Le gouvernement hongrois opte pour la manière forte face à l’afflux sur son sol de migrants passés par la Serbie. Le ministre des affaires étrangères a ainsi annoncé, mercredi 17 juin, la fermeture de sa frontière avec Belgrade et le début de travaux de construction d’une clôture de 4 mètres de haut sur les 175 km de frontière entre les deux pays.
Auteur/autrice : Equipe de rédaction
Le quartier de Deira est situé à une petite dizaine de kilomètres du centre de Dubaï, la ville la plus peuplée et la plus connue des Emirats arabes unis. Ici, rien d’extraordinaire, aucune attraction particulière.
La Hongrie a annoncé mercredi la fermeture de sa frontière avec la Serbie, un nouveau signe de la crise migratoire au lendemain de l’échec des Européens à décider d’une répartition solidaire des réfugiés sur leur territoire. Le Premier ministre serbe a aussitôt réagi en se déclarant « surpris et choqué ».
La police militaire néerlandaise a procédé au renforcement de ses mesures de contrôle au niveau des frontières dans une tentative de faire face aux flux des migrants clandestins.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a estimé mercredi que l’Union europénne était encore « loin d’un accord » sur la prise en charge des migrants.
« La police finira peut-être par me laisser passer à pied », dit Musa, jeune Soudanais en espadrilles, assis avec ses amis sur le parapet de bord de mer, côté italien, à quelques mètres de la France, objectif inaccessible surveillé par les gendarmes.
Le Royaume-Uni va fournir du personnel et du soutien au renseignement italien engagé pour trouver des solutions à la crise migratoire en Europe, a annoncé le Premier ministre britannique David Cameron mercredi à Milan.
Une dose d’humanitaire et une dose d’expulsion : le plan proposé en conseil des ministres, mercredi, par le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, pour répondre aux conséquences en France de la crise migratoire européenne ressemble à un cocktail savamment dosé pour déminer un sujet politiquement explosif. Au risque de fâcher tout le monde…
Après Calais, Paris a ses camps de migrants. Le problème est maintenant assez visible pour que le gouvernement propose un plan ?
Les pays de l’Union européenne ont dépensé 11,3 milliards d’euros depuis 2000 pour renvoyer les migrants illégaux et 1,6 milliard d’euros pour assurer la protection des frontières de l’Europe, révèle une enquête menée par un consortium de journalistes européens publiée jeudi dans 16 pays.