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L’autre visage de l’immigration Subsaharienne au Maroc

Médias et migration 24 octobre 2014
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Quartier d’affaire de Casablanca, 12h30. Un groupe de jeunes cadres s’apprête à traverser le bruyant boulevard Zerktouni, tout droit vers les Twin Center. Parmi eux, un homme, plutôt jeune, en costume, élégant et impeccable, le visage rieur. Sa peau est plus foncée que les autres, il est d’origine subsaharienne.

Ces scènes de vie sont devenues communes dans la capitale économique. En effet, nombreux sont ceux qui profitent du dynamisme et de la croissance rapide du pays pour venir s’y établir. Cadres, entrepreneurs, artistes, jeunes et moins jeunes ont trouvé au Maroc un cadre de vie, mêlant à la fois ascension professionnelle et proximité culturelle. Ils représentent l’autre visage de l’immigration subsaharienne au Maroc. Racisme, exclusion, violence ne font pas partie de leur jargon. Ici on parle intégration, mixité, échange et opportunités. C’est l’aspect trop souvent oublié des migrations d’origine subsaharienne. Une immigration qualitative, d’individus motivés et investis. Celle qui souhaite combattre les préjugés et s’intégrer dans une société marocaine moderne, à la fois multiculturelle et multilingue. Les accords de coopération entre le Maroc et l’Afrique, surtout en matière d’éducation, ont boosté les flux de l’immigration subsaharienne. Le Maroc est devenu la nouvelle référence, laissant loin derrière la France jusqu’ici très prisée par les élites africaines. Les raisons de ce succès ? Des études avec un excellent rapport qualité/prix, dans un environnement culturel et géographique proche du pays d’origine. Autre atout considérable, les réelles opportunités économiques qui se présentent à la fin des études, face à une Europe morose et une Afrique subsaharienne qui tente, tant bien que mal, d’intégrer les jeunes dans son tissu économique. Résultat, les diplômés reculent l’échéance de retour au pays, jusqu’à se projeter de façon indéterminée dans le Royaume. Le Maroc représente bel et bien un hub pour le continent africain, une plateforme en mouvement pour les affaires et les études. Les immigrés subsahariens l’ont bien compris et surfent sur cette vague de croissance. À elle seule, Casablanca rassemble tout le nec plus ultra des multinationales marocaines et étrangères, friandes des bons profils en provenance d’Afrique de l’ouest. Surtout que les investisseurs s’accordent à considérer le continent comme le nouvel eldorado. Une nouvelle tendance vient enrichir, depuis quelques années, le tissu de l’immigration subsaharienne, celle de l’arrivée massive de jeunes entrepreneurs qui décident de lancer leur business depuis le Maroc. C’est le cas de la startup ivoirienne Abidjan.net, un portail de recherches et d’informations, qui a établi sa base dans le royaume. Proximité avec l’Europe, environnement économique stable, facilité d’investissement, accointance culturelle, sont autant d’avantages qui jouent en la faveur du pays. Un vrai appel d’air. Cette tendance se confirme sur le site de recrutement marocain ReKrute.com qui enregistre de plus en plus de CV d’individus d’origine subsaharienne. Le Maroc évolue et les habitudes des migrants avec. Un certain communautarisme qui prévalait ces dernières années dans les milieux d’immigrés subsahariens a laissé place à davantage de mixité. Les grandes villes sont devenues de véritables lieux de melting-pot et de rencontres. Des nights clubs de Marrakech aux bistrots chics de Casablanca, les migrants investissent des espaces dans lesquels ils étaient auparavant absents, délaissant pour beaucoup les lieux de sortie communautaire. Ils occupent une place nouvelle dans le paysage urbain et branché des villes marocaines. Ils sont mobiles et voyagent à travers le Maroc, curieux et ouvert sur la société qui les entoure. Beaucoup apprennent la darija et cultivent pour le pays un vrai sentiment d’appartenance. Alors, à l’heure où le Maroc se projette sur le continent africain, l’existence d’une immigration subsaharienne qualitative, intégrée et dynamique dans le Royaume, prouve bien que la réalité à supplanter les efforts diplomatiques. La capacité d’intégration des immigrés dans le tissu économique et social du pays renforce l’image d’une société marocaine à la fois multiforme et pleine de vitalité.

Qui sont-ils ? Que font-ils ? Quel regard portent-ils sur le Maroc ?

L’observateur du Maroc est allé à la rencontre de ces femmes et ces hommes issus de l’immigration subsaharienne qui réussissent dans le pays.

