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Anouar Kbibech : « Le CFCM doit être plus à l’écoute de la jeunesse musulmane de France »

Médias et migration 30 juin 2015
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À compter du 1er juillet, Anouar Kbibech est le nouveau président du Conseil Français du culte musulman (CFCM). Il se dit déterminé à « transmettre la culture du résultat » à l’organisme créé en 2003, mais aussi à le réformer pour répondre aux critiques qu’il essuie. Interview.

Le 1er juillet, il prendra la tête du Conseil Français du Culte Musulman (CFCM). Son style discret et mesuré tranche avec celui, plus direct, de son prédécesseur, Dalil Boubakeur. Né à Meknes, Anouar Kbibech, 53 ans, a fait ses armes aux Ponts et Chaussées à Paris. Aujourd’hui ingénieur en téléphonie mobile, il est surtout le fondateur du Rassemblement des musulmans de France, la fédération qui s’impose comme majoritaire au CFCM avec 25 élus au Conseil d’administration.

Alors que le gouvernement socialiste a enclenché une grande réforme de l’islam de France, rarement le CFCM, créé en 2003 par Nicolas Sarkozy, n’avait été aussi visé par les critiques. Tandis que certains appellent à sa marginalisation, d’autres dénoncent un organisme déconnecté des Français musulmans. Pour Jeune Afrique, Anouar Kbibech répond à ses détracteurs.

Jeune Afrique : 12 ans après sa création, quel bilan tirez-vous aujourd’hui de l’action du CFCM ?

Anouar Kbibech : Malgré le manque de moyens sur les plans humain et financier, des avancées concrètes ont été réalisées. Parmi elles, l’accélération de la construction de mosquées. La mise en place du CFCM et des CRCM [Conseils régionaux du culte musulman] a permis de rassurer beaucoup de maires. Pour eux, le CFCM est une garantie de sérieux et de faisabilité des projets de construction de mosquées. Il s’assoit autour de la table aux côtés des associations pour soutenir leurs démarches. Sur la structuration des aumôneries, un aumônier national a été désigné sur proposition du CFCM puis nommé par le gouvernement. Sur le plan pratique, le CFCM a avancé sur l’organisation de l’Aïd, la gestion des abattoirs avec les mairies, les services vétérinaires et la police. Par exemple, nous avons obtenu la réservation d’abattoirs pendant les trois jours de l’Aïd. Nous organisons la réservation des moutons, l’accueil des fidèles, tout en nous assurant que tout se déroule dans le respect des règles sanitaires et de sécurité. Et chaque année, nous réalisons des réunions de bilan national avec le ministère de l’Agriculture…

Aux dernières élections, en 2013, seules 900 mosquées ont participé au scrutin sur les 2 520 lieux de culte musulmans du territoire national. Comment interprétez-vous cette abstention ?

Effectivement le taux d’inscription des mosquées aux élections est faible, mais aujourd’hui, dans un certain nombre d’élections politiques, régionales, départementales ou européennes, le taux d’abstention est élevé et ce n’est pas pour autant que le résultat des élections est invalidé. Cela dit, le CFCM n’a pas suffisamment communiqué sur ses réalisations pour le bien de la communauté et pour le bien de l’intégration du culte musulman au sein de la société française. Il n’a pas assez valorisé ses actions. Un certain nombre de mosquées, en conséquence, ne comprennent pas le CFCM.

Est-ce aussi de la défiance ?

Non je ne crois pas. Je pense qu’il y a un vrai travail de pédagogie à réaliser pour faire comprendre aux musulmans ce que peut leur apporter le CFCM afin de mobiliser davantage de lieux de culte lors des élections. Il y a le savoir-faire et le faire savoir. Le savoir-faire existe, et pour preuve, nous avons avancé sur un certain nombre de dossiers. En revanche, le faire savoir n’est pas développé. Le CFCM a un site internet, publie de nombreux communiqués de presse mais n’est pas du tout présent sur les réseaux sociaux, ni sur les plateaux de télévision…

Sa création par Nicolas Sarkozy vous a valu l’étiquette d’être une organisation « imposée par le haut ». Que pensez-vous de cette réputation ?

