Chaque matin, à l’aube, Barakat marchait jusqu’à la frontière, sortait son passeport syrien de son sac et le montrait aux agents de police marocains. Et chaque matin, on lui ordonnait sans ménagement de partir.
Auteur/autrice : Equipe de rédaction
Avec l’afflux récent de centaines de milliers de migrants en Europe, les politiques migratoires sont actuellement au cœur des préoccupations des Etats d’Europe et de Méditerranée.
L’Église chrétienne orthodoxe bulgare à laquelle appartient plus de 80% de la population du pays, a appelé le gouvernement à ne plus laisser entrer de migrants musulmans.
Des hommes voulurent franchir des frontières : ces migrations par-delà les frontières ont participé et participent au façonnage du monde.
Depuis le 20 août, sa famille est sans nouvelles. Mohammed Abu Khaled, un Syrien de 64 ans, est l’un des nombreux migrants portés disparus sur la périlleuse route de l’exode vers l’Europe du Nord.
Plus de 15.000 personnes ont manifesté dimanche à Bruxelles en faveur de l’accueil des migrants, réclamant que ceux-ci soient bénéficient d’un meilleur traitement, à l’appel d’organisations de défense des droits de l’homme.
Bien que leur pays soit à l’écart de la principale route balkanique vers l’Europe occidentale, les passeurs bulgares jouent un rôle clé dans les réseaux internationaux qui prospèrent face à la crise migratoire, grâce notamment à leurs passeports européens.
Arrivés au bout de l’Europe en Laponie, à la frontière suédo-finlandaise, des centaines de migrants font demi-tour, rebutés par une Finlande qui leur paraît froide, morne ou même hostile.
Trente-deux migrants subsahariens à bord d’une pirogue ont été secourus au large de l’archipel espagnol des Canaries près du Maroc, signe d’un regain d’affluence sur cette route maritime, ont indiqué vendredi les services de secours espagnols.
Le Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a déclaré samedi que le monde entier avait attendu trop longtemps pour réagir à la crise des réfugiés provoquée par les conflits en Syrie et en d’autres points, même si les pays riches semblent comprendre désormais toute l’ampleur du problème.