24 au 31 décembre à Rabat et dans d'autres villes du Royaume.

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L'association humanitaire sans frontières, le forum des jeunes marocains pour le troisième millénaires et l'institut national pour la jeunesse et la démocratie organisent, du 3 au 9 janvier prochain, le 2ème forum de la jeunesse pour l'échange culturel maroco-canadien.

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La 11ème édition du festival national du film de Tanger, qui aura lieu du 23 au 30 janvier prochain, sera marquée par l'organisation de deux concours sur le long et le court métrage, a annoncé le centre cinématographique marocain.

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L'association Acchourouk pour la culture, le sport et le tourisme de Meknès organisera, du 19 au 21 février prochain, la 7ème rencontre nationale de la Nouvelle sous le thème " les niveaux de la narration de la nouvelle ".

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Le Master des études littéraires et culturelles au Maroc a organisé récemment à Casablanca une table-ronde sur " la littérature marocaine et la recherche scientifique".

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Mohammedia - Trois courts métrages ont été primés à la clôture de la première rencontre sur le film pédagogique, qui s'est ouverte, samedi, sous le thème "le film éducatif, un instrument pour éduquer le comportement civil et soutenir l'école du succès".

Cette rencontre a été marquée par la projection de 8 courts métrages réalisés par des élèves et des enseignants.

Source : MAP

Publié le 30.12.2009

L'attaquant international marocain de Bordeaux (1ère division française), Marouane Chamakh s'est adjugé le Ballon d'Or du meilleur footballeur marocain de l'année 2009, au terme du sondage effectué par "Al-Mountakhab", avec la participation de 27 cadres techniques marocains et 12.000 visiteurs du site web du bi- hebdomadaire sportif.

Chamakh, qui a pris la troisième place lors du vote du Lion d'Or récompensant le meilleur footballeur africain, a récolté 152 points, devançant les joueurs de l'AS FAR, Issam Erraki (82 pts) et de l'Ittihad de Jeddah saoudien, Hicham Aboucharouane (48 pts).

Il s'agit de la deuxième consécration de Chamakh en tant que meilleur footballeur marocain, après celle de 2004.


Le classement :

1. Marouane Chamakh (Bordeaux/FRA) 152 points.

2. Issam Erraki (AS FAR) 82 pts.

3. Hicham Aboucharouane (Ittihad Jeddah/KSA) 48 pts.

4. Mounir Hamdaoui (AZ Alkmaar/NED) 34 pts.

5. Nadir Miaghri (Wydad Casablanca) 26 pts.

6. Mbarek Boussoufa (Anderlecht/BEL) 22 pts.

7. Omar Najdi (Raja Casablanca) 20 pts.

8. Reda Ryahi (Difaa El Jadida) 18 pts.

Source : MAP

Publié le 30.12.2009
La Royal Air Maroc (RAM) a établi une nouvelle politique tarifaire fixant à 1.290 dh TTC le tarif moyen des vols intérieurs aller-retour, a indiqué mardi le ministre de l'Equipement et des Transports, M. Karim Ghellab.

En réponse à une question sur "la hausse des prix des billets d'avion" à la chambre des conseillers, M. Ghellab a souligné que la RAM a mis en place un programme global visant à améliorer le rendement des liaisons aériennes intérieures, à répondre aux besoins des passagers et à les encourager à se déplacer en avion.

La RAM s'engage, dans le cadre du contrat-programme qui sera signé entre l'Etat et la compagnie, à commercialiser 30 à 50 % des sièges sur chaque vol pour un prix ne dépassant pas 1.000 dh TTC le billet aller-retour, a-t-il précisé dans sa réponse lue en son nom par le secrétaire d'Etat chargé de l'Artisanat, M. Anis Birou.

