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Home»Archives du CCME»Médias et migration

France. A Calais, un « Sangatte à ciel ouvert » se reconstitue

Médias et migration 2 avril 2015
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Près d’un millier de migrants massés à Calais, préférant devancer la date fatidique, ont convergé vers des friches municipales, le seul lieu où ils seront dorénavant « tolérés ».

Ces derniers temps, le nouveau sous-préfet Denis Gaudin a arpenté les différents lieux de la ville où les migrants ont trouvé refuge pour leur expliquer la marche à suivre. Mais l’immense majorité des réfugiés a préféré devancer l’appel et sauver tout ce qui peut l’être avant l’arrivée des CRS et des bulldozers.

Car à partir du mercredi 1er  avril, la « trêve hivernale » ne les protège plus de l’expulsion. « La plupart des sites qui étaient occupés illégalement font l’objet d’une décision de justice », souligne la préfecture.

On assiste ainsi à un impressionnant « exode », selon les termes de Christian Salomé, président de l’association L’Auberge des migrants. Sur les 1 900 migrants stationnés à Calais, il évalue à « un millier » le nombre de personnes en transhumance, un phénomène sans précédent à Calais.

Le seul lieu où les exils seront « tolérés »

Tous se dirigent vers un terrain communal situé au nord-est de la ville où les Calaisiens avaient pris l’habitude de chasser, faire du motocross ou encore jeter des gravats en tout genre. Ici s’activent aujourd’hui une pelleteuse et un rouleau compresseur. Ce sera le seul lieu où les exilés seront « tolérés », à entendre la mairie et la préfecture.

Les uns ont chargé dans un chariot les quelques planches qui leur serviront d’abri. Les autres replient des bâches qui assurent l’étanchéité des bidonvilles, ou entreposent des palettes. Le Secours catholique, Emmaüs et plusieurs associations locales les aident à transporter le reste, pendant que Médecins du monde distribue à la hâte des tentes igloo aux plus démunis.

Ancienne « jungle »

C’est toute une vie qui quitte l’ancienne « jungle », située près de l’usine chimique Tioxide. Près de 600 personnes survivaient ici depuis 2013, essentiellement des Soudanais, Érythréens et Éthiopiens ayant fui la guerre. Au milieu de la misère et des rats, les habitants du bidonville avaient construit une épicerie, un salon de coiffure, une école et des lieux de culte.

 « Pour moi, c’est la mosquée d’abord, puis on verra où je dors ce soir », explique Zaki, Saoudien de 27 ans. Le jeune homme ne veut surtout pas perdre ses tapis de prière. Mehretab, chrétien d’Érythrée de 19 ans, a passé la journée à désosser l’église, un édifice de fortune surmonté d’une croix.

Et puis il y a tous les autres, Syriens, Égyptiens, Afghans, parfois demandeurs d’asile « dublinés » (1), qui vivaient dispersés dans la ville, sur d’autres terrains ou dans des squats. Ceux qui n’ont pas de solution d’hébergement convergent aussi vers le gigantesque chantier des friches municipales. Ici, on s’active sans outils. Sur un lopin de terre tout bosselé, quatre Afghans découpent des draps en fines lanières. Ils serviront à consolider la fragile construction qui les abritera pour la nuit.

 « C’est humide et très exposé au vent », explique Jabed. Aucun accès à l’eau n’a été prévu. Le jeune homme de 25 ans voudrait passer de l’autre côté pour rejoindre ses parents, qu’il n’a pas vus depuis quatre ans. Mais il n’est pas loin de craquer : « Si dans deux semaines je n’ai pas traversé, je rentre en Grèce. Là-bas au moins j’ai des papiers. Je pourrai travailler un peu. » 

Différentes communautés

Inciter les migrants à occuper un seul et même terrain, l’opération semble assez éloignée des prises de position du ministre de l’intérieur. Bernard Cazeneuve, à la fin de l’été 2014, affirmait en effet vouloir éviter les « regroupements » de population. Hors de question d’envisager un « deuxième Sangatte », avait-il martelé en référence à l’accueil de nuit qui avait fini par être détruit en 2002, car totalement saturé. Pourtant aujourd’hui, « nous avons bien un Sangatte bis, mais à ciel ouvert cette fois », affirme Vincent De Coninck, chargé de mission « étrangers » du Secours catholique.

Si le responsable ne cautionne pas l’opération, il aide tout de même les migrants à déménager « pour respecter leur souhait de ne pas affronter les forces de l’ordre ». Mais Joël, bénévole auprès des migrants depuis dix-sept ans, redoute les effets du regroupement. « Les affrontements pourraient être très violents entre groupes de différentes communautés. » Les autorités, elles, veulent banaliser l’opération, parlant de « translation » et assurant avoir trouvé « la meilleure solution possible ». « Nous aurions dû exécuter l’évacuation quoi qu’il arrive », souligne la préfecture.

Il y aurait même une « amélioration » par rapport à la situation précédente. Les migrants, en effet, sont à présent plus proches de l’ancien centre de loisirs Jules Ferry, qui vient d’être converti en centre d’accueil de jour. « Une soixantaine de douches seront accessibles. Les réfugiés auront aussi de quoi manger, passer la journée au chaud, soigner les petites blessures », précise une source préfectorale. Les femmes et les enfants seront aussi autorisés à y dormir. Les hommes, eux, ne pourront s’y rendre qu’en journée, depuis le bidonville, en parcourant 600 mètres de chemins de terre.

Ce qu’implique la fin de la « trêve hivernale »

 La loi prévoit, qu’entre le 1er novembre et le 31 mars, les personnes à la rue ou susceptibles de s’y retrouver soient mieux protégées que le reste de l’année, en raison du froid.

 Un premier bouclier met à l’abri les SDF. 8 000 places ont ainsi été créées cet hiver, essentiellement dans des gymnases et des centres d’hébergement d’urgence. Mais à la fin de la trêve, les sans-domicile sont chaque année remis à la rue. Pour éviter cela, le gouvernement a promis cette année le maintien de 2000 places en plus des 102 000 accessibles toute l’année.

 La trêve permet aussi de suspendre les jugements ordonnant l’évacuation des lieux en cas d’occupation illégale ou d’impayé de loyer. Mais dès le 1er avril, ceux-ci peuvent être exécutés. En 2013, la justice a prononcé 126 000 expulsions locatives. Dans les faits, seule une décision d’expulsion sur dix est exécutée.

1/4/15 , JEAN-BAPTISTE FRANÇOIS

Source : La Croix

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