Aucune partie ne peut prétendre régler seule les problématiques de la migration, a affirmé, lundi à Rabat, le Secrétaire général du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) Abdellah Boussouf.
M. Boussouf, qui recevait une délégation de marocains résidants aux Etats-Unis en visite dans le Royaume, a mis l’accent sur l’importance de l’approche participative, tant avec les institutions nationales qu’avec les représentants des institutions publiques des pays de résidence, afin de prendre connaissance des problématiques relatives à la migration et d’essayer de leur apporter des réponses.
Il a, à cette occasion, présenté un aperçu sur le Conseil en tant qu’institution consultative chargée d’examiner les questions relatives à la migration marocaine, indique un communiqué du CCME.
M. Boussouf a insisté sur l’interdépendance des questions relatives à la migration qui, pour être cernées dans leur globalité et traitées en profondeur, nécessitent un travail de longue haleine.
Il a rappelé que, depuis la mise en place du CCME, le nombre d’écrits et de recherches en matière de migration est passé de 5 à 200 actuellement, ajoutant que nombre de questions posées aujourd’hui, en Europe plus particulièrement, ont été traitées par le CCME.
De son côté, Abdehamid El Jamri, membre du CCME, a plaidé pour une étude monographique sur la migration marocaine aux Etats-Unis, faisant observer que la visite de cette délégation de MRE établis aux USA a pour objectif de prendre connaissance des missions assignées aux institutions publiques chargées de gérer les questions de la migration.
Ce genre de visites devrait déboucher sur l’élaboration de propositions concrètes présentées par les Marocains résidant à l’étranger et la création d’un tissu permettant de les impliquer dans les divers chantiers du développement en cours dans leur pays d’origine.
Cette rencontre a été émaillée d’un échange sur nombre de questions touchant aux domaines social et économique et à l’investissement, relève le CCME, notant que cette délégation, composée d’universitaires, de chercheurs scientifiques, de journalistes et d’acteurs associatifs, a appelé au renforcement des passerelles d’échange et de contact, ainsi qu’à la mise en place d’une interface avec les MRE désireux d’investir au Maroc.
14 déc. 2015
Source : MAP