Le programme de la RAM prévoit de mettre à la disposition de sa clientèle de nouveaux appareils, d'opter pour des horaires convenables aux usagers et de multiplier le nombre des vols, a-t-il indiqué, rappelant que ce programme, entré en vigueur depuis cet été, a permis de couvrir toutes les régions du Royaume avec 155 vols par semaine. L'hiver 2009/2010 connaîtra 156 vols intérieures hebdomadaires, dont 22 vers les provinces du Sud, a-t-il fait savoir.

Source : MAP

Publié le 30.12.2009
Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'UMA a décidé de mettre en place une commission d'experts chargée de formuler des propositions pour la création d'un groupement économique maghrébin.

Le conseil a également examiné, au terme des travaux de la 29-ème session du conseil des ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), les moyens de création d'une zone maghrébine de libre échange et appelé le groupe en charge de cette question d'activer l'élaboration du projet de convention relatif à cette zone pour le soumettre au comité ministériel maghrébin chargé de l'économie, des finances lors de la prochaine session.

Le conseil a également suivi le rapport présenté par le secrétaire général de l'UMA , M. Habib Benyahia dans lequel il a exposé le bilan des activités de l'Union durant l'exercice 2009.

Dans le même cadre, le conseil a examiné les travaux des commissions ministérielles dans les domaines de la sécurité alimentaire, l'économie, les finances, les infrastructures et les ressources humaines.

Les ministres maghrébins ont signé le Procès verbal des réunions de la 29-ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union du Maghreb arabe (UMA).

La délégation marocaine, conduite par M. Taib Fassi Fihri, est composée notamment de l'inspecteur général du ministère, l'ambassadeur Mohamed Azeroual et du chef de division UMA au ministère M. Lahcen Sael.

Source : MAP

Publié le 30.12.2009
La valorisation du statut des cadres et personnels issus de l'immigration et la question de l'intégration dans son rapport avec le marché de travail ont suscité un débat houleux le long d'une année au Canada et alimenté la polémique sur les moyens de mettre fin au "gaspillage de talents et de compétences" et d'accompagner les travailleurs étrangers dans leur recherche d'emploi.

Pour répondre aux exigences de l'économie du 21ème siècle, le Canada a opté, même en période de crise économique mondiale, pour une politique de migration déclarée à la quête d'une main-d'oeuvre étrangère très qualifiée, l'objectif étant d'augmenter la capacité concurrentielle axée sur le savoir et les compétences de la population.

Les autorités canadiennes ont toujours appelé à ce que les villes et les collectivités nationales qui peuvent attirer les personnes les plus talentueuses, y compris les migrants hautement qualifiés, doivent mettre en avant des opportunités d'investissement en matière de ressources humaines en vue de maintenir une économie forte.

Le gouvernement canadien a veillé à ce que les travailleurs étrangers qualifiés occupent des emplois intéressants et productifs, en agissant sur plusieurs créneaux, notamment la mise à jour des compétences de la main-d'oeuvre de telle sorte que les travailleurs formés à l'étranger puissent participer pleinement au marché du travail et s'intégrer au sein de la société canadienne.

Croissance nette de la main-d'oeuvre liée à l'immigration

Durant la dernière décennie, 70 % de la croissance nette de la main-d'oeuvre canadienne est attribuée à l'immigration récente. Parmi les plus grandes communautés immigrantes, il y a les Marocains, les Algériens, les Tunisiens, les Chinois, les Ukrainiens, les Italiens et les Haïtiens.

"Même si d'autres pays ont réduit leurs niveaux d'immigration pour faire face à court terme à la conjoncture économique difficile à l'échelle mondiale, le gouvernement canadien maintient ses niveaux d'immigration pour répondre aux besoins économiques à moyen et à long terme du pays", a déclaré récemment le ministre fédéral de l'immigration et de la Citoyenneté Jason Kenney.

Le ministre a également affirmé que "le Canada compte accueillir entre 240 000 et 265 000 nouveaux résidents permanents en 2010, soit le même nombre d'immigrants que les dernières années", ajoutant que "le plan de 2010 met l'accent sur l'immigration économique afin de soutenir l'économie du Canada pendant et après la reprise économique actuelle ".

