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Home»Archives du CCME»Médias et migration

Darfour : Aïcha El Basri, la Snowden marocaine de l’ONU

Médias et migration 30 avril 2014
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Aïcha El Basri, l’ancienne porte-parole marocaine de la Mission de l’ONU au Darfour (Minuad), dénonce la désinformation et les ratés de cette opération. Et pour appuyer ses dires, elle n’hésite pas à divulguer des milliers de documents internes.

C’est une véritable guerre dans laquelle s’est lancée Aïcha El Basri. Depuis sa démission de son dernier poste au sein du système onusien, en janvier dernier, cette Marocaine de 48 ans n’a plus qu’une obsession : révéler les défaillances de la Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (Minuad). Car selon elle, « le système onusien » entreprend des « manœuvres systématiques et constantes » pour cacher les crimes commis au Darfour et ce jusqu’au niveau du « bureau du secrétaire général ». Elle accuse en outre les Casques bleus de faire preuve de partialité (en faveur du gouvernement de Khartoum) et de ne pas être « un négociateur de paix honnête ».

El Basri a repris ses accusations dans une tribune du quotidien français Le Monde. Mais c’est surtout sa collaboration avec Foreign Policy qui a fait le plus de bruit. Car pour alimenter l’enquête du magazine américain, El Basri a livré des milliers de documents internes de la Minuad (e-mails, rapports, câbles diplomatiques…) récoltés pendant les huit mois au cours desquels elle a été porte-parole de cette mission – ce qui est évidemment une violation du code de conduite du personnel de l’ONU. « C’est la plus importante fuite de documents internes d’une mission active de l’ONU de toute l’histoire de cette institution », affirme même Foreign Policy.

Transgression

La méthode n’est pas sans rappeler la méthode d’Edward Snowden, cet ancien agent de la CIA et de la NSA qui a révélé, documents à l’appui, la surveillance des communications électroniques opérées par les services secrets américains.

D’où vient Aïcha El Basri ? Native de Casablanca, au Maroc, Aïcha El Basri arrive en France pour ses études supérieures en 1989. Dans les universités de Grenoble et de Chambéry (sud-est de la France) où elle étudie la littérature française et en particulier l’écrivain Jean Genet – un auteur volontiers provocateur et transgressif. « Ceci explique peut-être cela », s’amuse-t-elle aujourd’hui. Ses lectures de Genet déboucheront même sur une thèse qui sera publiée aux éditions L’Harmattan.

Après son expérience universitaire, Aïcha El Basri s’envole pour New York et c’est là qu’elle commence à travailler pour les Nations unies. Elle travaille d’abord « de temps en temps », entre 2000 et 2005, au département « news and media ».

À mon arrivée à la Minuad, j’avais en tête les discours des anciens chefs de mission disant que la guerre était finie. Mais c’est une toute autre réalité que j’ai découverte.

Sa première affectation en mission sera Bagdad, en tant que responsable de l’information du bureau de l’ONU en 2005. Puis cinq mois plus tard, elle est nommée porte-parole du Programme des Nations unies pour le développement à Khartoum, au Soudan. « J’ai découvert ce pays et je l’ai beaucoup aimé », explique-t-elle.

À l’époque, elle ne fait toutefois pas de vagues. Ce n’est qu’en 2012, après une autre mission de deux ans en Irak, qu’elle revient à Khartoum. El Basri, entretemps naturalisée américaine, est cette fois porte-parole de la Minuad. « À mon arrivée, j’avais en tête les discours des anciens chefs de mission, comme Rodolphe Adada, disant que la guerre était finie au Darfour, se souvient-elle. Mais c’est une toute autre réalité que j’ai découverte ».

