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Europe : l’immigration roumaine et bulgare agite l’UE

Médias et migration 12 janvier 2014
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Roumains et Bulgares peuvent désormais travailler librement dans n’importe quel pays européen depuis le 1er janvier. Cette information a suscité des critiques dans les médias et les discours politiques européens sur un afflux potentiels de travailleurs de ces deux pays en Europe de l’Ouest. Fantasmes ou réels mouvements de populations à prévoir ? Éclairage.

Par Léa BaronIls sont patients. Les citoyens roumains et bulgares ont attendu longtemps leur entrée dans l’Union européenne, effective en 2007. Depuis cette date, ils pouvaient voyager, résider et travailler librement dans tous les pays membres. Partout, sauf dans neuf d’entre eux qui ont imposé aux citoyens roumains et bulgares des restrictions d’accès à leur marché du travail jusqu’au 31 décembre 2013 : Allemagne, Autriche, Belgique, France, Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Royaume-Uni, Espagne (seulement pour les Roumains). En France, par exemple, les Roumains et les Bulgares n’avaient accès qu’à 150 métiers contre près de 290 aujourd’hui. Désormais, ils peuvent exercer une activité professionnelle dans tous les pays membres de l’UE sans devoir demander un permis de travail (lire en encadré).

Un changement, certes, mais d’une ampleur toute raisonnable comme le souligne Cristian Dan Preda, député européen roumain du Parti Populaire Européen (démocrate, chrétien) : « On ne passe pas non plus d’une situation d’interdit total à une liberté absolue. C’est tout le contraire, souligne-t-il. Pour nous, cela ne représente pas une différence trop grande par rapport à ce qui avait cours avant. »
Cette levée de restrictions leur permet d’accéder plus facilement à un plus grand nombre d’emplois hors de leurs frontières. Mais Roumains et Bulgares ne se déplaceront pas plus facilement, sans présentation de papiers d’identité dans l’espace Schengen qu’ils n’ont pas encore rejoints (lire en encadré). Un amalgame est souvent fait entre leur accès au travail et la circulation sans contrôle.

Précautions
Selon la commission européenne, plus de 3 millions de Bulgares et de Roumains vivent aujourd’hui dans les États membres et « ce chiffre ne devrait pas beaucoup augmenter », déclarait le 1er janvier 2014 dans un communiqué László Andor, commissaire européen à l’Emploi, aux Affaires sociales et à l’Inclusion. Il se veut rassurant quant aux flux migratoires, une fois les restrictions levées. « En période de crise, les citoyens européens qui choisissent la mobilité sont souvent pris pour cibles et accusés de prendre la place des travailleurs du pays ou, a contrario, de ne pas travailler du tout et de vivre de la fraude aux allocations sociales, souligne László Andor. En réalité, (…) les travailleurs mobiles viennent en complément des travailleurs nationaux et permettent de remédier à des différentiels de compétences et des pénuries de main-d’œuvre – en d’autres termes, ils ne prennent pas la place des travailleurs du pays d’accueil. »

Ses propos sonnent comme un appel à la modération, et une réponse aux campagnes aux tons xénophobes qui ont fleuri notamment en Angleterre. Ainsi, le Daily Express a-t-il lancé une pétition demandant aux autorités britanniques de maintenir des contrôles très stricts des immigrants de l’Union européenne. En janvier 2013, le quotidien The Telegraph avançait que plusieurs ministères anglais envisageaient des campagnes de communication négatives sur leur pays pour dissuader Roumains et Bulgares de traverser la Manche. Un autre quotidien anglais, The Guardian, a alors décidé de solliciter ses lecteurs pour créer des affiches pouvant être utilisées dans cette campagne. Florilège : « Venez donc et nettoyez les toilettes », « La Grise-Bretagne est un clodo puant, humide et raciste ! La France est encore pire… Mais ils ont des alcools meilleurs et moins chers. »

« L’Angleterre est un pays traditionnellement libéral, ouvert, explique Philippe Moreau Defarges. La ligne Cameron a été surprenante. Elle est hostile à l’égard de migrants bulgares et roumains. C’est une grande rupture par rapport à la politique traditionnelle du Royaume-Uni d’ouverture. » Le parti eurosceptique britannique Ukip a participé largement à lancer ce débat dans le pays.

Ailleurs, comme en Allemagne, l’échéance des élections provinciales en 2014 a favorisé le lancement d’une campagne contre les immigrés pointés du doigt comme profitant du système d’aides sociales.

Un site internet roumain a répondu avec humour aux contributions du lectorat anglais en créant une « contre-campagne » : « Chez nous, la moitié des femmes ressemblent à Kate, l’autre à sa sœur » ou encore « La Grande-Bretagne, ça ne va peut-être pas nous plaire. Mais vous, vous allez adorer la Roumanie. »
Le magazine est même allé plus loin en mettent en ligne une plateforme de couch surfing (échange d’habitation, de logement gratuit) entre Roumanie et Angleterre. « Nous n’aimerons peut-être pas l’Angleterre mais vous adorerez la Roumanie ». Une opportunité pour mieux se connaître et briser les apriori…peut-être.