Selon des chercheurs canadiens, en tout état de cause, un grand nombre d'immigrants qualifiés ne sont pas capables de décrocher un emploi dans leur domaine, malgré le fait qu'ils possèdent plus de qualifications que leurs prédecesseurs en arrivant au Canada. Il leur faut en outre plus de temps pour rattraper leurs semblables canadiens dont les revenus sont plus élevés.

Dans le but d'améliorer l'intégration au marché du travail et dans la société des travailleurs formés à l'étranger, les autorités compétentes ont mis en oeuvre des mesures de soutien, notamment l'accélération de l'évaluation et de la reconnaissance des titres de compétences étrangers et la mise en place de cours de langue de niveau avancé et de projets d'aide à la transition vers le marché du travail.

Un "cadre pancanadien pour l'évaluation et la reconnaissance des titres de compétences étrangers", présenté récemment par la ministre des ressources humaines, Diane Finley, doit permettre à plusieurs groupes professionnels, des mécaniciens aux architectes, en passant par les pharmaciens, d'obtenir rapidement une décision.

Le plan qui doit entrer en vigueur dans un an, s'insère dans la stratégie d'immigration du Canada qui vise à attirer "la main d'oeuvre la mieux instruite, la plus compétente et la plus souple du monde".

Les professions d'architecte, de mécanicien, de vérificateur financier et comptable, de technicien de laboratoire médical, d'ergothérapeute, de pharmacien, de physiothérapeute et d'infirmière diplômée sont les professions prioritaires qui pourront bénéficier de ces mesures.

Fait surprenant, les médecins et les enseignants, eux, ne devraient pas figurer dans ce plan avant la fin de 2012.

Devant le Comité permanent de la citoyenneté et de l'immigration de la Chambre des communes, le ministre fédéral de l'immigration, M. Jason Kenney avait déploré que la profession médicale "se montre réticente à être partie prenante au plan, malgré la pénurie de médecins observée au pays".

La reconnaissance des titres de compétences étrangers face à une lourdeur des procédures

La lourdeur des procédures actuelles conduit de nombreux immigrés diplômés à accepter des emplois de simple chauffeur de taxi ou de manutentionnaire. Les pertes que subit l'économie du pays en raison de la non-utilisation de ses compétences atteindraient plusieurs milliards de dollars par an, selon les autorités canadiennes.

Parmi ces compétences, figurent les membres de la communauté marocaine établis au Canada estimés à quelque 65.000 âmes et qui opèrent dans des domaines variés tels l'enseignement et la recherche, la restauration et l'hôtellerie, les affaires, les transports et la fonction publique.

Ils résident pour environ 90 % dans la province francophone du Québec, dont 60 % dans la région de Montréal métropolitain. Près de 87 % des Marocains de plus de 15 ans résidant au Canada sont diplômés, dont plus du tiers de nveau universitaire supérieur.

Selon l'Institut fédéral de la Statistique du Canada, six immigrés sur dix travaillent dans un domaine qui n'était pas le leur dans leur pays d'origine et 42 % d'entre eux ont un niveau de formation plus élevé que les exigences normales de leurs postes au Canada, contre 28 % des travailleurs nés dans ce pays.

Plus de 1,1 million de travailleurs de 25 à 54 ans titulaires d'un diplôme universitaire occupaient, en 2008, des professions dont les exigences normales étaient tout au plus un diplôme d'études collégiales ou une formation d'apprenti.

Au cours du deuxième trimestre de 2009, la population canadienne, estimée à 33 739 900, a affiché une croissance de 121.200 (+0,36 %). Cette augmentation a été principalement attribuée au solde de migration internationale, qui a atteint 84.800, soit le deuxième nombre le plus élevé pour un deuxième trimestre depuis 1972.

