Plus de 153.000 Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont regagné le Maroc via le poste de Bab Sebta depuis le lancement de l’opération « Marhaba 2015 », le 5 juin dernier jusqu’à dimanche soir, selon une source douanière.
Auteur/autrice : Equipe de rédaction
Lancée le 28 juillet dernier à Tanger, la deuxième édition des Séminaires régionaux de l’investissement en faveur des Marocains résidant à l’étranger (MRE), ce poursuit cette semaine avec les étapes de Meknès (8 août), Al Hoceïma (10 août), Nador (11 août), Oujda (12 août) et Kénitra (16 août).
Pour l’historienne Sabine Dullin, la démultiplication actuelle des frontières est à rapprocher de celle des époques impériales.
Va-t-il falloir se réhabituer à passer la douane dans une Europe que l’on croyait ouverte ? A l’heure de la monnaie unique, de Schengen et d’Erasmus, les frontières paraissaient caduques. Pourtant, entre attentats, flux de réfugiés et Brexit, la tendance est au repli national.
Pendant que l’Europe essaie de trouver une solution à la plus grave crise migratoire de son histoire récente, certains artistes contemporains s’approprient du sujet et plusieurs expositions invitent à la réflexion.
Le tissu associatif des Marocains résidant à l’étranger est composé de quelque 2 500 associations. Qu’elles évoluent dans la réalisation d’activités culturelles, religieuses ou encore sportives dans les pays d’accueil, ou qu’elles soient actives dans les projets de développement local du Maroc, elles constituent une véritable richesse pour le pays.
Le Maroc soutient l’enseignement de la langue arabe et la culture nationale à travers l’enseignement institutionnel et parallèle. Des accords intergouvernementaux ont été signés avec la France, l’Espagne et la Belgique. Au total, on dénombre jusque-là 70 000 bénéficiaires.
Création de réseaux géographiques, par corps de métiers, de réseaux des entrepreneurs…, plusieurs actions ont été concrétisées dans le cadre du programme de mobilisation des compétences. Plusieurs organismes nationaux et internationaux sont impliqués.
L’hiver dernier, le Danemark avait attiré l’attention internationale avec l’adoption d’une loi permettant la saisie de biens et d’argent des demandeurs d’asile arrivant dans le pays. Tout réfugié est désormais censé ne pouvoir conserver, au maximum, que l’équivalent de 1.340 euros en liquide, ainsi que les objets ayant « une valeur sentimentale ».
Le gouvernement organise le 9 septembre prochain un forum national devant évaluer la stratégie nationale relative à la migration, une politique mise en oeuvre à l’initiative du roi Mohammed VI.