Close Menu
CCME | Études et actualités sur les Marocains du mondeCCME | Études et actualités sur les Marocains du monde
  • Accueil
  • Qui sommes nous
    • CCME
    • Président
    • Secrétaire Général
    • Groupes de travail
  • Actualités
    • Notre Actualité
    • Actualité de l’immigration marocaine
    • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Entretiens
  • Archives du CCME
    • Activités
    • Médias et migration
    • Actualités
  • Ressources
  • Visages de la diaspora
  • Contactez-nous
  • Partager une tribune
  • Accueil
  • Qui sommes nous
    • CCME
    • Président
    • Secrétaire Général
    • Groupes de travail
  • Actualités
    • Notre Actualité
    • Actualité de l’immigration marocaine
    • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Entretiens
  • Archives du CCME
    • Activités
    • Médias et migration
    • Actualités
  • Ressources
  • Visages de la diaspora
  • Contactez-nous
  • Partager une tribune
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn
CCME | Études et actualités sur les Marocains du mondeCCME | Études et actualités sur les Marocains du monde
  • Français
    • العربية
    • English
  • Accueil
  • Qui sommes-nous ?
    • CCME
    • Président
    • Secrétaire Général
    • Groupes de travail
  • Actualités
    • Actualité du CCME
    • Actualité de l’immigration marocaine
    • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Ressources
Podcasts بودكاست Podcasts
  • Spécial SIEL 2025
  • Programmation
  • Axes
    • Voix des amériques
    • Maroc-Belgique: Histoire, Migrations et commémorations
    • Migrations et sciences sociales : où en est la recherche sur les migrations marocaines ?
    • Écritures féminines au maroc et dans l’immigration
  • Rencontres
    • Rencontres et débats
    • Rencontres philosophiques
    • Cinéma une rétrospective des films pionniers du cinéma marocain sur l’émigration/immigration
  • Vient de paraitre
  • Hommages
CCME | Études et actualités sur les Marocains du mondeCCME | Études et actualités sur les Marocains du monde
  • Français
    • العربية
    • English
  • Spécial SIEL 2025
  • Programmation
  • Axes
  • Rencontres
  • Vient de paraitre
  • Hommages
Home»Archives du CCME»Médias et migration

Avec Trump, de jeunes clandestins très américanisés craignent l’expulsion

Médias et migration 29 décembre 2016
Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email WhatsApp Copy Link
Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email WhatsApp Copy Link

Juana et Inès Alejandro avaient deux et trois ans lorsque, l’estomac noué, leur mère les a confiées à des passeurs pour qu’elles puissent franchir la frontière mexicano-américaine.

C’était il y a 17 ans, et il n’y avait aucun retour en arrière possible vers leur petite ville de San Miguel Amatitlán, dans l’Etat très pauvre d’Oaxaca, dans le centre du Mexique. Quelques jours plus tard, la mère récupérait ses filles dans l’Etat américain de l’Arizona. Et les emmenait à New York, retrouver son mari qui y vivait depuis deux ans.

Juana et Inès ont maintenant 19 et 20 ans et étudient au Hostos Community College, une université publique du Bronx où 60% des étudiants sont d’origine hispanique. Et l’accès fin janvier de Donald Trump à la Maison Blanche leur donne des sueurs froides, car elles savent qu’il suffira d’une signature pour qu’elles puissent être expulsées vers le Mexique.

« Je ne dors plus. Je me demande ce qui se passera si je suis renvoyée, comment je vais faire pour m’adapter à Oaxaca, surtout financièrement (…). Il faudrait recommencer à zéro », explique Inès, qui fait des études d’infirmière.

Depuis des années, la famille vit dans l’angoisse d’être découverte et séparée à tout moment. S’interdisant d’aller chez le médecin, sauf en cas d’extrême urgence, de participer à des voyages scolaires ou de retourner au Mexique.

Juana et Inès ont trois frères nés aux Etats-Unis, qui eux sont citoyens américains. Mais les filles et les parents n’ont pas de papiers: la mère prépare des plats mexicains qu’une tante vend dans une gare. Le père aide, et travaille tantôt comme plongeur dans un restaurant, tantôt dans la construction.

Mais en 2013, Juana et Inès ont cru que leur chance était arrivée: elles ont postulé pour le programme DACA créé un an plus tôt par Barack Obama, par un décret court-circuitant le Congrès, qui octroie aux jeunes comme elles un permis de séjour et de travail pour deux ans renouvelables.

« Après tant d’années sans papiers, DACA m’a ouvert plein de portes, je pouvais trouver du travail. Je n’avais plus peur », raconte Juana, étudiante en gestion.

Mais pendant la campagne présidentielle, Donald Trump a promis de mettre fin « immédiatement » au programme DACA. Et même s’il est plus nuancé depuis l’élection, l’incertitude sur l’avenir du programme est totale.

« On va trouver une solution dont tout le monde sera content et fier », a-t-il affirmé dans une récente interview au magazine Time. Ces jeunes « sont arrivés ici enfants, ils ont travaillé ici, sont allés à l’école ici », a-t-il ajouté. « Certains sont de bons étudiants. Certains ont des emplois incroyables. Et ils sont dans une situation de quiproquo totale parce qu’ils ne savent pas ce qui va se passer ».