Les Roumains vivant en France notamment, semblent, pour certains rompus à ces attaques : « Comme beaucoup l’ont compris, on continue cette politique de stigmatisation de l’étranger, du dernier arrivé, voire du plus faible… avec les conséquences que cela entraîne sur la vie de tous les jours des immigrés roumains et bulgares », regrette Madalina Alexe, journaliste. Elle s’occupe du blog Café des Roumains. « Maintenant le plus important pour nous c’est le fait que ces restrictions aient pris fin. Les campagnes de presse agressives, on en a déjà connues, malheureusement et on essaie de les combattre avec les moyens dont on dispose », ajoute-t-elle. Ils ont ainsi lancé la campagne « Je suis roumain (aussi) » une série de portraits de Roumains vivant en France. . « Comme beaucoup l’ont compris, on continue cette politique de stigmatisation de l’étranger, du dernier arrivé, voire du plus faible… avec les conséquences que cela entraîne sur la vie de tous les jours des immigrés roumains et bulgares », regrette Madalina Alexe, journaliste. Elle s’occupe du blog Café des Roumains. « Maintenant le plus important pour nous c’est le fait que ces restrictions aient pris fin. Les campagnes de presse agressives, on en a déjà connues, malheureusement, et on essaie de les combattre avec les moyens dont on dispose », ajoute-t-elle. Ils ont ainsi lancé la campagne « Je suis roumain (aussi) » une série de portraits de Roumains vivant en France.

Vieux démons

Si la levée des restrictions bouleverse autant certaines opinions, c’est parce que cette ouverture totale du marché du travail européen a réveillé les vieux démons du « plombier polonais » qui devait « envahir » l’Europe après l’adhésion de la Pologne en 2005. « Dans le cas du plombier polonais, il y avait l’inquiétude d’une concurrence économique un peu déloyale. Là, c’est plus une question de police et de trafic, explique Philippe Moreau Defarges, spécialiste des questions européennes à l’IFRI. Les gouvernements sont obligés d’être très prudents. Ils ont des opinions publiques inquiètes. »

L’ombre de la migration Roms plane aussi et inquiète certains pays d’Europe de l’Ouest. « C’est une peur sans doute excessive mais qui est quand même fondée sur des éléments auxquels les opinions publiques sont très sensibles à l’idée que les Roumains et les Bulgares sont différents des autres ressortissants de l’UE et, le point très sensible, c’est clairement la question des tziganes. »

Le député européen Cristian Dan Preda répond fermement : « Je considère que les peurs qui ont été suscitées par certains politiques dans les Etats membres sont complètement infondées. Il n’y a pas d’afflux de Roumains. »

Immigration
Selon le député, les principaux flux migratoires roumains sont déjà passés : « Il y a déjà eu deux vagues très importantes de départs au début des années 1990. Après la chute du régime communiste, il y a eu une liberté de mouvement qui n’existait pas avant. Les gens qui ont voulu partir – pour différentes raisons politiques, sociales, …- l’ont fait avec ou sans visa parce qu’il y avait encore beaucoup d’Etats qui avait le système de visas. Il y a eu une deuxième vague de départs au début des années 2000 quand il y a eu une vraie liberté de mouvement, anticipant la fin des négociations à l’entrée de la Roumanie au sein de l’Union européenne. On ne peut donc pas dire que c’est au 1er janvier 2014 que la porte s’ouvre. Elle l’était depuis longtemps. »

Les Roumains n’ont en effet pas attendu cette nouvelle année pour quitter leur pays. Selon un rapport de l’OCDE datant de 2008, l’adhésion de la Roumanie à l’UE a entraîner une hausse des émigrations : « En Espagne, entre le 31 décembre 2006 et le 31 décembre 2007, l’augmentation des effectifs de ressortissants roumains en situation régulière s’est élevée à 393 000 environ; autrement dit, ces effectifs ont pratiquement triplé en l’espace d’un an. » En Italie, l’OCDE prévoyait que les 340 000 migrants roumains allaient doubler. En 2011, selon l’OCDE toujours, les émigrés roumains seraient 90 000 en Italie et 61 000 en Espagne à être inscrits dans les registres d’état civil. Difficile cependant aujourd’hui de connaître les chiffres précis de l’émigration roumaine et bulgare mais les principales destinations des candidats à la résidence semblent être : le Canada (20%), l’Allemagne (19%) et les États-Unis (18%). Ce ne serait donc plus l’Espagne et l’Italie préférés pour des raisons de proximité linguistique.

Après avoir eu beaucoup de difficultés à entrer dans l’Union européenne, la Roumanie et la Bulgarie attirent un peu plus d’immigration mais apparaissent encore comme les mal-aimés de l’Europe. « Il y a une méfiance à leur regard. Il y a un certain nombre d’Etats dans l’Union européenne qui considèrent que l’on n’aurait pas dû les faire rentrer, souligne Philippe Moreau Defarges. Ce n’est pas lié aux travailleurs roumains ou bulgares mais plutôt à la manière dont ils sont gouvernés, ainsi qu’à la corruption dans ces pays. »

Source : TV5

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