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Histoire de l’immigration de Marocains en France, en Hollande et en Belgique

Médias et migration 21 février 2010
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S’il y a un apport efficace apporté par la manifestation «Marocains du monde» au Salon international de l’édition et du livre de Casablanca, c’est bien d’avoir permis la publication d’ouvrages d’auteurs marocains vivants à l’étranger en les traduisant notamment en arabe ou en français pour ceux écrit en néerlandais, mais aussi d’avoir permis de donner la parole à des Marocains pour exprimer le souci de la recherche de leurs racines conçue comme une demande essentielle pour des représentants de la deuxième génération présents au salon.

Plusieurs tables-rondes ont été organisées par le Conseil de la communauté marocaine à l’étranger (CCEM) sur l’immigration. Ainsi, après les tables rondes «Migrations vues d’Asie», «Revues en immigration et immigration en revues», «Les écrivains immigrés et la langue italienne», «Influences marocaines dans la littérature néerlandaise» ainsi que «L’immigration dans la littérature amazighe» organisée par l’Institut Royal de Culture Amazigh, il y a eu dimanche une rencontre très attendue sous le thème «Histoire de l’immigration: initiations sociales et nouvelles pistes de recherche» organisée par le CCME. Cette table-ronde qui devait permettre de faire le point sur l’immigration marocaine en Europe où 80% des 3 millions et demi de MRE vivent aujourd’hui, a surtout donné la parole à des intervenants s’intéressant à l’histoire de l’immigration marocaine qui ont généralement déploré l’absence de prise en charge de cette Histoire dont la mémoire risque de se perdre à jamais avec la disparition des représentants de la première génération des migrants. Ce qui constituerait, le cas échéant, une amputation d’une partie intégrante de l’identité des générations à venir.

Au cours de cette rencontre, on avait eu à un aperçu sur la population des Marocains à l’étranger et surtout la situation de la recherche en histoire de l’immigration marocaine en France, en Belgique et en Hollande, à travers des expériences spécifiques où c’est surtout l’associatif qui semble avoir primé pour l’instant.

Emigration en mutation

Prenant la parole en premier, Driss El Yazami, président du CCME, devait rappeler les objectifs de l’hommage rendu par cette édition du SIEL, à travers les créateurs d’origine marocaine, à la diaspora marocaine. El Yazami a souligné au passage les changements intervenus au cours des dernières décennies dans l’émigration. Cette dernière s’est, en effet, grandement féminisée avec actuellement 50% de population féminine, ex-æquo avec l’émigration masculine, et «des femmes marocaines de plus en plus seules à émigrer», sans compter «une généralisation du phénomène à toutes les régions et à toutes les couches sociales».
Aussi, le «paradoxe marocain» s’illustre par une intégration assez rapide dans la société d’accueil et un très fort taux de naturalisation, tout en gardant un solide rapport de nostalgie avec le pays d’origine.

L’histoire de l’immigration marocaine est passée par bien des étapes très difficiles au cours du 20ème siècle. Les pionniers de ces flux migratoires avaient enduré le pire durant des décennies comme force de travail dans les mines et les usines. Des échos n’ont pas manqué de transparaître dans la littérature marocaine comme le roman de Driss Chraïbi «Les Boucs» (1955), premier roman poignant sur les problèmes de l’immigration maghrébine en France avec à la clef racisme, ségrégation, exclusion. Il y eut ensuite les poésies de Ali Sidki Azayku, les romans de Khair-Eddine «Soleil arachnide» (1969) et surtout «Le Déterreur» (1973) et, par la suite, Tahar Benjelloun «La plus haute des solitudes».

Depuis quelques années, avec l’émergence d’autres générations, l’expression littéraire des marocains résidants à l’étranger se fait à travers d’autres langues que le français, comme le néerlandais avec de très intéressants auteurs à l’instar de Abdelkader Benali, en Catalan comme Najat El-Hachimi qui a reçu le prix Ulysse de la première œuvre pour son roman «Le Dernier patriarche», en anglais etc. Les Marocains à l’étranger montrent une grande diversité et richesse, ce qui explique leur attachement à leurs racines et le pays d’origine. Cet intérêt pour les racines se traduit par un intérêt pour l’histoire et la mémoire ce qui explique la programmation de rencontres sur l’histoire de l’immigration.

