Le dernier drame de l’immigration en Méditerranée interroge âprement une Italie divisée entre réaction xénophobe, solidaire ou humaniste et responsable. De notre correspondante à Rome.
Auteur/autrice : Equipe de rédaction
Le débat sur le rôle du Maroc dans la lutte contre la migration irrégulière est de nouveau sur la table. L’Europe veut plus d’implication du Royaume ainsi que de ses voisions de la rive Sud de la Méditerranée afin de freiner les flux de migrants. Tel est le cas de l’Autriche qui est en faveur de l’ouverture de centres d’accueil de réfugiés en Afrique du Nord, gérés par des ONG ou de l’Italie qui souhaite impliquer le Maroc et la Tunisie dans les opérations de sauvetage menées en Méditerranée.
L’association Racines vient de lancer le projet Mix City visant à offrir aux migrants subsahariens au Maroc un espace d’expression, à travers les techniques du théâtre de l’opprimé (Halqa Forum), apprend-on mardi auprès de cette Association.
Le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Dayri, a dénoncé mardi « les passeurs de la mort » à l’origine du naufrage dans lequel 800 personnes ont péri en Méditerranée, assurant que les migrants étaient partis de territoires sous contrôle des milices en Libye.
Le nombre de Marocains établis légalement en Espagne, à la date du 1er janvier 2015, est estimé à 749.274 personnes, selon des chiffres publiés, mardi, par l’Institut national de la statistique espagnol (Ine).
Un total de 194.762 Marocains étaient affiliés à la sécurité sociale en Espagne à fin mars dernier, selon des chiffres officiels publiés mardi.
Les travaux de la 8ème conférence sécuritaire « Euro-Afrique » sur l’immigration irrégulière se sont ouverts, mardi à Las Palmas (Iles Canaries), avec la participation de représentants de services de sécurité de plusieurs pays, dont le Maroc.
Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a exhorté mardi les dirigeants de l’Union européenne à aider davantage l’Italie et la Grèce à faire face à la crise des migrants en Méditerranée, et à bien assurer la protection des personnes recueillies.
Seize des survivants du naufrage de dimanche en Méditerranée ont été conduits dans un immense centre d’accueil pour demandeurs d’asile au coeur de la Sicile, où des milliers de rescapés attendent, désoeuvrés, leur visa pour une nouvelle vie.
Le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah, s’est entretenu, mardi, avec une délégation d’élus français d’origine marocaine.