La sensibilisation de la population à l'apport positif des immigrants dans la société est une approche louable, mais il faut aussi convaincre les employeurs de les embaucher à des postes à la mesure de leur compétence. En attendant, dénicher un emploi au Canada quand on vient d'ailleurs, ce n'est pas une sinécure quant bien même on est qualifié.

Source : MAP

Publié le 29.12.2009


Pour les Musulmans de France, l'année 2009 aura été porteuse de grands acquis pour une meilleure reconnaissance de leur culte mais aussi de profondes préoccupations suscitées par des dérapages qui ont remis au devant de la scène les craintes de la montée de l'islamophobie.

Si l'année écoulée a été marquée par une prise de conscience grandissante au niveau institutionnel de la place qu'occupe l'islam en tant que deuxième religion en France, la seconde moitié de l'année a été décevante pour les Musulmans de l'Hexagone au vu de la recrudescence des actes de profanation qui ont visé des mosquées et des carrés musulmans ainsi que des différents signes du repli populaire, voire d'islamophobie.

Au cours de l'année 2009, les constructions de mosquées se sont accélérées en France, avec des projets de grande mosquée à Marseille, Strasbourg, Saint-Etienne, Nantes, Paris, Tours, Saint-Denis, Cergy-Pontoise, sans parler des petits lieux de culte, dont on dénombre une dizaine, ce qui ne manquera pas d'assurer l'encadrement religieux des 5 millions de musulmans de l'Hexagone.

Pour la communauté musulmane de Marseille, le 6 novembre 2009 a été un jour historique, puisqu'il symbolise la concrétisation d'un rêve qu'ils ont tant attendu : la remise du permis de construire de la Grande mosquée de cette
métropole française.

Cet édifice sera le premier acte concret en hommage à la communauté musulmane de Marseille, puisque, rappelons-le, plusieurs projets de grande mosquée avaient vu le jour depuis 1937, mais aucun n'a pu aboutir.

Si la Grande mosquée de Marseille attend encore le début des travaux de sa construction en avril 2010, celle de Strasbourg a d'ores et déjà bien franchi une étape très avancée après la pose de sa coupole, le jour même de l'Aïd Al-Adha, un édifice qui pèse 18 tonnes et culminera à 20 m de hauteur.

A Saint-Etienne, par ailleurs, la Grande mosquée est presque achevée et son inauguration est prévue au printemps 2010, pour le plus grand bonheur des Musulmans de la région. Cet édifice de 1.400 m2 a bénéficié d'un don de SM le Roi Mohammed VI dédié à sa décoration aux couleurs du Maroc.

Outre la construction de mosquées, les acquis en termes de services rendus à la communauté prennent de plus en plus forme, que ce soit en matière de la normalisation de l'abattage rituel, du foisonnement des produits alimentaires "halal" ou de lŒaménagement de cimetières ou carrés musulmans.

Mais ces acquis ne pouvaient voir le jour sans la mobilisation des Musulmans de l'Hexagone, avec à leur tête le Conseil français du culte musulman (CFCM) qui a gagné en crédibilité et se positionne de plus en plus comme un interlocuteur respecté jouissant de la confiance de l'Etat et des différentes composantes de la communauté musulmane.

Il faut souligner aussi le rôle d'avant-garde joué par certains élus français locaux, car derrière chaque projet de mosquée qui se concrétise, il y a un soutien infaillible de maires ou de présidents de région éclairés et conscients du besoin des Musulmans de pratiquer leur culte dans la dignité.

2009 a été également marquée par la transmission en direct sur une chaîne de télévision publique (France 2) de la prière de l'Aïd Al-Fitr, une première en France qui ne manquera pas d'être rééditée.

Cette année a été durement ressentie par les Musulmans de France qui se sentent autant visés par les débats, toujours en cours, sur l'identité nationale (française) et le burqa (voile intégral), que désemparés face à la recrudescence des actes de profanation visant leurs lieux de culte ou leurs sites funéraires.

