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Home»Archives du CCME»Médias et migration

Agadez : les autoroutes de La contrebande de berlines de luxe génère des retombées financières élevées

Médias et migration 25 octobre 2016
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Les véhicules 4X4 n’arrêteront jamais leurs va-et-vient incessants entre Agadez Dirkou et la ville de Sebha, grande oasis de 150.000 habitants dans le sud Libyen, capitale de la région historique du Fezzan et du district de Sebha.

Située à 660 km au sud de Tripoli, en plein milieu du désert Libyque et a plus de 1000 Kms d’Agadez. Depuis la chute de Mouammar Kadhafi cette ville est devenue aujourd’hui une plaque tournante de tous les Business ‘’transsaharien et un lieu de passage des milliers de migrants que des passeurs transportent toutes les semaines principalement à partir d’Agadez et des pays de toute l’Afrique de l’ouest » . 

Les 4×4 Toyota Hilux blancs parcourent à toute vitesse en tout temps et en toute saison les ‘’autoroutes’’ du désert saharien libyen et nigérien où à travers les plaines de sable du sud de la Libye, et le nord nigérien l’on peut distinguer, dépassant de leurs toits, les silhouettes de migrants subsahariens dont les visages sont voilés de Teghoulmoust seul protection contre le soleil et les tempêtes de sable ,ce genre de trafic n’étant plus une activité clandestine facilement contrôlable sur cet itinéraire du Sahara. 

Depuis la ‘’révolution’’ les postes de contrôle frontaliers libyens sont vides, tous comme les bureaux de police, de contrôle d’identité et des services d’immigration longtemps désertés depuis la débâcle des forces de sécurité de Mouammar Kadhafi en 2011. 

Un passeur affirme ‘’ Ils n’arriveront jamais à contrôler cette frontière-là. Rien ne changera. Ce sera toujours comme ça. Nous venons du désert, et nous connaissons ce terrain’’. 

Et pourtant avec les nouvelles dispositions prises par les autorités nigériennes et libyennes grâce à l’appui de certains Etats européens ce passeur tout comme ses semblables évitent aujourd’hui les postes-frontières et les points de contrôle en faisant des détours tout au long de la route de 600 km qui conduit vers la plaque tournante du trafic en Libye : la zone de non-droit située dans la ville méridional de Sabha. 

Longtemps négligé voire marginalisé du fait de l’importance accordée aux seuls trafics de migrants, d’armes et de stupéfiants, la contrebande de voitures connaît, depuis la révolution, une expansion considérable. Mal perçue, cette nouvelle forme de ‘’Business’’ ou d’activité criminelle se manifeste par le vol et l’exportation de voitures de luxe vers Agadez d’où les produits alimentent de grands marchés des pays africains où ce délit est devenu plus lucratif. Le trafic de voitures volées est une activité dont le marché illégal rapporte des milliards de FCFA aux réseaux mafieux transsahariens. 

Au regard de l’importance accrue que prend ce trafic illicite de voitures et de ses retombées financières importantes de jeunes arabes, Toubou, Touaregs se sont très vites lancés dans cette activité pour s’adapter à une certaine réalité de la mondialisation. Ils sont devenus les maîtres du désert maillon indispensable du flux migratoire tant des milliers de jeunes africains attirés par l’eldorado européen via Sebha, Tripoli, tant pour le marché de l’automobile à travers un réseau transsaharien spécialisé dans le trafic de voitures volées, essentiellement des voitures « tout terrain » et des voitures de fabrication sud coréennes écoulées vers des repaires de gangs terroristes dans le sud désertique de la Libye. 

La contrebande de voitures volées étant un marché comme un autre et qui obéit aux lois de l’offre et de la demande, il y a rien d’étonnant qu’il prospère dans cette partie du Sahara et de l’Afrique au regard surtout des prix très abordables des véhicules sur les marchés. 

Bien qu’étant Toubou du Niger, A.B affirme que la majorité du trafic qui a lieu entre Dirkou et Sebha était le fait de Toubous de Libye. Mais laisse-t-il entendre, la plupart des passeurs et transporteurs alternent trafic de migrants et de voitures, drogues et cigarettes. Le tarif du transport par Toyota Pick-Up d’Agadez-Sebha étant de 150.000 FCFA par personne et par véhicule, une seule traversée avec 31 migrants (environ un magot de 3 millions de FCFA en un seul voyage aller)dans la caisse et d’importantes quantités de cartons de whisky vers la Libye , permet aux transporteurs d’acheter des voitures de luxes dans le sud libyen pour les écouler à Agadez où signe des temps oblige certains ont ouvert des parcs’’ de ventes de voitures neuves. 

