Le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, Nacer Bourita, a affirmé, lundi à Rabat, que la crise humanitaire qui touche les migrants clandestins dans le bassin méditerranéen et dans d’autres régions en Afrique appelle à l’engagement d’une réflexion collective sur les moyens à même de faire face aux dysfonctionnements actuels, notamment ceux en relation avec la protection internationale.
Auteur/autrice : Equipe de rédaction
Ils ont marché à pied et traversé les mers en bateau pour fuir leurs pays en guerre et parvenir en Europe de l’Ouest. En Macédoine, c’est à vélo que les clandestins montent vers la Serbie, dernière étape vers le salut qu’ils espèrent trouver dans l’UE.
L’un se montre assuré avant un départ espéré pour l’Europe, l’autre fait peine à voir de retour de Libye : Ousmane Baldé et Ali Idrisu, deux jeunes migrants, se retrouvent à Agadez, capitale du nord du Niger devenu passage obligé pour clandestins africains.
A combien s’élèvent les transferts des MRE en provenance d’Europe ? L’année dernière, ils étaient estimés à 6,3 milliards de dollars et représentaient 5,9% du PIB.
En manque de moyens, l’aumônerie musulmane ploie sous les fortes attentes de l’Etat pour lutter contre la radicalisation des prisonniers. Le sujet sera, entre autres, au menu du raout organisé ce lundi au ministère de l’Intérieur…Suite
La frontière italienne renoue avec les campements. « Comme du temps des “printemps arabes” ! », se souvient Teresa Maffeis.
Donner l' »espoir » à la jeunesse africaine via le développement est la principale solution pour réduire l’émigration clandestine à destination de la Libye puis de l’Occident, estime Marou Amadou, le ministre de la Justice nigérien.
L’expérience marocaine en matière de migration a été au centre d’entretiens, lundi à Rabat, entre le ministre chargé des Marocains Résidant à l’étranger et des Affaires de la migration, Anis Birou, et la Co-Présidente de l’Alliance 90/Les Verts (Grunen), parti des Verts en Allemagne, Simone Maria Peter, actuellement en visite de travail dans le Royaume.
C’est dans un contexte tendu que le collectif Askavusa nait en 2009, à Lampedusa, en Italie. Le ministre de l’intérieur de l’époque, Roberto Maroni, veut remplacer le centre d’accueil et de premier secours par un centre d’identification et d’expulsion.
C’est une véritable rupture. Une illustration de plus de la radicalisation de la droite républicaine, sous la pression du Front national.