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Home»Archives du CCME»Médias et migration

En route pour la Libye, des migrants sub-sahariens sont abandonnés dans le désert

Médias et migration 26 mai 2014
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Soupçonnés d’être des mercenaires à la solde des kadhafistes, de nombreux africains installés en Libye ont été forcés de rejoindre leurs pays d’origine après la chute du régime. Aujourd’hui, malgré les dangers du voyage, la migration a repris vers l’Europe et l’Afrique du nord à travers la Libye où les trafics illicites sont en plein essor. Pris au piège de ces réseaux, les candidats à la migration sont, de plus en plus, victimes d’extorsions de fonds.

Des centaines de migrants en route pour la Libye et laissés à l’abandon en plein désert par leurs passeurs ont été secourus début mai par l’armée soudanaise. Cet événement éclaire un trafic en plein essor en Libye, à en croire Mark Shaw et Fiona Mangan, les auteurs d’une étude récemment publiée par l’Institut de la Paix des Etats-Unis intitulée Trafics Illicites et Transition en Libye, Pertes et Profits .

Racisme libyen

Les auteurs décrivent une économie libyenne en voie de criminalisation accélérée, dans un contexte de faiblesse de l’Etat face aux milices et réseaux armés. A côté de la migration clandestine, les Libyens s’adonnent de plus en plus au trafic de drogue, d’armes et à la contrebande de biens de consommation et de véhicules.

Certains de ces réseaux existaient déjà du temps du colonel Kadhafi, qui les a tolérés et manipulés à sa guise pendant des années, selon ses intérêts du moment.  Au Sud, autour de Sebha, les migrants payent souvent leur voyage en travaillant pour les communautés locales.

En 2011, pendant la guerre en Libye, conscient de l’obsession migratoire européenne, il a d’ailleurs fait ouvrir en grand les vannes de son pays aux migrants africains. L’écho en est parvenu jusqu’au Niger : il ne fallait plus payer pour entrer en Libye ; des véhicules attendaient les migrants à la frontière pour les emmener gratuitement vers le Nord.

A la fin de la guerre et dans les mois qui ont suivi, soupçonnés d’être des mercenaires à la solde de l’ancien régime ou tout simplement victimes du racisme, ces migrants ont été battus, jetés en prison, dépouillés de tous leurs biens. Beaucoup sont rentrés au Niger, les poches vides.

Puis, la migration a repris vers la Libye, où l’opinion publique, disent les auteurs de l’étude, ne cesse de se durcir à l’égard des sub-sahariens. La route de la migration se conjugue au pluriel, de l’Afrique sub-saharienne vers l’Europe, à travers deux portes principales : le Niger et le Tchad, au Sud, et le Soudan, à l’Est.

Le business de l’immigration

Aujourd’hui, beaucoup de migrants détenus en Libye s’expriment facilement sur les raisons de leur départ, les difficultés du voyage et les abus dont ils sont victimes. Sans surprise, ils fuient des environnements difficiles et sont souvent ignorants de ce qui les attend en Libye ou en Europe.

Les réseaux d’immigration clandestine sont très bien organisés et, particulièrement dans le Sud, par les Libyens de la région, y compris les nomades Touaregs et Toubous, qui sont en relation avec des groupes amis dans les pays de départ des migrants et s’emploient comme guides ou chauffeurs pour la traversée du Sahara.

Les migrants payent cher leur voyage vers le Nord, parfois en travaillant pour les trafiquants, parfois comme mules, dans le cas des réseaux nigérians. La plupart s’arrêtent pour travailler à Sebha, avant de continuer leur route et presque tous à Tripoli, pour gagner de quoi financer la dernière étape du voyage vers l’Europe.

Les migrants sont particulièrement vulnérables aux violations de leurs droits tout au long du trajet.  Quand ils se font arrêter, ils sont souvent détenus pendant plusieurs mois et leur libération se négocie de plus en plus contre de l’argent. On constate d’ailleurs l’émergence d’un business criminel d’extorsion pure et simple à côté des réseaux d’immigration clandestine, l’argent étant soutiré en échange de la liberté, avec la complicité des forces de sécurité.

Dans l’enfer de Benghazi

Les migrants viennent de l’Ouest de l’Afrique (Gambie, Sénégal et Mali), du Centre (Nigeria) et de l’Est voire de la Corne de l’Afrique (Soudan, en particulier Darfour, Somalie, Erythrée) ainsi que d’Egypte. Beaucoup de migrants d’Asie du Sud, en possession de visas frauduleux, vivent aussi en Libye.

Les réseaux du Niger, du Nigeria, du Tchad, d’Erythrée, de Somalie, du Soudan et d’autres pays sub-sahariens sont impliqués dans cette activité très rentable et peu réprimée judiciairement. Malgré le coût élevé du passage – la majorité paye l’équivalent de 600 à 750 euros pour entrer en Libye et le double pour l’Europe – la plupart des candidats à l’exode n’arrivent pas à destination.

La route principale traverse l’Afrique de l’Ouest, via Agadez, au nord du Niger, puis Murzuk, étape importante au sud de Sebha, où sont « stockés » les personnes et les marchandises. Cette route décisive est aussi utilisée par les trafiquants de drogue. Enfin, elle sert, dans les deux sens, de voie de transport de biens de consommation, surtout alcool et cigarettes.

Le Sud et le Sud-Est de la frontière libyenne, au cœur du désert qui borde l’Egypte, le Soudan et le Tchad, est une région très peu peuplée. Koufrah est la seule ville et pour cette raison, le hub de l’activité criminelle transnationale dans la zone, dominée par les Toubous. Les migrants traversant cette région viennent du Tchad, du Soudan, ainsi que du Ghana et du Nigeria, via le Tchad. Au Soudan, convergent des migrants fuyant la Somalie et l’Erythrée et des personnes originaires du Darfour. Certains se risquent par l’Est, sur la route de Siwa, et atteignent Benghazi et la Côte.

Benghazi, fief de la Révolution libyenne, est la destination finale des migrants ayant payé leur voyage jusqu’à la côte. La plupart du temps, ils sont dénoncés et arrêtés par les milices qui contrôlent le centre principal de détention des migrants, Ganfuda, devenant les victimes d’un racket bien organisé. Pour sortir de prison, ils doivent acheter leur liberté en faisant payer leurs familles. Les conditions de détention à Ganfuda seraient les pires du pays.

23 Mai, 2014, Marie Blary  

 Source : mondafrique.

 

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