Dans une allocution prononcée en son nom par le secrétaire général du ministère de la Justice, M. Mohamed Lididi, à l’ouverture du séminaire international sur la réforme du pouvoir judiciaire au Maroc, le ministre a rappelé que SM le Roi a souligné, dans Son discours prononcé le 20 août dernier, la nécessité d’initier un dialogue national et d’approfondir le débat sur la réforme de la justice afin d’aboutir à des résultats en harmonie avec les spécificités marocaines et la pratique internationale.
M. Naciri a, en outre, indiqué que son département, qui a mis en place un plan de réforme ayant permis d’élargir les concertations, a écouté plusieurs acteurs, s’est penché sur différentes expériences et a pris connaissance des traités internationaux en la matière.
Le ministre a souligné que son département a veillé à ne pas reproduire des expériences, importer des programmes ou copier des modèles, mais s’est attelé à ce que la réforme de la justice soit en harmonie avec les spécificités marocaines, le patrimoine culturel et les expériences accumulées sur le plan juridique, ainsi qu’avec les bonnes pratiques ancrées dans la société et les exigences de la transition et du changement répondant aux aspirations nationales.
M. Naciri s’est félicité du processus et de la méthodologie de réforme qui procède d’une démarche participative, conformément à la volonté de SM le Roi, et ce, dans le cadre d’un chantier national impliquant toutes les composantes de la société et englobant divers domaines afin de cerner les dysfonctionnements et mettre à niveau la justice.
Il a précisé que les objectifs recherchés par son département à travers la concertation ont été atteints, notant que la participation était importante et empreinte d’un esprit de responsabilité, de sincérité, de transparence et de franchise, ce qui traduit la forte volonté de tous d’enrichir le chantier de réforme.
SM le Roi, a rappelé le ministre, avait tracé dans Son discours prononcé le 20 août, les grandes lignes de la réforme qui requiert des mesures d’ordre législatif et organisationnel, des changements de comportements et la modernisation des méthodes de travail. Il a indiqué que le discours royal constitue une feuille de route pour ce chantier de réforme.
Organisée par le réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme et la Commission internationale des juristes, cette rencontre de deux jours s’articule autour de thèmes sur la consolidation des garanties de l’indépendance du pouvoir judiciaire, la réforme du cadre normatif, la réforme du Conseil supérieur de la magistrature, la moralisation du pouvoir judicaire et la réforme du ministère public.
Ont pris part à cette rencontre, le président du Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH), M. Ahmed Herzenni, l’ancien ministre de la Justice, M. Idrissi Alami Machichi, le président du Conseil de la Communauté marocaine à l’étranger (CCME), M. Driss El Yazami, Mme Amina Bouayach, vice-présidente de la Fédération internationale des droits de l’homme et Michel Tubiana, représentant les organisateurs de la rencontre.
Source : MAP
Publié le 23.01.2010
