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Entretien avec Noureddine Mouaddib, Président de l’UIR

Médias et migration 8 juillet 2010
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Il porte avec une quarantaine d’enseignants et chercheurs de la diaspora marocaine un projet qui intègre plusieurs pôles d’enseignement et de recherche à vocation internationale dans des domaines stratégiques pour le développement du Maroc .Noureddine Mouaddib, a été Directeur de recherche à l’Ecole Polytechnique de Nantes, il est conseiller scientifique à l’OMS, membre du Conseil national universitaire, membre de plusieurs clubs de recherche.. Entretien.

LE MATIN : Où en est-on de ce débat sur le vide juridique de l’enseignement privé supérieur qui a alimenté beaucoup de polémiques ?

NOUREDDINE MOUADDIB : Il y a pour être franc un vide juridique. Mais les textes de décrets et les arrêtés sont en cours. Pour combler ce vide juridique qui peut s’expliquer en partie par le manque de projets, nous avons signé avec l’Etat un contrat de développement qui nous permet de communiquer avec cette appellation d’Université internationale de Rabat. C’est un engagement de l’Etat pour que l’Université puisse porter cette appellation comme cela est prévu dans la loi 01 /02. Nous sommes donc dans un cadre de partenariat public-privé avec un contrat de développement qui nous a permis de communiquer sous cette appellation. C’est un contrat engageant des deux côtés.

Du nôtre d’abord, puisque nous nous engageons sur des questions d’encadrement, de la recherche et du campus et que nous avons une obligation de résultat vis-à-vis de l’Etat. L’Etat de l’autre coté qui est partie prenante s’engage à nous donner le titre d’Université, à l’accréditation des filières.

Pour être plus précis, quel sera le cheminement qui mettra fin au vide juridique ?

Les textes d’application de la loi 01/02 sont prêts, ils sont actuellement au Secrétariat général du gouvernement. Après validation ils passeront à la primature pour la signature du Premier ministre. L’UIR sera la première université créée par un arrêté du ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur. Il y aura certainement d’autres universités. La demande est là mais à mon avis la question la plus importante c’est comment répondre à la demande du marché. L’accréditation est certes un gage de sécurité mais la qualité sera régulée par le marché.

Il y a actuellement un rush du privé vers l’enseignement supérieur qui inquiète certaines organisations mais qui inquiète aussi les parents qui craignent une marchandisation de l’enseignement. Que répondez-vous à ces inquiétudes et quelle est la spécificité de l’UIR ?

Nous ne sommes pas des investisseurs. Nous sommes dans un projet académique Nous sommes une quarantaine de Marocains qui avons tous une expérience d’enseignement d’une vingtaine d’années dans les grandes universités américaines comme Harvard, d’universités françaises de renom et nous travaillons depuis 5 ans sur ce projet de création de l‘UIR. Nous voulons que cette université soit compétitive au niveau international pour donner de la visibilité au Maroc. Cela ne peut se faire sans fédérer les synergies pour avoir des masses critiques pour une qualité d’enseignement et de recherche. Les formations de l’UIR concernent surtout les technologies de pointe: énergies, aéronautique, industrie automobile, nouvelles technologies d’information et de communication. L’université développe également des laboratoires de recherche consacrés à la recherche appliquée. Tout cela nécessite des investissements en équipements pédagogiques qui sont très lourds d’où notre partenariat avec des institutions publiques. Le Maroc peut devenir une destination régionale dans le cadre de l’économie de la connaissance. Nous y croyons et nous nous donnons les moyens pour cela.

Quels sont ces moyens que vous vous donnez ?

Nous avons sorti 3 brevets sur l’énergie renouvelable. Ce qui n’est qu’un début. Le premier brevet concerne un panneau d’éclairage qui fonctionne de manière autonome. Très économique, il s’éteint de manière automatique dès qu’il détecte une source de lumière, notamment solaire, et s’allume lorsqu’elle disparaît. Utilisant de l’énergie photovoltaïque, ce panneau est doté d’une autonomie de 18 heures et peut servir de lampadaire ou de lampe à basse consommation. Le deuxième brevet, porte sur une éolienne domestique qui génère de l’énergie même en l’absence de vent et qui peut servir d’éclairage des maisons notamment dans les régions éloignées ou le monde rural. Elle peut même alimenter une télévision et son coût ne dépasserait pas les 7000 DH ! La 3e invention est une parabole solaire qui permet de chauffer jusqu’à 200 litres d’eau par jour jusqu’à 250 degrés, et qui peut fonctionner toute la journée parce qu’elle est dotée d’un détecteur qui lui permet de suivre l’emplacement du soleil toute la journée. Elle sera à la portée de tous puisque son coût ne dépasserait pas les 3000 DH ! L’idée de toutes ces inventions est de faire de l’innovation à portée des citoyens et nous voulons faire une université pour être compétitifs et pour former des chercheurs. Notre objectif c’est aussi de répondre à la demande du marché de l’emploi qui est aujourd’hui dans le privé. C’est le secteur public qui va réguler la qualité des établissements supérieurs qu’ils soient publics ou privés ! Lorsqu’une entreprise trouve les cadres formés, elle sera prête à payer plus cher s’il le faut pour trouver les meilleurs sur le marché. Actuellement, nous ne sommes pas dans cette logique et il y a même des investisseurs qui repartent faute de trouver les profils qu’ils veulent sur le marché.

Votre ambition c’est, dites-vous, de donner de la visibilité au Maroc et donc de vous battre dans ce domaine de la recherche. Vous dites également vouloir mener une recherche en lien avec le monde industriel et vous privilégiez cette approche d’adaptation aux besoins de l’environnement socio-économique. Comment comptez-vous parvenir à cette adéquation formation besoins du marché ? Comment comptez-vous procéder ?