En effet, si la question du burqa n'interpelle pas les Musulmans du fait que le port de ce «voile intégral» est une pratique ultra minoritaire, car ne concernant que près de 2.000 femmes en France, celle de l'identité nationale les propulse au devant de la scène, après que le débat sur cette question a pris une tournure regrettable.

Des dérapages tendant à remettre en cause la "francité" des Français de confession musulmane ont été enregistrés, surtout depuis le référendum suisse, fin novembre, interdisant les minarets.

La "votation" hélvétique semble avoir donné un exutoire aux porte-voix de l'extrême droite français qui se sont mobilisé localement contre les minarets en France, de même qu'elle a servi à libérer les velléités islamophobes de certains groupes racistes.

C'est ainsi qu'une mosquée de Castres (sud) a été profanée, dans la nuit du 14 décembre, par des inconnus qui ont inscrit des propos xénophobes sur ses
murs, un acte qui a été largement condamné par les forces vives de la nation française.

Deux mois auparavant, une mosquée à Tarbes (Sud-Ouest) a été, elle aussi, profanée par des inscriptions répugnantes, acte suivi en moins d'une semaine par la profanation au cimetière de Mont-Joie Saint-Martin (nord-ouest), de huit tombes de soldats marocains morts pour la libération de la France durant la Seconde guerre mondiale, suscitant une vaste vague d'indignation. Le président Nicolas Sarkozy avait alors condamné avec la plus grande fermeté cet acte "raciste particulièrement odieux".

Saisi le 23 décembre par le CFCM au sujet de la stigmatisation des musulmans et des "dérapages qui ont jalonné les débats sur l'identité nationale
et le voile intégral", le chef de l'Etat français a réaffirmé "sa détermination à faire en sorte que les musulmans de France jouissent des mêmes droits que tous les autres citoyens", a indiqué le président du Conseil, Mohamed Moussaoui.

M. Sarkozy devrait se rendre prochainement au cimetière militaire Notre-Dame De Lorette, à Arras (nord), pour honorer la mémoire des soldats musulmans morts pour la France, une visite qui devrait donner un "signal fort"
en direction des musulmans de l'Hexagone et apaiser les esprits à la veille du nouvel an.

Source : MAP

Publié le 29.12.2009


Avec ses traditions d'hospitalité, son patrimoine traduisant sa riche histoire, Marrakech a conforté en 2009 sa vocation de carrefour international d'échange d'idées, doublée d'un renom touristique.

La place de choix qu'occupe cette cité millénaire en tant que locomotive du tourisme national et destination incontournable du tourisme d'affaires n'est pas un simple fruit du hasard, mais le produit d'une politique volontariste menée, depuis des années, par les pouvoir publics et largement soutenue par les grands efforts de toutes les composantes de la société, notamment les élus locaux et acteurs de la société civile.

Un tel rayonnement se justifie aussi par l'ensemble des potentialités que recèle la cité ocre, notamment d'un point de vue historique et culturel mais également par la diversité et l'authenticité des sites naturels que regorge son arrière- pays à savoir la province d'Al Haouz, avec sa station de ski, ses vallées, lacs et réserves naturelles.

Cela tient, en outre, à la proximité de la cité des sept saints d'autres stations touristiques balnéaires, notamment Agadir, Safi, Essaouira et El Jadida, mais aussi à l'abondance et à la diversité des structures d'accueil, de villégiature et de distraction, dont dispose cette ville et qui répondent parfaitement aux standards mondiaux les plus stricts en termes de sécurité et de confort.

Selon des statistiques du Conseil Régional du Tourisme (CRT) de Marrakech, 135 hôtels classés sont déjà opérationnels, outre 700 riads classés, offrant une capacité litière totale de 42.000 lits, sans compter les hôtels non classés, les riads et les appartements meublés qui représentent une part non négligeable de cette infrastructure d'hébergement.

