Lors des travaux de la 1ère rencontre sur les » Dialogues de voisinage dans un monde global « , organisée, jeudi à Casablanca, par la Fondation espagnole Tanja et l’institution espagnole Circulo de Economia (Cercle d’Economie), M. Sijelmassi, qui intervenait dans le cadre d’une séance sur » La
crise globale, perspectives économiques « , a souligné que l’ouverture de ce bureau vise à la proximité, pour se rapprocher encore plus des milieux d’affaires en Espagne.
Rappelant que plus de 1000 entreprises opèrent au Maroc et que les investisseurs espagnols sont de plus en plus intéressés par la place marocaine,
il a estimé que le Maroc est de plus en plus attractif et représente une solution à la crise en Espagne et en Europe, de manière générale.
Pour lui, les entreprises espagnoles peuvent produire beaucoup moins chère au Maroc qu’ailleurs et le Royaume constitue l’alternative pour augmenter
leur part de marché.
Et de passer en revue les opportunités d’affaires offertes par le Maroc dans différents domaines, confortées par sa position stratégique et sa proximité de l’Europe.
M. Sijelmassi a souligné, à ce propos, que l’offre du Maroc, fidèle à sa politique d’ouverture, est compétitive, et le Royaume poursuit les réformes, renforce ses infrastructures et réalise de plus en plus de projets.
Il a également fait part des différents accords de libre échange, signés avec plusieurs pays, en tant qu’atouts supplémentaires de l’économie marocaine au service des investisseurs.
De son côté, M. Said Ibrahimi, directeur général de la Société d’aménagement et de gestion de la future place financière de Casablanca, a donné un aperçu sur ce projet qui sera réalisé dans la zone d’Anfa sur une superficie de 100 Ha.
Après avoir mis en valeur les atouts du Maroc pour drainer davantage d’investissements, M. Ibrahimi a également souligné l’importance de privilégier
le contact direct avec les investisseurs potentiels à l’international.
Pour sa part, M. Manuel Marin, président de la Fondation espagnole Iberdrola, s’est félicité du Statut avancé accordé par l’Union européenne (UE) au Maroc, se déclarant convaincu que le Royaume est en mesure de relever les défis imposés par ce statut en matière de modernisation de la société et d’aller de l’avant dans les réformes entreprises dans les différents domaines.
Quant à la présidente de la Fondation espagnole Tanja, Mme Rosa Canadas, elle a indiqué qu’avec le processus de globalisation, un nouveau schéma d’acteurs économiques globaux est entrain de se définir intégrant des puissances déjà établies ainsi que des puissances émergentes.
Pour ne pas rester en marge de cette nouvelle dynamique, a-t-elle estimé, tous les pays sont obligés de créer de nouveaux espaces et alliances régionales
avec leurs voisins.
La Fondation Tanja et le Cercle d’Economie considèrent que le Maroc et l’Espagne ne doivent pas être indifférents à cette dynamique et doivent approfondir leurs relations dans le but d’avancer vers un espace unique, a-t-elle souligné, ajoutant que les alliances entre les deux pays vont au-delà de ce qu’elles représentent par elles-mêmes confortant plutôt le lien naturel entre le nord de l’Afrique et l’UE.
Mme Canadas a, par ailleurs, procédé à la présentation de sa fondation et du Cercle d’Economie pour indiquer que la fondation, dont le comité d’honneur réunit d’éminentes personnalités marocaines et espagnoles œuvrant à la consolidation des liens multidimensionnels existant entre les deux pays, a été créée en 2007 dans l’objectif de favoriser le dialogue et le développement de projets communs entre le Maroc et l’Espagne.
Le Cercle d’Economie constitue, quant à lui, une institution de référence en Espagne fondée en 1958 à Barcelone pour contribuer à la modernisation du pays et favoriser son rapprochement avec l’Europe.
Le Cercle compte actuellement quelque 1.500 membres, personnalités relevant
du monde entrepreneurial, politique, et académique.
Outre la séance sur » La crise globale, perspectives économiques « , trois autres séances sur les » Réalités, contraintes et opportunités du secteur énergétique « , le » Moyen de favoriser le dialogue entre voisins » et la » Vision économique Espagne-Maroc « , étaient au menu de cette 1ère rencontre qui ambitionne de se tenir chaque année alternativement à Casablanca et à Barcelone, siège du Cercle d’Economie.
Source : MAP
Publié le 08.05.2010