« On ne peut pas dire tout ce que l’on voit »

En août 2012, quelques jours après son arrivée, se produit un premier incident à Tawila. Alertée par les appels de journalistes, elle tente d’obtenir des informations auprès de sa hiérarchie qui lui dit que la situation est « calme » dans ce secteur, ce qu’elle répète aux médias. « En réalité, on apprendra plus tard que des forces pro-gouvernementales, qui avaient pourtant été aperçues par les hommes de la Minuad, avaient attaqué plusieurs villages, pillant et volant sur une base ethnique et faisant des milliers de déplacés ». Lorsqu’elle proteste contre les fausses informations qui lui avaient été initialement données, elle s’entend répondre cette phrase, qui va la choquer : « parfois, on doit se comporter comme des diplomates. On ne peut pas dire tout ce que l’on voit au Darfour ».

Dès lors, elle commence à poser autant de questions que possible et à récolter des documents. « Je devais me battre car on m’avait interdit la consultation de certains rapports militaires, auxquels mes subordonnés avaient pourtant accès. Une fois, on m’a demandé : vous êtes porte-parole ou journaliste d’investigations ?, se souvient-elle. Ils n’avaient pas tout à fait tort ».

« Devant mon insistance, ma supérieure, Aïchatou Mindaoudou, qui elle aussi donnait l’impression de lutter, m’a dit : ‘toute l’information qui sort de la Minuad est manipulée. Il y a deux ou trois personnes qui ont pris en otage cette mission ». Que voulait dire Aïchatou Mindaoudou ? Cette Nigérienne, aujourd’hui représentante du secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire, n’a pas donné suite à nos e-mails.

« J’ai répété leurs mensonges ! »

Nouvel incident grave en mars 2013 : 31 civils escortés par la Minuad sont capturés par des forces pro-gouvernementales. « On m’a affirmé que nos hommes avaient tenté de résister, ce que j’ai répété aux médias. Or j’ai appris plus tard que les hommes de la Minuad n’avaient rien fait ! J’ai répété leurs mensonges ! », s’indigne-t-elle.

Aïcha El Basri continue de vivre entre New-York et Casablanca, sans être particulièrement inquiétée pour le moment.

Aïcha El Basri avait-elle, dès le début de sa mission, l’intention de rendre public ces documents qu’elle rassemblait patiemment ? « Je ne savais pas vraiment ce que j’allais en faire, affirme-t-elle aujourd’hui. Au début, j’étais convaincue qu’une enquête allait être ouverte au siège de l’ONU à New-York. Donc j’ai gardé ça pour moi, même si j’avais envie d’en parler en public. Même après ma démission du poste de porte-parole de la Minuad, en avril 2013, j’y ai cru. J’ai tout raconté dans mon rapport de fin de mission. Ce n’est qu’en décembre dernier [après un passage au Fonds des Nations unies pour la population] lorsque j’ai vu que rien ne se passait, que j’ai décidé de quitter le système onusien pour faire le travail moi-même. »

Les révélations d’Aïcha El Basri – qui se consacre désormais à plein temps à cette affaire – n’ont évidemment pas eu le même impact que celles d’Edward Snowden. Elle continue de vivre entre New-York et Casablanca, sans être particulièrement inquiétée pour le moment. Mais son engagement a permis de lever le voile sur le manque de moyens mis à la disposition de la Minuad. Pour les Casques bleus, cela a pour conséquence une grave vulnérabilité face aux factions armées : 191 d’entre eux ont été tués depuis le début de la mission en janvier 2008.

Il y en a, en outre, la complexité des relations avec Khartoum. Sans son autorisation, la Minuad ne peut pas fonctionner, puisque l’arrivée de son personnel et de ses équipements est soumise à une autorisation du gouvernement d’Omar el-Béchir. Cela contraint la Minuad à le ménager, bien qu’il soit toujours accusé de jouer un rôle dans les exactions. La Minuad reste sans doute un moindre mal, mais plus d’une décennie après le début de ce conflit meurtrier, elle est toujours incapable d’y mettre fin.

29/04/2014 à 17:57 Par Pierre Boisselet

Source :  Jeuneafrique

 

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