Il s’agit de 15 recommandations, dégagées des 174 interventions, réalistes et réalisables, et qui peuvent recueillir l’approbation d’un maximum de gouvernements et d’organisations internationales, a fait savoir mardi M. Brahim Fassi Fihri, président de ce think-thank, lors d’un point de presse à Casablanca.
Ces recommandations, techniques et opératoires, sont déclinées en cinq axes dont le premier concerne « La place de l’Afrique dans la gouvernance mondiale » .
Il est ainsi proposé de réfléchir sur « un droit d’ingérence diplomatique » et sur un observatoire permanent pour prévenir les conflits en Afrique, de mettre en place un prélèvement de 0,005 pc sur les transactions financières internationales pour financer le développement et d’élargir la gouvernance économique mondiale pour anticiper les répercussions mondiales des décisions prises.
Pour renforcer les coopérations régionales, il est recommandé de bâtir une meilleure communication pour l’Union pour la Méditerranée (UPM), de tarifier l’usage de l’espace maritime méditerranéen et d’organiser une conférence tripartie (Algérie, Maroc, Tunisie) pour préparer l’abaissement des tarifs douaniers.
Dans le troisième axe qui porte sur la création de coopérations à géométrie variable il est prôné d’ouvrir la coopération subrégionale 5+5 à la Colombie et au Venezuela dans le cadre de la lutte contre les trafics, de créer un partenariat stratégique pour sécuriser la zone sahélo-saharienne et de créer au sud de la méditerranée occidentale un observatoire des pollutions maritimes
Le quatrième ensemble de recommandations ayant trait au « Financement des énergies renouvelables » préconise l’augmentation des incitations financières et fiscales pour promouvoir la production d’énergies renouvelables dans les pays du Sud, l’appropriation par les pays du Sud des technologies de production d’énergies renouvelables et la création d’une haute autorité sur l’eau pour l’élaboration de politiques transfrontalières.
Source : MAP
Publié le 27.01.2010