Selon les données fournies par la Junta (gouvernement de la communauté autonome d’Andalousie), de janvier à août 2024, un total de 1 038 mineurs étrangers ont été accueillis, la grande majorité à Almería (389), Cadix (250), Malaga (187) et Grenade (118). Dans les autres provinces, la répartition est la suivante : Huelva (36), Cordoue (30), Séville (20) et Jaen (1).
En ce qui concerne les nationalités d’origine, 442 des enfants pris en charge dans la Communauté andalouse étaient de nationalité marocaine, ce qui représente 42,60%. Viennent ensuite les enfants originaires de Gambie (20,7%), d’Algérie (11,10%), du Sénégal (11,10%), du Mali (4,90%), de Roumanie (1%), de Syrie (1%), du Ghana (0,5%) et de Côte d’Ivoire (0,4%). 93,3% des admissions au premier semestre 2024 étaient des garçons et seulement 6,7% des filles. En ce qui concerne l’âge, la grande majorité (688) avait entre 17 et 18 ans.
Un rapport de la Cour des comptes d’Andalousie datant de 2020 signalait que le coût mensuel moyen par place pour un enfant dans un centre subventionné s’élevait à 2 035 euros. Actuellement en Andalousie, la totalité est mise en adjudication et le coût annuel s’élève à 53 000 euros par place, soit environ 4 400 euros par mois, selon la Junta.
Le travail du gouvernement local avec ces mineurs ne se limite pas à l’alimentation et à l’hébergement. Les ressources de protection comprennent des centres destinés à garantir les droits des mineurs, à s’assurer que tous leurs besoins sont couverts et à mettre en œuvre des mesures qui incluent, entre autres, la pleine intégration sociale et professionnelle de la population prise en charge.
Tous les mineurs migrants non accompagnés de plus de 16 ans reçoivent ou ont reçu une formation spécifique pour faciliter leur pleine intégration, tant sur le plan social que pour préparer leur accès au marché du travail. Tout cela sans exception et indépendamment de leur processus d’identification et de régularisation.
