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Comment voient-elles leur pays ?

Médias et migration 10 mai 2011
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Un groupe de jeunes filles d’origine marocaine installées aux Pays-Bas,a participé à un voyage culturel au Maroc, à l’initiative du ministère de la Communauté marocaine résidant à l’étranger. Le Soir échos en a rencontré quelques-unes, pour connaître leurs impressions et leurs attentes du mouvement de réformes. Elles arborent un sourire rayonnant, emportées par le bonheur de se sentir chez soi et de goûter à la chaleur familiale. C’est un beau cadeau qu’a offert le ministère chargé de la communauté marocaine résidant à l’étranger, 32 jeunes femmes d’origine marocaine, établies aux Pays-Bas, pour ce séjour d’une semaine, du 29 avril au 8 mai, dans leur pays natal. Marrakech, Ifrane, Fès, Meknès, Rabat et Casablanca ont été les escales de ce voyage culturel, au cours duquel ces maroco-hollandaises ont joué les touristes en faisant le tour des monuments historiques de chaque ville.

Expliquer à l’entourage qu’on n’est pas «terroriste», devient pour elles un lourd fardeau à porter.

A première vue, rien dans leur look ne montre qu’elles sont imprégnées d’une autre culture que celle de leur origine, arabe et musulmane. D’ailleurs, plusieurs d’entre elles portent le voile, ce n’est que lorsqu’elles commencent à discuter qu’elles attirent très vite l’attention. « Les gens ici ne sont pas habitués à entendre le néerlandais. Ils ne savent pas quelle langue nous parlons. En Hollande, on parle tous le néerlandais et notre deuxième langue, c’est l’anglais. Mais avec nos parents, première génération des Marocains des Pays-Bas, nous ne parlons que le dialecte marocain », explique en parfaite darija Halima Gaddour, une des bénéficiaires de ce voyage. Née à Amsterdam en 1985, elle y effectue actuellement des études en business/économie et donne en même temps des cours, deux fois par semaine, dans une université. Comme elle, le reste de l’équipe appartient à la seconde génération des Marocains de Hollande et est composé de profils très brillants, de jeunes femmes ambitieuses, qui ont toutes atteint un très haut niveau d’instruction.

Ambitieuses et pragmatiques

Le Soir échos a discuté avec six d’entre elles : Halima Gaddour, Asma Ben Ayad, Nora El Jebli, Fatiha Echarrouti, Mariam Boukhoubezae et Leïla Beyyoudh. A leurs côtés, Adil El Hamdani leur accompagnateur, et l’haj Mohamed Seddik Echarrouti, président de la Fondation Ibn Khaldoun à Amsterdam, qui est aux petits soins de tout le groupe. « Au Maroc, on se sent beaucoup mieux, plus libre de disposer de son temps. En Hollande, on est comme télécommandé ! », lance l’haj, originaire d’El Hoceima et établi aux Pays-Bas depuis 41 ans. Toutes les filles hochent la tête en signe d’acquiescement. Fatiha, sa fille, née dans ce pays européen en 1978, est consultante sociale à Amsterdam, où elle est mariée et mère de trois enfants. « J’adore venir au Maroc, j’ai toujours une nostalgie pour mes traditions et mes racines, mais je ne dispose malheureusement pas d’assez de temps pour venir plus souvent », confie-t-elle en ajustant son foulard.

Le Maroc, elle ne le connaissent qu’à travers les vacances d’été, pour leur grande majorité. « Je passe mes vacances presque toujours dans le nord, Tanger et Tétouan, avec le reste de ma famille. J’en profite pour un bain de culture régulier », indique Asma, qui prépare un Master en psychologie et exerce en parallèle, dans un centre de prise en charge d’immigrés souffrant de problèmes psychologiques. Asma, elle aussi mariée mais sans enfant, porte le voile. « Aux Pays-Bas, le voile n’a jamais été un problème, pour moi », dit-elle avant d’être interrompue par Nora, qui ne partage pas vraiment son point de vue : « Ce n’est pas mon cas. Moi, je suis comptable dans une société et mon aspect vestimentaire ne plait pas à tout le monde, mais heureusement qu’en Hollande, c’est la compétence qui s’impose et rien d’autre », souligne cette jeune femme de 33 ans, native elle aussi d’Amsterdam.

Rien dans leur look ne montre qu’elles sont imprégnées d’une autre culture que celle de leur origine, arabe et musulmane.

Pour elles, vivre dans un pays d’accueil a ses bons côtés. « Les Pays-Bas ont réussi leur système éducatif, on impose un minimum d’instruction et un suivi pour encourager les jeunes à apprendre un métier ou à décrocher un diplôme. Une bourse est d’ailleurs octroyée à tout étudiant pour les quatre années d’université, mais s’il ne décroche pas son diplôme, il est obligé de rendre sa bourse », fait remarquer avec satisfaction Asma. « En fait, dès la cinquième année, l’étudiant qui n’a pas réussi doit payer », ajoute Halima. Aux yeux de l’haj Echarrouti, l’école néerlandaise est un véritable modèle, dont l’une des meilleures composantes réside dans le fait de dispenser l’élève du primaire de porter sur son dos de gros livres : « les manuels, c’est l’école qui les donne et qui les garde aussi. Chaque année, les nouveaux sont servis sans avoir à acheter, ni à porter ces fournitures colossales », indique-t-il. « Le talent et les valeurs de chacun sont mis en valeur et c’est une très bonne chose. On est pas obligé de passer par l’université », remarque Mariam, native de Tétouan, employée à la Caisse de protection sociale de la municipalité d’Amsterdam.

