La Grèce a accepté jeudi l’aide de l’Union européenne pour surveiller ses frontières et gérer l’afflux de milliers de migrants, écartant ainsi la menace d’une éventuelle suspension de l’espace Schengen.
Auteur/autrice : Equipe de rédaction
Au lendemain des attentats du 13 novembre, François Hollande avait annoncé cette mesure pour les binationaux nés Français, au grand dam d’une partie de la gauche.
L’exécutif veut modifier la Constitution pour étendre l’application de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français. L’idée embarrasse à gauche, d’autant qu’elle est défendue par la droite et l’extrême droite.
La mort de migrants et de réfugiés tentant d’atteindre les portes de l’Europe par la Méditerranée a mis en évidence les contradictions et la fragilité de l’Europe face aux crises qui touchent le Moyen-Orient et l’Afrique, dans un contexte marqué par une récession économique globale. À travers ses diverses contributions, cet ouvrage rappelle que l’Europe forme, avec la rive sud de la Méditerranée, un espace migratoire régional, où chaque État est pays de départ, d’accueil, de transit, et souvent tout cela à la fois.
La Grèce a nié mercredi que l’UE envisage de l’exclure de la zone de libre circulation Schengen pour sa mauvaise gestion des flux de réfugiés, rejetant vivement des «contre-vérités» relayées selon elle en ce sens par un article du Financial Times.
Le président du Conseil européen, Donald Tusk, dans une interview au Figaro et à cinq autres quotidiens internationaux, recommande à la chancelière allemande de revenir sur sa promesse d’accueillir d’autres réfugiés syriens.
L’UE a signé mercredi un accord avec la Colombie relatif à l’exemption de visa de court séjour, lors d’une cérémonie à Bruxelles en présence du président colombien Juan Manuel Santos et la chef de la diplomatie européenne Federica Mogherini.
L’opération navale Sophia de l’UE, pour lutter contre les réseaux de passeurs en Méditerranée, a permis depuis son lancement de secourir plus de 5.700 migrants et d’arrêter une quarantaine de passeurs présumés, s’est félicité mercredi à Bruxelles son commandant.
Les Afghans qui veulent s’installer en Allemagne pour des raisons uniquement économiques seront renvoyés chez eux, a déclaré mercredi la chancelière Angela Merkel.
La ministre de l’Immigration, Kathleen Weil, a réaffirmé mercredi son ambition d’arrimer l’immigration aux besoins du marché du travail, sans toutefois dévoiler toutes les facettes de sa stratégie.