En dépit de la récession mondiale, Marrakech continue de connaître un boom hôtelier et touristique sans précédent, et pour preuve la cité ocre vit, chaque année, au rythme de l'ouverture de 10 nouveaux hôtels classés en moyenne, ce qui correspond à une capacité d'accueil de 5.000 lits/ans, à un moment où les professionnels tablent sur une capacité litière dépassant largement les 65.000 lits à l'horizon 2012.

Le nombre des arrivées dans les hôtels classés de la ville a atteint 1.346.385 touristes à fin octobre dernier, ce qui a généré quelque 4.674.447 nuitées durant la même période.

Ce grand succès a valu à la cité ocre d'être choisie pour abriter, durant l'année 2009, nombre d'événements phares aussi bien politiques, économiques, scientifiques, sportifs, culturels et sociaux entre autres, des événements qui confirment, encore une fois, cette tendance de Marrakech mais également la capacité du Royaume a excellé, comme à l'accoutumée, en matière d'organisation des grandes manifestations.

C'est dans ce cadre que Marrakech a été du 16 au 20 décembre au rendez-vous avec la 5ème édition du Forum Africain des Collectivités Locales "Africités", une rencontre continentale, placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, qui a connu la participation de 34 ministres africains de l'Intérieur et de la Décentralisation et plus de 3.600 acteurs du développement local issus de 72 pays du monde dont 47 pays africains.

Auparavant, Marrakech a célébré en grande pompe, du 4 au 12 décembre courant, le cinéma mondial dans sa diversité culturelle et artistique, en abritant sur son sol, le Festival International du Film à Marrakech (FIFM) qui a soufflé cette année sa neuvième bougie, en présence de stars mondiales du 7ème art.

A l'initiative du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger (CCME), les "Marocaines d'Ici et d'Ailleurs", 400 au total, ont choisi, elles aussi, la cité ocre pour tenir, les 18 et 19 décembre courant, leur 2ème rencontre, sous le thème "Féminisation de la migration : dynamiques internationales et spécificités marocaines".

Un mois auparavant (2 et 3 novembre), la ville accueillait la 6ème édition du Forum Pour l'Avenir (FPA), co-présidée avec l'Italie, en sa qualité de président du G8 au titre de l'année en cours. Cette édition a connu la participation d'une palette de sommités parmi des ministres des affaires étrangères des pays de la région du Moyen-Orient élargi et l'Afrique du Nord (BMENA) et ceux du G8.

Autre événement de taille que Marrakech a eu le mérite d'abriter les 22 et 23 novembre a été la Conférence ministérielle de l'Initiative MENA-OCDE, qui a réunit une palette de sommités des mondes de la politique et de l'économie ainsi que des acteurs de la société civile.

Plus de 2.400 participants venant de plus d'une centaine de pays ont participé au 26ème Congrès mondial de la population qui s'est tenu du 27 septembre au 2 octobre à Marrakech, à l'initiative de l'Organisation Internationale de l'Etude Scientifique sur la Population (UIESP) et le Haut Commissariat au Plan.

Quelque 1.500 experts, spécialistes, scientifiques, responsables et industriels du secteur avicole issus de plus de 80 pays ont participé du 9 au 12 novembre dernier à Marrakech, au 16ème Congrès de l'Association Mondiale de Pathologie Aviaire, un événement organisé pour la première fois au Maroc et pour la deuxième fois en terre africaine (l'Egypte).

Les 29 et 30 octobre dernier, quelque 300 responsables et experts intervenant dans les partenariats public/privé en matière d'infrastructure du transport ont participé à un forum africain sur les infrastructures, initié sous le thème "développer et renforcer les PPP dans les infrastructures de transport".

