Dans un rapport sur l’islamophobie publié le jeudi 23 avril par l’association Muslims Rights Belgium (MRB), « 696 signalements de discrimination islamophobe ont eu lieu en Belgique francophone en 2014 ».
Auteur/autrice : Equipe de rédaction
L’association Muslims Rights Belgium (MRB) a publié jeudi son troisième rapport annuel sur l’islamophobie. Celui-ci fait état de 696 signalements de discrimination islamophobe en Belgique francophone. Les plaintes, recueillies en ligne, concernent en premier lieu le monde professionnel (183) puis l’enseignement (141). Dans ce dernier secteur, des difficultés d’accès sont signalées et quelques enseignants et préfets sont notamment mis en cause pour des dérives dans leur méthode pédagogique.
Frontex, l’agence européenne chargée de la surveillance des frontières extérieures de l’espace Schengen, a salué vendredi la décision d’augmenter les moyens alloués à l’action en Méditerranée, prise au sommet extraordinaire de l’UE.
Ce jour-là, le colonel Reda Essa était en colère. Le chef des gardes-côtes de Misrata, casquette vissée sur le crâne et collier de lunettes en sautoir, avait convoqué, vendredi 17 avril, la presse locale sur les quais de la cité portuaire de l’Ouest libyen pour dénoncer l’arrogance de l’Italie. La veille au soir, un bâtiment de la marine italienne était intervenu pour subtiliser aux gardes-côtes libyens un chalutier italien – nommé Airone – arraisonné par ses services. Le bateau de pêche, surpris en train de pêcher dans la zone économique exclusive de la Libye, avait été invité à gagner Misrata pour…
En réponse au drame migratoire en mer Méditerranée de dimanche dernier qui a fait 800 morts, les dirigeants de l’Union européenne réunis à Bruxelles ont décidé jeudi soir de tripler – et non de doubler comme cela était initialement envisagé – les moyens financiers des opérations de surveillance maritime en Méditerranée «Triton » pour les côtés italiennes et maltaises, et «Poséidon» pour les côtes grecques. Des actions coordonnées par l’agence européenne de sécurité aux frontières (Frontex) pour accroître les possibilités de sauvetage en mer de migrants.
Depuis quelques jours, on assiste à un soudain branle-bas de combat au sein des gouvernements européens et à Bruxelles. Hier, 800 réfugiés sont morts par noyade au large des côtes libyennes, la semaine dernière, ils étaient 700 dans l’embarcation qui a fait naufrage. « La situation n’est plus tolérable ! » Les États membres et l’Union européenne doivent prendre leurs responsabilités, réagir, agir. Déjà en octobre 2013, le « drame de Lampedusa » avait suscité une vive émotion, sans qu’aucune mesure appropriée ne soit adoptée.
Le ministre de l’Intégration africaine et des ivoiriens de l’extérieur, Ally Coulibaly a révélé que plus de 200 milliards F CFA sont transférés chaque année par la diaspora ivoirienne en Côte d’Ivoire.
Les six ressortissants africains ont été arrêtés à la suite d’une descente des agents de la gendarmerie algérienne. Selon les informations livrées par les services de la gendarmerie nationale à Es-Senia (dans Oran), certains de leurs agents ont mis la main sur ces Africains, de nationalité malienne principalement, dans un logement précaire.
Un drame quotidien délaissé par l’Europe. Au lendemain d’une série de naufrages en Méditerranée, dans lesquels plusieurs centaines de migrants ont perdu la vie, l’émotion et la colère ont saisi associations, médias et personnalités politiques.
Alors que l’Union européenne se réunit jeudi en sommet extraordinaire après les multiples naufrages de ces derniers jours en Méditerranée, l’ONU l’a exhortée à sortir de sa stratégie « minimaliste ».