A l’éducation qui semble satisfaire ces Marocaines, elles ajoutent également la solidarité que leur témoigne une grande partie des Néerlandais, à chaque occasion, notamment lorsqu’il s’agit du respect de la pratique religieuse.

Dans la ligne de mire…

« Malgré cela, le problème qui subsiste, c’est que dès qu’un attentat est commis, on est tout de suite appelé à nous défendre et à ré-expliquer nos principes», regrette Halima. Dès qu’un attentat ou un crime a lieu aux Pays-Bas, elles prient toutes que ça ne soit pas lié au Maroc, ni aux Marocains. « On se sent surveillées, accusées, contraintes de nous défendre, on est tout le temps sous cette pression », avoue Mariam. Et de préciser que les médias jouent, dans ce cas précis, le mauvais rôle, puisqu’ils colle automatiquement tout acte de ce genre aux communautés étrangères, musulmanes en premier.

Expliquer à l’entourage qu’on n’est pas « terroriste », que l’Islam prône la tolérance et condamne les crimes pareils, devient pour elles un lourd fardeau à porter et une mission indispensable. « Au travail, nous devons expliquer les origines des prières et du Ramadan à nos collègues, et notre nécessité de les respecter », renchérit Halima, pour qui la prudence reste toujours le maître-mot pour la communauté marocaine (ou étrangère). Un perpétuel affrontement idéologique, c’est ce que ressentent ces maroco-hollandaises. « Ce que j’apprécie, en revanche, c’est le grand attachement des Marocains à la religion. C’est une sorte de lien sacré qui nous unit et grâce auquel nous passons un excellent Ramadan aux Pays-Bas. je préfère passer le Ramadan en Hollande plutôt qu’au Maroc, où cette ambiance manque réellement. Je n’ai pas le même sentiment quand je suis dans mon bled durant le Ramadan », révèle Nora.

Le Maroc de demain

Pour elles, qui ont pour la plupart toujours vécu aux Pays-Bas, la comparaison des deux pays est inévitable et estiment que pas grand-chose n’a changé au Maroc. Pour elles, la mutation économique l’emporte sur le tant attendu « changement des mentalités ». « Les lois sont là, mais elles ne sont jamais exécutées », s’insurgent-elles en chœur. « Le fait de fumer dans les lieux publics ne doit plus être admis. Il faut sanctionner le tabagisme passif, parce que c’est un véritable poison ambulant », recommande Leïla Beyyoudh, qui est actuellement étudiante en sciences de la santé aux Etats-unis. Fille du consul du Maroc à Amsterdam, Abderrahim Beyyoudh, Leïla est la moins bavarde du groupe, mais lorsqu’elle prend la parole, c’est une explosion d’énergie qu’elle dégage autour d’elle. Halima réagit en suivant : « Les Pays-Bas ont atteint un degré de libertés exceptionnel.

Qu’elles soient bien ou mal vues, elles n’engagent que la responsabilité de la personne. Ce n’est pas parce que le cannabis se vend au coffee shop du coin que j’irai me droguer ! », affirme-t-elle.

Ces jeunes femmes parlent de responsabilisation, de maturité, mais aussi d’équité des chances. « C’est essentiel pour pouvoir percer, bâtir une carrière. Au Maroc, le piston, le clientélisme et la discrimination continuent de sévir autant qu’avant », s’indignent-elles avant de préciser que les mentalités représentent l’obstacle majeur des réformes. L’haj Eccharouti confesse même que c’est la raison pour laquelle plusieurs MRE ne se décident pas à revenir dans leur pays, malgré leur volonté. « En fait, le Maroc a besoin d’améliorer l’hygiène de ses infrastructures autant que le relationnel, de faire en sorte d’abolir la bureaucratie et de renforcer l’éducation civique des enfants », résume-t-il. « Nous sommes toujours face aux mêmes problèmes : pour un papier administratif, le renouvellement du passeport ou autre, nous ne sommes ni servis, ni accueillis, humainement parlant », déplore Nora.

Deux pays à deux vitesses, ces Marocaines ne veulent pas de traitement de faveur. « Si aux douanes de l’aéroport, on nous recevait avec du respect et un sourire, ce serait l’idéal ! », espère Asma. Les Marocaine des Pays-Bas ont besoin d’une « positive attitude », dans le bon sens du terme. Pour y arriver, selon elles, ce ne sont ni les manifestations, ni les lois, qui feront le Maroc de demain, mais les mentalités !   

10/5/2011, Laila Hallaoui

Source : Le Soir

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