Certains livres évoqués ici sont écrits par des plumes reconnues et déjà maintes fois consacrées, d’autres m’ont paru prometteurs et intéressants, bien qu’ils soient les premiers ouvrages de leurs auteurs. Ceci est un florilège de mes lectures. Quelques oeuvres m’ont procuré du plaisir, m’ont inspiré des idées, m’ont enchanté, m’ont incité à réagir, m’ont poussé à écrire et j’ai voulu les partager avec les lecteurs.
Auteur/autrice : Equipe de rédaction
Diplomates, voyageurs, artistes peintres, écrivains, artisans et populations participent depuis l’antiquité au déploiement des contacts commerciaux et diplomatiques et aux interactions socioculturelles entre le Maroc et l’Europe.
Avec ces Chroniques de la citadelle d’exil, Laâbi nous donne un nouveau témoignage sur la prison : il s’agit cette fois d’un choix de lettres qu’il a écrites pendant les huit années de sa détention.
Maroc, 1980. Le narrateur sort de prison. Sa voix est celle d’un être dédoublé : d’une part celle de l’ancien prisonnier qui garde en lui, inoubliable, le souvenir de l’univers carcéral ; d’autre part, celle du détenu à peine libéré qui retrouve l’espace, la lumière, ses semblables, qui s’étonne, s’émeut et se réinsère peu à peu dans le mouvement du siècle.
Partant de son vécu personnel, Abdellatif Laâbi affronte dans Les Rides du lion une fêlure liée à la condition humaine que l’exil peut, selon les circonstances, engendrer en tout un chacun :
Publié en 1969, en pleine vitalité de la revue souffles dont Laâbi fut la cheville ouvrière, présenté à juste titre comme un livre-manifeste, L’Oïl et la nuit est sans conteste l’un des textes fondateurs qui ont permis à la littérature marocaine de s’affranchir du colonialisme et de s’engager librement dans l’aventure de la modernité.
Dans Le Livre imprévu, Abdellatif Laâbi revient sur ses pas pour s’interroger sur le parcours qui l’a mené de la médina de Fès où il est né et a grandi, à sa vie actuelle, entre Paris et ailleurs, avec en toile de fond cette question lancinante : « Ce Maroc, qu’est-il au juste pour toi ? » Ses recueils de poèmes, ses récits, ses articles ont tenté, durant toute sa vie, d’y répondre, mais « le nœud du problème » est bien celui-là.
« Comme des millions d’hommes et de femmes de par le monde, Nabil Mansouri est porté par le rêve d’immigrer au Canada. Ayant réussi à passer à travers les mailles du processus de sélection, il brade ses biens et s’envole avec sa femme et leurs trois enfants vers le Canada.
Reprenant les contributions au colloque international organisé en 2006 par l’Association des Amis d’Abdelmalek Sayad, cet ouvrage permet de (re)découvrir l’oeuvre de cet immense sociologue, disparu en 1998, ainsi que ses effets et prolongements dans la recherche internationale sur les migrations (Brésil, Turquie, Italie,…).
Tessa et Yamila nous racontent la genèse de leur histoire, comment elles ont mené, chacune à sa manière, leur combat pour l’éligalité des chances, la participation politique et l’affirmation de leurs convictions.