Les chercheurs marocains et étrangers ayant prit part à cette rencontre, initiée par l’Institut Cervantes de Casablanca, en partenariat avec « Casa- Arabe » ont souligné, que malgré l’importance de la présence arabe en Amérique Latine, les études qui lui ont été consacrées sont très insuffisantes.
Intervenant à cette occasion, l’historien marocain Abdelwahad Akmir, également professeur à l’Université Mohammed V de Rabat, a mis l’accent sur l’importance de la migration arabe vers le « nouveau monde », qui s’est développée, principalement, entre les deux dernières décennies du 19è siècle et les années quarante du siècle dernier, précisant que cette migration a impliqué des dizaines de milliers de personnes ayant constitué par la suite des communautés de latino-américains d’origine arabe, socialement très dynamiques.
Cette communauté, a-t-il ajouté, s’est intéressée à tous les domaines et est aujourd’hui très connue dans les domaines politique, des affaires, de la littérature, ou encore de la musique.
De son côté, Mme Silvia Montenegro, docteur es sociologie à l’Université de Rio de Janeiro a mis, notamment, en relief les motivations de la migration arabe en Amérique latine, (socio-économiques au départ et politiques ensuite).
Les participants se sont penchés par la suite sur l’analyse de deux livres publiés récemment sur la présence arabe en Amérique latine : « Histoire d’une émigration » et « Contributions arabes aux identités ibéro-américaines ».
Le premier comporte neuf recherches sur la migration arabe en Amérique latine réalisées par plusieurs auteurs sous la direction du professeur Abdelwahad Akmir, tandis que le second livre une étude sur les contributions des arabo-Latino-Américains dans leurs pays respectifs.
Source : MAP
Publié le 28.01.2010