Marrakech a eu l'honneur d'abriter aussi les 14 et 15 novembre dernier le 4-ème Congrès sur la liberté économique dans le monde arabe, organisé par l'Institut Fraser et la Fondation des recherches internationales, en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la liberté et le Centre des jeunes dirigeants d'entreprises (CJD).

Près de 1.000 experts et chercheurs en psychologie du sport représentant 50 pays, se sont réunis du 19 au 21 juin à Marrakech dans le cadre du 12ème Congrès Mondial de la Psychologie de Sport, un événement organisé pour la première fois dans un pays arabe et africain.

Aux côtés de ces événements phares et d'autres, Marrakech abrite, annuellement, une série d'événements tel que le Marathon international de Marrakech, le Festival international du Rire, le festival international de la magie, le festival national des arts populaires (FNAP), le festival international de la Salsa, outre une série de Salons professionnels, dont le "Morocan Travel Market " (MTM - Salon professionnel du Tourisme).

Source : MAP

Publié le 29.12.2009
Les étudiants africains au Maroc ont exprimé, lors d'un colloque lundi à Mohammedia, leur soutien à l'intégrité territoriale du Royaume et à l'Initiative d'autonomie des provinces du Sud.

Dans une déclaration à la MAP, le recteur de la Faculté de Droit de Mohammedia, M. Mhamed Dasser, a indiqué que cette rencontre, tenue sous le thème "L'opinion des étudiants africains à propos de l'intégrité territoriale du Maroc", intervient à la demande de ces étudiants qui ont insisté pour exprimer leur point de vue soutenant la marocanité du Sahara et le transmettre à leurs compatriotes dans leurs pays d'origine.

Intervenant à cette occasion, M. Rachid Mati, un étudiant nigérian, a souligné l'importance que revêt le thème de la marocanité du Sahara pour les membres de la Confédération des étudiants africains au Maroc, réaffirmant la souveraineté du Maroc sur l'ensemble de son territoire depuis des centaines d'années.

En dépit des complots ourdis par le colonisateur, le Maroc a réussi à transcender cette écueil à travers la proposition d'autonomie élargie des provinces du Sud, accueillie favorablement par la communauté internationale, particulièrement en Afrique, a-t-il rappelé.

L'initiative marocaine d'autonomie a démasqué les mauvaises intentions des autres parties impliquées dans ce conflit, qui rejettent toute solution politique négociée, a-t-il relevé, appelant à appuyer ce projet à travers notamment l'organisation de rencontres d'information et la création de comités africains de solidarité soutenant l'intégrité territoriale du Maroc.

Pour sa part, Sidi Mahmoud Wangara (Mali) a salué l'initiative marocaine d'autonomie qui a bénéficié du consensus de toutes les composantes politiques et sociales du Maroc et qui puise sa force et ses fondements de la légalité internationale garantissant tous les droits à la population sahraouie dans le cadre de la souveraineté nationale du Maroc.

Amadou Sao (Guinée) a, de son côté, fait état de la place privilégiée qu'occupe le Maroc dans le continent africain, soulignant que le Royaume est l'un des pays ayant lutté contre le colonialisme en Afrique.

Il a rappelé dans ce cadre que Feu SM Hassan II a réussi, à travers la glorieuse Marche Verte, à libérer les provinces du Sud, soulignant que cette Marche est un événement inédit, dans la mesure où il a permis la libération pacifique d'un territoire sous occupation.

La Marche Verte, à laquelle avaient participé 350.000 volontaires, dont des Africains, a eu un impact positif sur les peuples du continent africain et du monde islamique, a indiqué M. Amadou.

D'autres intervenants africains ont réitéré leur soutien à l'intégrité territoriale du Maroc, exprimant leur engagement à faire connaître auprès des instances diplomatiques de leur pays, le bien fondé de la cause nationale première du Royaume.

Source : MAP

Publié le 29.12.2009

SG au JT de 2m: spécial programmation de la journée internationale des migrants

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