Le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) a fait un choix : faire honneur à notre continent. Cette Afrique berceau de l’humanité et importante plateforme de mobilité inter africaine, mais aussi vers d’autres continents. Pour des raisons liées aux conflits qui ravagent certaines régions, mais aussi économiques. Celles du savoir et du désir de développement.
Débat : 15h15-17h00
Diaspora africaine et perspectives et de développement en Afrique
Estimée à 140 millions de personnes cette diaspora africaine, est une ressource stratégique inépuisable pour le continent africain. En 2013, les transferts des migrants africains s’élevaient à 25 milliards d’euros et représentaient plus de 10% du Produit intérieur brut (PIB) d’une vingtaine de pays dans le monde. Les migrants africains contribuent aussi à la croissance économique du continent par le bais de leurs connaissances, compétences et expériences acquises dans les pays de résidence. Leurs contributions stimulent les économies et font fléchir la pauvreté.
Lors de cette rencontre inaugurale, plusieurs intervenants institutionnels du Continent échangeront sur les meilleures pratiques et les perspectives de mobilisation de la diaspora dans le développement du continent africain.
Débat : 17h15-18h00
L’Institut des Etudes Africaines (IEA)
L’Institut des Etudes Africaines (I.E.A) est un établissement universitaire de recherche fondamentale relevant de l’Université Mohammed V – Souissi créé en 1987. L’I.E.A. a pour vocation l’étude du patrimoine commun maroco-africain, des différents aspects des civilisations, des langues et dialectes africains ainsi que des questions relevant de la réalité africaine immédiate , notamment la désertification, l’immigration et les conflits territoriaux .
Ses publications, diversifiées et sans cesse développées, font de l’IEA l’un des principaux centres de documentation sur l’Afrique au Maroc. L’IEA présentera ses récentes publications qui seront exposées au stand du CCME.
Débat: 18h00-19H30
Migration féminine en Afrique
Autre question fondamentale : celle de la migration féminine africaine. Actuellement, près de 232 millions de personnes vivent à l’extérieur de leur pays d’origine, dont près de la moitié sont des femmes. Les femmes prennent de plus en plus d’importance dans les migrations internationales mais aussi dans les migrations Sud-Sud, au sein même du continent africain. Elles ne sont plus de simples accompagnatrices de leur époux, mais des actrices d’une migration en solitaire à la recherche du bien être et de la prospérité.
Près de 40% des migrants africains sont des femmes. La migration féminine autonome est en expansion continue et participe à la croissance du continent africain. Les femmes transfèrent plus régulièrement les fonds vers leurs pays d’origine. Mais, l’absence de données spécifiques ne permet d’évaluer leur impact sur le développement.
Les femmes migrantes sont très vulnérables à l’exploitation, aux discriminations et à la violence particulièrement lorsqu’elles sont en situation irrégulière ou occupent des emplois où le travail est sous évalué, tel que les emplois domestiques.
La table ronde sur la migration féminine africaine est l’occasion de mettre en avant différents regards d’éminentes personnalités féminines africaines d’horizon différents. Et posera plusieurs questions : comment sont perçues les migrations féminines ? Quelle est leur contribution au développement durable ? Comment favoriser les échanges entre les femmes migrantes africaines ? De quelle manière promouvoir le leadership de ces femmes dans les pays de résidence ou d’origine ?