Je voudrais dire par là qu’il ne faut pas se tromper d’objectif. Au Maroc on a souvent tendance à se focaliser sur la forme en oubliant le fond. Il faut se poser la question que va ton faire, avec quels enseignants et pour quel marché d’emploi ? Quelle est la vision de l’université en terme de recherche ? Dans le classement mondial des universités, celles qui sont en tête sont des universités privées, aux Etats-Unis, on ne se pose même pas la question d’université publique ou privée. On ne cherche que l’excellence, on ne cherche qu’à être les meilleurs chacun dans son domaine. Nous avons dans ce sens signé un contrat-cadre avec Thalès, avec l’université Georgia Tech, pour la recherche et développement et pour mettre l’accent sur l’innovation qui coûte cher. Nous avons d’autres contrats avec Safran, avec une société suisse qui travaille sur les voitures électriques… Il faut aller vers les niches à valeur ajoutée pour arriver à des résultats.

Nous sommes aidés dans ce sens par des chercheurs canadiens, européens américains qui suivent notre projet et veulent développer des collaborations parce qu’ils voient que le Maroc peut être un marché attractif pour les Subsahariens qui après un premier cursus au Maroc peuvent parfaire leurs études en Amérique du Nord. Pour monter notre projet, nous avions fait une étude de faisabilité nous avons constaté qu’il y avait plus de 120.000 étudiants dans les universités marocaines inscrits dans les sciences économiques et juridiques. Il y a une large place pour le secteur de la recherche et de l’innovation. Mais nous avons sur le conseil de M. Rabie, feu le Secrétaire général du gouvernement identifier des sections ne droit, droit des affaires, droit maritime, droit européen, droit international droit constitutionnel.

D’autre part, le potentiel des étudiants est actuellement en Afrique car les universités chinoises et indiennes ont réussi a développer leurs propres universités. L’un de nos objectifs outre la recherche innovante en lien étroit avec le monde industriel c’est la diversité Sud Sud et l’ouverture vers l’Afrique. Cela passe par de gros efforts en matière d’ingénierie pédagogique pour innover et créer de la synergie entre les disciplines. C’est ainsi que 20% de nos intervenants sont des intervenants professionnels et nous nous sommes engagés à avoir un taux d’encadrement d’un enseignant pour 15 étudiants. Actuellement dans l’enseignement public on compte un ratio de 1 enseignant pour 30. A l’UIR, 50% des enseignants seront des permanents, 30% seront constitués de partenaires des institutions avec lesquelles on a signé des conventions.

Comment serez-vous évalué, qui aura droit de regard sur le fonctionnement de l’Université ?

Les choses évolueront en fonction des évolutions du marché de l’emploi, il y aura un comité de suivi des évaluations formé d’experts nationaux et étrangers pour faire le suivi du projet de l’UIR. On a ainsi rédigé un projet d’établissement pour répondre aux questions que nous voulons faire, quels sont les pôles de formation et quels sont les indicateurs de performance .Le comité évaluera également la gouvernance, les enseignants. Nous avons également un comité stratégique présidé par un académicien français André Zaoui et qui regroupe des professeurs de Georges Itech, de l’école aérospatiale et d’autres et qui donnent un avis sur la stratégie à court, moyen et long terme.

Ce comité peut être saisi par le président de l’université , par le conseil de surveillance. Il y a, bien sûr, le contrôle de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur qui veillent au respect des obligations .

Les étudiants inscrits cette année poursuivront leurs cours dans des locaux provisoires, ici à Technopolis en attendant la construction de l’UIR. Quels sont les investissements consentis pour la création de l’UIR ?

L’investissement est de 1,2 milliard DH. Notre ambition est de construire un campus intégré avec des logements pour étudiants un complexe sportif, une bibliothèque… pour être aux normes internationales. Nous avons sélectionné les investisseurs et nous n’avons pas voulu aller avec les fonds d’investissement. Nous avons préféré l’investissement d’institutionnels comme la CDG qui joue un rôle de fédérateur, des banques, des assurances, l’AFD pour que cela ne soit pas l’université d’un tel ou d’un tel. C’est une université institutionnelle qui pérennise dans le temps. Les rôles sont d’autre part bien séparés entre ce qui est du ressort des investissements et qui est fait par des investisseurs et la partie opérationnelle de l’université. Les institutionnels qui sont autour de la table sont des recruteurs potentiels et des tuteurs d’étudiants.

Qu’en est-il des classes préparatoires très prisées par les étudiants ?

Nous faisons les classes préparatoires avec l’OSUI qui recrute avec nous des agrégés de France sous contrat et entièrement dévolues à l’UIR parce que nous manquons d’agrégés au Maroc.

Les cours de prépa se feront ici à Technopolis et les TP des classes préparatoires de cette année seront faits au Lycée André Malraux. En 2012 -2013, et en concertation avec l’éducation nationale le lycée A. Malraux va déménager à l’UIR. Ce lycée préparera au Bac International et sera ouvert à tous les collèges privés et publics marocains avec l’objectif d’atteindre 900 à 1000 élèves. En faisant des prépa ouvertes, notre projet apporte modestement sa pierre à l’édifice qui est en construction, car une question reste posée : faut-il les intégrer dans le lycée ou les rattacher à l’université. L’UIR qui est dans une dynamique de projets servira de plateforme de test avec des enseignants de grande qualité puisque les agrégés du Lycée Lyautey des classes préparatoires qui vont fermer en 2011, vont nous rejoindre.

Source : Le Matin

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