Un autre businessman M.K que nous rencontrions au ‘’puits de l’espoir assis en tailleur près d’une Hi- lux type Taliban affirme avoir transporté des milliers de personnes jusqu’en Libye au cours de trois dernières années. Il tient un commerce à Agadez mais reprend chaque lundi la route pour revenir vendredi avec deux ou trois berlines car les retombées financières du nouveau trafic de véhicules sont élevées et comporte moins de risques. 

A partir de Sebha les transporteurs de migrants , les trafiquants de véhicules chargés de produits de contrebande, venant de Libye, les revendeurs de voitures de luxe débarquaient un temps chaque semaine à Dirkou, carrefour commercial important, situé à 40 km de Bilma chef-lieu du département où la crise libyenne a ouvert la voie à un important trafic de véhicules de toutes marques : berlines de luxe, camions et engins de génie civil, qui profite autant aux Kawariens qu’ aux populations d’Agadez. . 
Victimes de tracasseries policières, militaires, de contrôles, dont ils font l’objet les trafiquants de voitures principalement de marque japonaises, coréenne, américaines :Toyota land cruiser V8, Hyundai 4 x 4 sonata, Elantra, Tucson, flambant neufs, sans plaque d’immatriculation, évitent aujourd’hui Dirkou qui fut leur premier « port d’attache » pour regagner Agadez via Latèye, Séguédine ,à 150 km de Dirkou , nouveaux points de départ vers « le puits de l’espoir », point d’arrêt pour de nombreux voyageurs. Le nouveau caravansérail est à 307 km de Dirkou. Des centaine de véhicules de transports de migrants ou tout simplement de revendeurs de véhicules sur les marchés d’Agadez sont stationnés pour la nuit, le temps de réviser, réparer les machines, partager des repas, des contacts etc. 

Le puits de l’espoir où les braquages sont courants fut construit en 2003 sur financement de l’Union Européenne et de la Coopération canadienne. Il est devenu un centre des affaires juste rien de plus car ce puits a depuis tari et le hangar qui le protège sert aux voyageurs d’espace de négoce. 

Les commerçants nigérians vont jusque dans ce désert acheter du tout-venant libyen : voitures, matériel de génie civil, camion… qu’ils écoulent à Kano, Sokoto. A Agadez, le prix d’ une 4X4 Toyota land cruiser V8 toute neuve varie entre 17 et 18 millions de FCFA, les voitures coréenne Hyundai Tucson 4 x 4 , 6 à 7 millions de FCFA, les berlines Sonata 1 à 2 millions de FCFA, Elantra 2 à 3 millions de FCFA etc. .Certains Nigériens n’hésitent pas un seul instant à se procurer ces jouets de luxe. 

Ce rassemblement au puits de ’’l’espoir’’ a lieu tous les jeudis où jusque dans la nuit les véhicules ne font que converger pour l’escale afin de préparer le départ sur Agadez. Tôt le matin ce sont des centaines de voitures qui foncent à une vive allure du ‘’Paris Dakar’’ vers la capitale des Sultans. Mais en dépit de tout, des bandits profitent parfois pour s’emparer de voitures. 

En effet durant ces dernières années, il s’est développé dans le Sahara, un espace transnational d’échange au sein duquel les frontières entre légalité et illégalité, entre commerce, contrebande et migration se brouillent. Ce business organisé autour de la frontière consiste à organiser et assurer le transport de passagers et de biens dans toute la région. 

Avec l’insécurité géopolitique dans le Sahara et le Sahel, cette activité connaît de nouvelles conditions et de nouveaux défis : nouveaux itinéraires, nouveaux acteurs etc. Les activités transfrontalières illicites dans le Sahara répondent non seulement à une certaine idée de la liberté, de l’indépendance qui encourage les jeunes à s’embarquer dans le business mais surtout au regard des opportunités et des facilités offertes en Libye. 

Les Toubou n’alimentent pas seuls ces marchés clandestins : Arabes, Touareg et Toubou sont bien représentés. La guerre libyenne, la crise politique du Mali, et la présence accrue de réseaux djihadistes contrôlant le trafic de drogues et d’armes, n’ont pas entaché le business saharien. Bien au contraire l’insécurité dans le Sahara a rendu tous les trafics florissants surtout pour ce qui concernent la contrebande de voitures. 

Les Toubou ont en effet le vent en poupe contrôlant une large partie du Sud-Est de la Libye, depuis Sebha via Mourzouk jusqu’à Koufra. Mais leur influence s’est aussi répandue dans la partie nord-est du Niger, de Dirkou à Agadez. Ayant acquis un certain pouvoir financier, ils ont mis en place un transfert rapide pour les passagers avec leurs pick-up tout neufs depuis Agadez directement jusqu’à Madama, et plus loin jusqu’à Gatroun et Sebha. On peut ainsi atteindre la Libye en seulement trois jours. 

24/10/2016, Abdoulaye Harouna

Source : ANP

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