Les transferts de fond des migrants ont-ils un impact sur dans l’éducation des enfants marocains? Pour répondre à cette question à la fois simple et complexe, Amal Miftah et Jamal Bouoiyor, respectivement professeurs à l’Université Paris-Dauphine et l’Université de Pau, se sont basés sur une enquête qu’ils ont réalisée dans la région du Souss-Massa-Draa, dans le sud du Royaume.
Les résultats de l’analyse parlent d’eux-mêmes : les flux financiers ont un effet positif, notamment sur la proportion des enfants scolarisés au sein des ménages migrants car ces derniers sont moins nombreux à cumuler emploi et scolarité que les enfants des ménages sans migrants.