Le 21 mai 2013, alors que la commission de justice bi-partisane du Sénat validait la loi sur la réforme de l’immigration, voulue par le Président américain M.Barack Obama, un groupe de 7 jeunes – dont un américain d’origine marocaine- ayant une histoire à raconter sur leur parcours migratoire ou celui de leur proches, a été reçu dans le « Oval Office » à la Maison Blanche.

Le président américain et M.Joe Biden, son vice président ont écouté, plusieurs heures durant, des jeunes raconter leur parcours et celui de leurs proches, souvent des sans papiers. Quarante cinq minutes, c’est le temps qui a été accordé à chacun de raconter une histoire d’immigration, dans le pays du melting pot.

Parmi eux, Mehdi Mahraoui, un américain d’origine marocaine, dont les parents sont des sans-papiers.

Arrivé à l’âge de 7 ans aux Etats-Unis avec ses deux sœurs et ses parents, l’étudiant en droit, qui a aujourd’hui 22, a raconté son rêve americain. Celui qui a amené ses parents à vendre leurs modestes biens dans un village marocain, pour permettre à leurs enfants d’avoir un avenir. Une vie meilleure.

Dans son exposé il a affirmé avoir été un sans-papier durant 14 ans en soutenant que si sa petite sœur de 8 ans est américaine parce que née sur le sol américain, l’aînée et ses parents sont des sans papiers.

Le jeune homme qui vit à New York a déclaré lors de son « audition » que les procédures d’expulsion visant sa mère avaient été entamées : « » comment justifiez-vous l’idée de séparer une mère de sa fille et des sœurs ? » aurait il dit au président et au vice président américains selon le Huffington Post qui estime que les expulsions de sans-papiers sous l’administration Obama ont atteint des records. En 2012, le nombre d’expulsions aurait été de 400.000.

L’un des objectifs de la rencontre de ces jeunes, surnommés les « Dreamers » (« les rêveurs », inspiré du slogan American Dream), consistait à demander au président et à son administration de donner un coup d’accélérateur à la réforme de l’immigration qui doit être débattue cet été au Congrès. Si la loi était adoptée, plusieurs millions de sans papiers résidant aux Etats-Unis depuis au moins 13 ans , pourraient vivre légalement aux Etats-Unis.

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