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M. Mustafa Boulharrak Al Idrissi expose les problématiques de l’immigration marocaine aux Iles Baléares

samedi, 10 février 2018

L’étude du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCME) sur « l'immigration marocaine aux îles Baléares » a été présentée ce samedi 10 février 2018 au stand du conseil au Salon du livre de Casablanca par M. Mustafa Boulharrak Al Idrissi, acteur associatif maroco-espagnol à Majorque.

Les Marocains constituent la communauté étrangère la plus importante aux Iles Baléares (24.176), devant les 23.666 allemands recensés et les 18.454 personnes en provenance du Royaume-Uni. Une meilleure connaissance de la communauté marocaine résidant dans les Îles Baléares a été l’objectif principal de cette étude. Il s’agit d'une analyse- diagnostic de la communauté marocaine, de ses conditions de vie économiques et sociales et de son tissu associatif très réputé pour son dynamisme.

S’exprimant à cette rencontre, M. Boulharrak El Idrissi a indiqué que dans cette étude, « nous avons essayé de synthétiser les besoins des Marocains aux Baléares qui ne sont pas très différents de ceux de la communauté marocaine en Espagne de façon générale mais qui ont des spécificités propre à cette région : les politiques y essayent de limiter leur seuil démographique et de préserver leurs ressources naturelles ».

J3 TR 3 HARRAK1« Cette approche a été intensifiée avec la crise économique qui a touché l'Espagne et qui a eu pour conséquence le retour des immigrés au Maroc de façon massive après la mesure du non-renouvellement des permis de séjour qui avait touché les populations immigrées », a indiqué M. Boulharrak.

En ce sens, l’acteur associatif a mis le point sur la défaillance du soutien des instances politiques, que ce soit au niveau du Maroc ou de l’Espagne. « Une situation de détresse qui a été réanimée par les femmes marocaines des Baléares qui se sont plus investies dans la vie professionnelle et qui ont donné un nouveau souffle à l'inertie de la population pendant la crise ».

Comme dans plusieurs sociétés occidentales, la crise économique a eu pour conséquence directe la montée de l’islamophobie, de l’extrémisme et de la « maurophobie » dans le cas de l’Espagne. Une situation qui n’a « malheureusement pas pu être rattrapée par l’action associative, jugée très faible dans les Iles Baléares de façon générale et défaillante au sein de la communauté marocaine en particulier ».

L’étude, publiée en 2016 par le CCME, a été réalisée par l'équipe de recherche composée de Jaime Bueno Pardo, José Luiz Reina Segura et Mustafa Boulharrak Al Idrissi sous la coordination du groupe de travail du Conseil « Administration, droits des usagers et politiques publiques ».

La rédaction

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