Le ministère de l’Intérieur a joué un rôle de facilitateur au début. Dans tous les cas, on n’avait pas le choix. L’un des objectifs du CFCM était de réunir l’ensemble des sensibilités de l’islam de France. Je pense que si on avait laissé les fédérations musulmanes s’organiser toutes seules, elles n’y seraient malheureusement jamais arrivées. Effectivement, la composition du premier bureau a été discutée, mais cela a duré deux ans, et de nouvelles élections ont été réalisées en 2005. Ce péché originel de la création du CFCM, aujourd’hui, est du passé. Mais un certain nombre de membres actifs de la communauté musulmane continuent à ressortir en permanence cette question des origines du CFCM en dénonçant un organisme imposé par le ministère de l’Intérieur. Or, ces mêmes personnes qui crient à l’ingérence du politique dans le CFCM ont accouru place Beauvau le 15 juin dernier, lorsqu’elles ont été invitées par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. Ce qu’elles reprochaient au CFCM en 2003, elles le pratiquent en 2015.

L’Union des organisations islamiques de France (UOIF) dénonce l’influence des pays étrangers. Vous êtes fondateur du Rassemblement des musulmans d France (RMF), réputé proche du Maroc…

Au moment de la création du RMF en 2006, nous sommes allés à la recherche de partenariats afin de répondre aux besoins criants de la communauté, notamment en termes d’imams. Il faut reconnaître que le ministère des Habbous et des Affaires islamiques du royaume du Maroc était dans une démarche d’écoute des besoins des musulmans à travers le monde…

Comment s’est matérialisé ce soutien du Maroc ?

Nous avons réussi à mettre en place un partenariat tripartite entre le RMF, Rabat et Paris afin de faire venir des imams marocains, et débloquer la construction de lieux de culte financé par le royaume. C’est de cette manière que s’est construite cette image d’un RMF « de sensibilité marocaine ». C’est d’ailleurs une image que nous revendiquons. Je crois qu’il faut sortir de cette hypocrisie. Les chrétiens n’ont, eux, aucun de mal à déclarer leur attachement au Vatican, qui se trouve hors de France. Le fait que les musulmans essaient de trouver des solutions à leurs besoins en se tournant vers des pays musulmans, dans la mesure où l’État français ne peut financer les cultes, est plutôt une bonne chose. Je ne vois pas pourquoi personne ne trouve rien à redire lorsque le Qatar finance le PSG, et dès qu’une mosquée lève des fonds dans un pays musulman, on trouve ça étonnant.

Vos liens avec le Maroc ne perpétuent-ils pas les vieilles rivalités nationalistes entre Maroc et Algérie ?

Depuis sa création en 2006, le RMF est sorti majoritaire à chaque élection. Cela ne nous a pas empêché de voter pour Boubakeur, qui est de sensibilité algérienne. Aujourd’hui plus que jamais, il y a une telle concorde au sein du CFCM qu’une personne d’origine marocaine peut prendre la tête de l’institution avec derrière elle toutes les sensibilités de l’islam réunies en son sein. Depuis 2013 et l’affaire de Chems Eddine Hafiz [le RMF s’était opposé à la candidature de l’avocat algérien en fustigeant ses liens avec le Polisario, ndlr], nous travaillons ensemble sans problème. Ces antagonismes sont derrière nous. La passation de pouvoir s’est réalisée de manière transparente et apaisée, c’est un signe de maturité du CFCM.

Nous souhaitons créer un conseil théologique dont le rôle serait d’émettre des avis religieux par rapport à ces concepts qui circulent sur les réseaux sociaux.

Selon d’autres critiques, le CFCM serait une institution vieillissante, en rupture avec la nouvelle génération de Français musulmans, qu’en pensez-vous ?

Le CFCM représente les mosquées et est donc ancré dans la réalité de la communauté. Mais cela dit, au niveau des instances du CFCM, les jeune Français musulmans ne sont pas représentés : il n’y pas de convertis, pas de femmes, pas de jeunes. Il faut qu’on arrive à rectifier ce défaut de représentativité.

Comment ?