Des sénateurs démocrates et républicains ont proposé ce mois-ci un projet de loi appelé « Bridge » (« pont »), qui protégerait ces jeunes de l’expulsion pour une durée de trois ans, si le décret DACA était supprimé.
Quelque 1,8 million de jeunes seraient aujourd’hui dans cette situation, selon les associations d’aide aux immigrés: amenés illégalement par leurs parents aux Etats-Unis, ils y ont grandi et sont parfaitement intégrés avec un anglais parfait. Une partie est aujourd’hui inscrite à l’université, et 741.000 d’entre eux bénéficient du programme DACA.

Tous sont dans une situation juridique incertaine, à espérer un miracle. Un miracle incarné par un projet de loi, le « Dream Act », qui leur accorderait la fameuse « carte verte », soit un permis de séjour définitif, mais qui piétine depuis 15 ans au Congrès. D’où le surnom donné à ces jeunes, les « Dreamers » (« Rêveurs »).

« Si le nouveau président était ici, je lui dirais que les immigrants clandestins ne sont pas tous mauvais, que nous n’abandonnerons rien ni personne. Nous ne sommes pas des criminels. Mes parents payent leurs impôts. La majorité d’entre nous sont ici pour devenir meilleurs et profiter d’opportunités que nous n’avons pas dans nos pays », explique Inès.

« Mes parents travaillent dur. Ils ne dorment presque pas la nuit pour nous aider à payer nos études, et nous aussi nous devons travailler. Si DACA s’arrête, même si nous ne sommes pas expulsées, ce sera beaucoup plus difficile de continuer à étudier », ajoute-t-elle.

29 déc 2016

Source : AFP

Related Posts

Tourisme : la hausse des arrivées des Marocains du monde compense la diminution des touristes étrangers

31 janvier 2017

Grèce : trois décès en une semaine dans un camp de migrants insalubre à Lesbos

31 janvier 2017

L’Allemagne dénonce l’existence de « prisons » pour migrants en Libye

31 janvier 2017

La Suède va prolonger les contrôles à ses frontières (ministre)

31 janvier 2017

L’Autriche veut interdire le voile intégral dans les lieux publics

31 janvier 2017

Belgique : Les immigrés sont touchés près de deux fois plus par les discriminations (étude)

31 janvier 2017

Nos dernières actualités

A

L’Agence Universitaire de la Francophonie couronne une thèse sur la migration marocaine

17 juin 2025
Hanane Harrath reçoit Nassira El Moaddem

Et si on rentrait au bled en train

17 juin 2025
New York : le prix Vanguard Award décerné à Hisham Aidi

New York : le prix Vanguard Award décerné à Hisham Aidi

12 juin 2025
Visages de la diaspora: Ahmed Aboutaleb

Ahmed Aboutaleb

11 juin 2025

النشرة الإخبارية

اشترك لتلقي آخر الأخبار

قم بتنزيل تطبيق المجلس

ولا تنس تفعيل الإشعارات للحصول على آخر الأخبار!

Download CCME books for Android
Download CCME books for IOS
Logo CCME
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn

المجلس

  • Qui sommes-nous ?
  • Le Président
  • Le Secrétaire Général
  • Groupes de travail

الأخبار

  • Notre Actualité
  • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Actualité de l’immigration marocaine
موارد
  • Actes de colloques
  • Études
  • Œuvres littéraires
  • Beaux-Livres
  • Revues
اتصل بنا
  • محج الرياض. ش 10 ص.ب 21481 - حي الرياض - الرباط 10000 - المغرب
  • contact@ccme.org.ma
  • +212 5 37 56 71 71 اتصل بنا​

2025 - © المجلس

  • Mentions légales
  • Droit d’accès à l’information
  • Contactez-nous

Newsletter

Subscribe to receive the latest news

Download the CCME app

And don’t forget to activate notifications to receive the latest news!

Download CCME books for IOS
Download CCME books for Android
Logo CCME
Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn
CCME
  • Qui sommes-nous ?
  • Le Président
  • Le Secrétaire Général
  • Groupes de travail
News
  • Notre Actualité
  • Actualité de l’immigration dans le monde
  • Actualité de l’immigration marocaine
Resources
Contact
  • Mahaj Ryad. Imm 10. B.P 21481 - Hay Ryad - Rabat 10 000 - Morocco
  • contact@ccme.org.ma
  • +212 5 37 56 71 71
© 2025 - CCME
  • Mentions légales
  • Droit d’accès à l’information
  • Contactez-nous

Revue de presse

Abonnez-vous pour recevoir notre revue de presse

    Téléchargez l’application CCME

    Et n’oubliez pas d’activer les notifications pour recevoir les dernières actualités!

    Download CCME books for IOS
    Download CCME books for Android
    Logo CCME
    Facebook X (Twitter) Instagram YouTube LinkedIn

    CCME

    • Qui sommes-nous ?
    • Le Président
    • Le Secrétaire Général
    • Groupes de travail

    Actualités

    • Notre Actualité
    • Actualité de l’immigration dans le monde
    • Actualité de l’immigration marocaine

    Ressources

    • Actes de colloques
    • Études
    • Œuvres littéraires
    • Beaux-Livres
    • Revues

    Contact

    • Mahaj Ryad. Imm 10. B.P 21481 - Hay Ryad - Rabat 10 000 - Maroc
    • contact@ccme.org.ma
    • +212 5 37 56 71 71

    © 2025 - CCME

    • Mentions légales
    • Droit d’accès à l’information
    • Contactez-nous

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.