Pour l’histoire, c’est l’institution militaire coloniale qui, au début du XXème siècle, avait enclenché les premiers grands flux migratoires.
«Ce que nous sommes aujourd’hui c’est aussi une conséquence de cette immigration» a souligné Driss El Yazami lors de cette table ronde en citant les cas typiques de Houssin Slaoui, Haj Belaid ou Agoumi comme exemples.

«On ne peut pas comprendre ce qu’ils ont été sans ce passage par l’émigration», a-t-il indiqué en ajoutant: «Mais jusqu’à la fin des années 80, l’histoire de l’immigration a été marginalisée».

Des affirmations confirmées et corroborées par Jacques Toubon, homme politique français, ancien ministre de la Culture et président du Conseil d’orientation de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration qui a ouvert ses portes en 2007. En effet, il devait notamment parler de la cité nationale de l’immigration qui constitue une avancée de taille sur l’amnésie. La connaissance autour de l’immigration en cours durant les dernières années a une double origine: des travaux scientifiques et des travaux associatifs militants. Jacques Toubon a rappelé que dans le passé «l’évocation des origines des immigrés représentait une hérésie». Comme si, en faisant état de ses origines, on compromettait le processus de l’intégration. Comme si on allait à rebours des fondements des principes de l’Etat. C’est à partir de 1990, avec le recensement général de la population, qu’on a autorisé, en France, à faire état de ses origines. A partir de 2002, une idée simple s’est imposée: la France est l’unique pays d’immigration en Europe jusqu’aux années 50! C’est donc après un demi siècle d’émigration de peuples vers la France que d’autres pays européens comme la Belgique, la Hollande, l’Allemagne, l’Italie ont commencé à connaître l’immigration.

La France, au début du XXème siècle, avait connu un déclin démographique et, pendant des décennies, on a assisté à ce qu’on a appelé le processus de «fabriquer des Français» à partir de populations venues d’abord d’Europe ensuite d’Afrique.
Mais si importante qu’elle soit, cette histoire de l’immigration était restée ignorée.

«Ce pays ne se racontait pas son histoire telle qu’elle était, contrairement à l’Amérique» précise Jacques Toubon en parlant de la France. Il ajoute: «Aujourd’hui, l’histoire de France c’est aussi l’histoire de l’immigration».

Il cite le cas du Pas-de-Calais dont le quart des 350 mille habitants est d’origine polonaise.

Du coup, la création de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration est un repère du grand changement intervenu dans la prise de conscience vis-à-vis de l’histoire de l’immigration comme un phénomène identitaire français.
La cité nationale de l’histoire de l’immigration est une structure comportant un musée de 1100 m2 abritant une exposition permanente racontant l’histoire de l’immigration du début du siècle passé à 2006. Une prochaine exposition aura pour thème «football et immigration».

Marocains de Hollande et effort de recherche

Parmi les communautés marocaines à l’étranger les plus dynamiques, il y a celle de Hollande. Déjà une image forte a été donnée par Dominique Caubet dans son livre «Shouf shouf Hollanda» (Tarik Editions, Casablanca, 2005) sur la richesse de créativité de la deuxième génération des Marocain de Hollande avec des écrivains, dramaturges, cinéastes, musiciens, génération qui en a étonné plus d’un avec une surprenante intégration au sein de la société d’accueil.

Faisant partie de cette deuxième génération de Marocains de Hollande, Nadia Bouras, très jeune historienne des migrations marocaines aux Pays-Bas venue participer au salon du livre, parle du rôle des femmes et surtout le phénomène de la «féminisation de l’immigration». Elle avait effectué des recherches en anglais et en néerlandais à l’Université de Leiden et elle est co-auteur d’un ouvrage «Marocains aux Pays-Bas: les pionniers racontent» qui figure parmi les ouvrages que le Conseil de la communauté des Marocains à l’Etranger s’est promis de publier dans le cadre de son programme de mise en valeur et de communication des travaux et créations des Marocains du monde à leur pays d’origine.

Pour Nadia Bouras, il s’agit de restituer l’histoire de l’immigration marocaine en Hollande de 1960 à aujourd’hui, en se ressourçant auprès de ceux de la première génération qui avaient vécu cette énorme saga de la fondation d’une communauté très intégrée dans la population néerlandaise et, en même temps, très viscéralement attachée au Maroc, pays d’origine.
Actuellement, il y a 340 milles marocains en Hollande dont 50% constituent la première génération et 50% la deuxième. La troisième génération est au stade du balbutiement. 80% des immigrés marocains de Hollande sont originaires du Rif.

