Human Rights Watch (HRW) a publié un rapport ce 12 juin 2013 sur les abus de la police grecque à l’encontre des migrants à Athènes, la capitale du pays. Intitulé « Unwelcome Guests : Greek police abuses of Migrants in Athens » (des hôtes indésirables: abus perpétrés par la police grecque à l’encontre des migrants à Athènes), le rapport de 51 pages répertorie des témoignages de personnes ayant été notamment victimes d’arrestations ou de fouilles arbitraires » pour délit de faciès.

Selon le site (http://www.hrw.org) de l’organisation de défense des droits de l’Homme qui cite Eva Cossé, l’auteur du rapport et spécialiste de la Grèce « le nom choisi par les autorités pour cette opération – Xenios Zeus, d’après le dieu de l’hospitalité dans la mythologie grecque – est une cruelle ironie. En réalité, l’Opération Xenios Zeus n’est en rien hospitalière envers les migrants et les demandeurs d’asile, qui font régulièrement l’objet de contrôles, de fouilles et de mises en détention simplement à cause de leur apparence physique».

Selon l’étude, « entre août 2012 et février 2013, la police a emmené de force près de 85 000 étrangers au poste afin de vérifier leur statut d’immigrant. Il s’avère que tout au plus 6 % d’entre eux se trouvaient en Grèce de manière illégale, ce qui suggère que la police ratisse extrêmement large ».

La Grèce est montrée du doigt notamment par les organisations des droits de l’Homme et la Commission européenne depuis plusieurs mois. Plus précisément depuis l’entrée en force au Parlement du mouvement néo-nazi Aube dorée(18 députés) qui serait impliqué de façon directe ou indirecte à des agressions violentes, ayant entraîné la mort à trois reprises, contre des migrants.

Lire le rapport de HRW

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