Le conseil consultatif des résidents étrangers de Strasbourg sera officiellement installé ce samedi, sous le patronage du secrétaire général du Conseil de l’Europe, Terry Davis. C’est une nouvelle mouture d’une première expérience menée entre 1993 et 2001, quand la mairie était à gauche, et qui avait été interrompue par la précédente municipalité.
Le conseil consultatif des résidents étrangers (CCRE) version 2009 réactivé  avec le retour de Roland Ries (PS) est composé de trois collèges installés pour  trois ans. Le premier compte 40 personnes et respecte la parité hommes-femmes.  Il est issu d’un tirage au sort parmi les 155 résidents étrangers hors Union  européenne – privés de droit de vote aux élections locales – qui se sont portés  volontaires à titre individuel et bénévole. Ce collège est composé de 14  personnes provenant du Maghreb, 9 d’Afrique sub-saharienne, 6 de Turquie, 3  d’Amérique, 4 d’Asie, du Proche et de Moyen-Orient et 4 d’Europe de l’Est. Le  deuxième collège comprend des représentants d’associations « se référant ou  référées à l’immigration ». Le troisième et dernier collège regroupe cinq  associations « de solidarité et d’accès au droit identifiées » actives à  Strasbourg : Casas, la Cimade, le Clapest, Parole sans frontière et  Thémis.
L’organisation du CCRE prévoit au moins deux assemblées plénières par  an, ainsi qu’un travail de gestion et de coordination mené par un bureau de  treize membres élus pour trois ans au sein des collèges 1 et 2. Le bureau  désigne un porte-parole. Il définit également les axes de travail des  différentes commissions mises en place au sein du CCRE.
Le CCRE, a l’image  des conseils de quartiers récemment mis en place, rend des avis consultatifs. Il  peut être saisi par le maire concernant des projets en cours d’étude, ou  s’auto-saisir d’un sujet en lien avec ses thématiques d’intervention : l’accès  au droit, la prévention des discriminations, la lutte contre les préjugés, la  valorisation des enjeux de mémoire et la promotion de la diversité culturelle.  « L’objectif est de faire de chaque résident strasbourgeois, quelle que soit sa  nationalité, un citoyen ou une citoyenne à part entière », affirme la  municipalité, qui souhaite promouvoir la notion de « citoyenneté de résidence ».  Le CCRE devra lui donner du corps.
Source : http://www.libestrasbourg.fr/



 






 
		