Le problème principal soulevé par Nadia Bouras c’est que la deuxième génération ne connaît pas cette histoire de leur pays. Il s’agit de jeunes nés en Hollande ou né au Maroc et partis encore très jeunes s’établir dans ce pays dans le cadre du regroupement familial.

On apprend qu’il y a une grande différence entre la migration féminine et masculine. Bien que cette dernière soit la première à commencer au début, le rôle des femmes dans le phénomène migratoire a toujours été actif.

«Le discours sur les marocains en Hollande n’est pas historique» dit Nadia Bouras, souvent on évoque des problèmes sociaux mais sans dire cette histoire dans sa complexité et ses commencements.

En 2009, on a célébré 40 ans d’immigration marocaine en Hollande. Quel bilan en faire?

Réponse: «Il y a eu de nombreux livres écrits en Hollande sur l’immigration, à l’occasion du 40ème anniversaire, des livres en quantité qui peuvent remplir cette salle et même une autre, mais dans le lot, peu de travaux scientifiques qui fassent la part des choses dans une approche scientifique et historique».

En attendant, les jeunes chercheurs qui portent le souci de cette mémoire des origines et la vraie histoire des commencements, se tournent vers une activité d’ethnographes en enregistrant des interviews avec les anciens, documents vivants qui risquent de partir en laissant un vide.

J’enregistre des témoignages, c’est important pour préserver la mémoire de ce qui s’était passé, je travaille avec les archives d’Amsterdam. La deuxième génération ne connaît pas cette histoire de leur pays».

Nadia Bourras rappelle avec une évidente émotion l’expérience intéressante de l’exposition itinérante en bus de la Hollande vers le Maroc, «RifTour». Une manifestation qui a eu un vif succès. Elle était partie de La Haye pour Al Hoceima en traversant de nombreux douars du Rif et en passant par Berkane, Taourirt et Taza. L’objectif de l’expédition était de montrer, de rappeler la vie des pionniers de l’émigration rifaine vers la Hollande par des photos et récits d’expériences réussies des premiers travailleurs marocains aux Pays-Bas.

Le même constat sur la question de préservation de la mémoire est fait par M’hammed El Ouafrassi, marocain résidant en Hollande depuis 20 ans, militant associatif, ex-président de l’association des Marocains pour les droits humains aux Pays-Bas et membre du groupe NAP (Nouveau Plan d’Amsterdam): «L’histoire de l’immigration des Marocains en Hollande est ignorée malheureusement» dit-il en soulignant que pour comprendre ce que nous sommes, il faut absolument comprendre l’histoire de nos origines, une «histoire méconnue». C’est ce qui explique des manifestations comme l’exposition «Mémoire» organisée dans les lieux publics, à même dans la rue à Tanger, une initiative pour en finir avec les stéréotypes.

Mais «l’université marocaine n’a pas encore une conviction profonde de l’importance de ce dossier dans tous ses aspects historique, culturel, économique», martèle El Ouafrassi.

Pour Ahmed Mahou, professeur et écrivain militant associatif travaillant sur l’histoire et la mémoire des Marocains de Belgique et d’Europe, membre de l »Association Karima qui travaille sur la préservation des archives sur l’immigration marocaine, il y a en Belgique au moins trois générations de Marocains. Au début, les Marocains émigraient en Belgique pour travailler, dit-il, mais aujourd’hui ils font carrément partie intégrante d’un pays étant aussi des intellectuels, des médecins, des universitaires, des politiciens… La population d’origine marocaine en Belgique ce sont 320 mille personnes dont 80% ont déjà la nationalité belge.

Le mouvement de la naturalisation se poursuit. En 1974, lors de l’arrêt de l’émigration proprement dite et jusqu’au début des années 80, c’est la phase de regroupement familial. La population d’origine marocaine était 7000 en 1960 et devait passer à 120 mille en 1974 à 180 en 1982. Aujourd’hui, on en est à une communauté de 320 milles membres.

Jusqu’au début des années 80, un leitmotiv était ressassé dans la communauté marocaine résidant en Belgique: «surtout ne pas s’occuper de la politique, il faut penser au retour», les associations avaient cette revendication de ne s’occupaient que de leurs affaires.

«Aujourd’hui qu’est-ce qui reste? Que transmettre aux jeunes générations? se demande Ahmed Mahou. Il y a une lacune énorme pour la mémoire de la communauté marocaine de Belgique avec manque d’archives, manque de mémoire écrite, contrairement à la Hollande».

Source : L’Opinion

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