Parmi les idées que je souhaite mettre en œuvre figure celle de créer des collèges de femmes et de jeunes avec qui le CFCM pourrait travailler afin de renouer le contact et de faire participer la communauté qui ne se retrouve pas dans le CFCM. On doit être au diapason de ce que pense la jeunesse musulmane, être plus à l’écoute de ses attentes.  Lors d’un colloque, nous avions proposé la construction d’un discours alternatif à celui qui circule sur les réseaux sociaux afin de porter la vraie parole de l’islam et l’explication des notions du jihad notamment. Nous souhaitons créer un conseil théologique qui réunirait des oulémas de toute sensibilité, dont le rôle serait d’émettre des avis religieux par rapport à ces concepts qui circulent sur les réseaux sociaux.

Une de vos missions à l’origine était la formation des imams, que le gouvernement socialiste souhaite désormais réformer… Est-ce à dire que le CFCM n’est pas parvenu à gérer convenablement ce dossier ?

Le CFCM s’est attelé à la construction d’une commission dédiée à la formation des imams dès 2003, mais un certain nombre de fédérations musulmanes au sein du CFCM ont créé leurs propres centres de formations. Le RMF est en train d’en construire un à Rennes, les Turcs ont mis en place une université de formation à Strasbourg. Aujourd’hui il manque une harmonisation entre ces différents cursus afin de produire des équivalences, de telle sorte qu’un imam issu de tel ou tel institut ait suivi un tronc commun qui puisse lui donner un titre d’imam agréé en France. Le CFCM intervient également sur le plan de la formation profane, nous envoyons chaque année des imams dans le cadre des diplômes d’État, au sein desquels ils reçoivent des cours d’histoire française, etc. Aujourd’hui, il faut approfondir cette formation théologique en l’harmonisant, et développer cette formation profane.

Le ministre de l’Intérieur a lancé une nouvelle instance de dialogue avec les musulmans. Quelle sera la place du CFCM dans cette grande réforme qui se dessine ?

L’instance de dialogue ne sera pas institutionnalisée, elle n’aura pas de président. C’est un forum d’échange élargi et c’est très bien ainsi. Le CFCM ne représente pas les musulmans de France mais bien les mosquées, donc il est essentiel d’élargir le champ des échanges aux personnalités civiles. L’instance vient en complémentarité du CFCM et non en concurrence.

Le CFCM ne risque-t-il pas d’être marginalisé ?

Ça ne dépend que du CFCM. Il doit être à la hauteur des défis qui lui sont lancés. Il doit démontrer sa capacité à faire émerger des solutions devant les problématiques qui lui sont présentées. C’est ce que j’appelle la culture du résultat. Si le CFCM concrétise des solutions et surtout communique auprès de la société sur ses réalisations, ses succès redoreront le blason du CFCM.

Le voile intégral, lui n’est pas en harmonie avec le contexte maghrébin et encore moins avec le contexte français.

Pourriez-vous d’ailleurs nous expliquer quelle est votre conception personnelle de « l’islam de France », une expression qui fait débat parmi les musulmans…

Dans l’islam il y a les principes immuables, valables en tout temps et en tous lieux, à savoir, les cinq piliers de l’islam. Il y a aussi une partie de variable. Il faut évidemment sauvegarder l’immuable mais sur la partie variable il faut décliner le texte sacré dans le contexte dans lequel on se trouve. Beaucoup de savants musulmans ont adopté leur jurisprudence en fonction du contexte. L’imam Shafi’i, par exemple, est né en Irak à Bagdad où il a produit toute une jurisprudence. Mais quand il a émigré au Caire, le changement du contexte l’a conduit à revoir entièrement cette jurisprudence. Si on fait ce travail d’ijtihad, d’effort intellectuel pour adapter les textes sacrés au contexte français, on s’inscrit alors dans l’islam de France.

Mais bien sûr, dans l’islam de France, il est hors de question de remettre en cause les principes immuables de l’islam. Malheureusement, ceux qui parlent d’islam de France ne font pas cette distinction et pour eux, c’est tout l’islam qu’il faut repenser… L’islam ne peut pas être réformé, la pensée islamique, si. Par exemple, la tenue vestimentaire relève du variable, le voile est une prescription laissée à l’appréciation de chacun. Le voile intégral, lui n’est pas en harmonie avec le contexte maghrébin et encore moins avec le contexte français. C’est ce genre de subtilités qu’il faut prendre en compte pour élaborer les contours de cet islam de France.

29 juin 2015,  Majda Abdellah

Source : jeuneafrique.com

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