Sénégalais établi au Maroc depuis près de trente ans, Abdou Diop fait partie des têtes pensantes du cabinet international de conseil Mazars au Maroc. Fils d’ambassadeur, c’est après un été passé à Rabat auprès de sa famille qu’il décide de rester pour y passer son baccalauréat. Depuis, il n’est jamais reparti. Diplômé de l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (ISCAE), il est entré chez Mazars par la petite porte, en tant qu’expert comptable. Aujourd’hui, son bureau de l’avenue Abdelmoumen domine Casablanca. Sur un mur, une photo de lui et du président sénégalais, Macky Sall, lors de sa visite officielle au Maroc. « Le Maroc m’a adopté, mais j’ai toujours un pied en Afrique », confie-t-il, lui qui a présidé l’Association des Ressortissants Sénégalais résidant au Maroc pendant près de 7 ans. Chez Mazars, 70% de ses activités de conseil sont portées vers l’Afrique. Un de ses objectifs : accompagner les entreprises marocaines à se déployer sur le continent. Tout un programme pour cet homme charismatique et chaleureux, qui vante le modèle marocain de gouvernance et de stabilité économique. « Le Maroc est un hub pour le continent africain, il inspire », note-t-il. Il évoque aussi la venue, depuis quelques années, d’un nouveau profil d’immigrés subsahariens, celui du jeune entrepreneur. « Le Maroc est en face de l’Europe, et Casablanca offre toutes les commodités pour l’investissement ». Ces nouveaux profils, c’est sûr, il les a dans son viseur.

D’origine béninoise, Joseph a passé une grande partie de sa vie en Côte d’Ivoire, avant de débarquer, à la fin des années 90, au Maroc. Chanteur et percussionniste, cet animateur hors pair des soirées marocaines aux sonorités africaines et ambiancées, est venu tenter sa chance, après avoir croisé la route à Abidjan de Samir Ben Azzouz, le gérant d’une discothèque de Rabat. Près de 10 ans plus tard, Joseph est devenu un des personnages incontournables de la nuit de la capitale marocaine. Artiste résidant du night club Le Yacout, il a créé son groupe, la Cabane Bambou. Même s’il confie une certaine réticence de la part du public à son arrivée, la tendance s’est aujourd’hui bel et bien inversée. « Les gens sont devenus plus réceptifs aux rythmes de la musique africaine », explique Joseph. Et d’ajouter: « le Maroc évolue très vite et en tant qu’artiste, nous en profitons ». Sa dernière actualité ? Un featuring avec Majid Bekkas pendant le festival Jazz au Chellah. Aujourd’hui, Joseph se définit comme un ambassadeur culturel qui diffuse autour de lui les valeurs de la musique africaine. Celles de la gaieté, du partage et de la tolérance

Félix est sénégalais. Il est arrivé au Maroc en 2002, sa bourse d’étude dans la poche, après un cursus en agronomie et hydraulique à Dakar. À l’origine, il souhaitait rentrer au pays une fois son diplôme obtenu. L’opportunité de rester au Maroc s’est présentée par hasard, lorsqu’un professeur lui parle d’une entreprise qui souhaite recruter de nouveaux ingénieurs. Il commence à travailler en 2004 et connaît depuis une belle ascension professionnelle. Il est aujourd’hui chargé d’affaire dans une multinationale anglaise, spécialisée dans le traitement de l’eau et basée à Casablanca. Station d’épuration, recyclage, rationalisation des ressources en eau, Félix maîtrise bien son sujet. Cet ingénieur, énergique et jovial, est bien intégré dans son environnement. Sa femme est marocaine. Le couple a une fille de deux ans. Fervent partisan du métissage et du dialogue des cultures, Félix parle bien l’arabe et s’est approprié les us et coutumes du pays. Pour lui, une partie de la société marocaine est prête à accueillir les immigrés. « L’éventail s’ouvre, la dynamique est positive », note-t-il, optimiste. Preuve en est, « socialement, le Maroc a été pour un moi un déclic et un tremplin »..

En 2005, Masso quitte la Côte d’Ivoire après avoir obtenu une bourse de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale. Après les classes préparatoires, elle intègre l’ISCAE en finance et comptabilité. Le Maroc ? Elle y a d’abord pensé pour la proximité géographique avec son pays d’origine. Elle aurait pu aller en France, mais craignait une politique de rejet envers les étrangers. Les événements s’enchaînent rapidement. Immédiatement à la fin de son cursus scolaire, elle trouve sa première opportunité professionnelle dans un groupe hôtelier à Fès. Elle est ensuite mutée à Casablanca puis Marrakech où elle vit désormais. La crise postélectorale de 2011 en Côte d’Ivoire n’a fait que renforcer sa volonté de rester. Elle ressent pour le Maroc un fort sentiment d’appartenance et de gratitude, nourri par son évolution professionnelle rapide. « Je me suis fait les dents ici, pas question de partir maintenant », dit-t-elle, convaincue. « En Côte d’Ivoire, j’ai tout à prouver. Ici je me suis faite une place respectable ». Masso explique avoir acquis un capital confiance, non seulement au sein de son entreprise, mais aussi auprès de ses collègues avec qui elle partage la plupart des fêtes musulmanes. Autre aspect positif, le traitement égal entre hommes et femmes au sein de son le sourire.

Philippe vient du Cameroun. Il a fait partie d’un groupe de trente élèves camerounais bénéficiaires d’une bourse d’étude de l’UNESCO. Direction : le Maroc. Tout fraîchement débarqué à Fès en 2001 pour étudier les télécoms, il se souvient n’avoir à l’époque qu’un ami d’origine subsaharienne. « Nous n’étions pas beaucoup d’étrangers dans mon département, très vite j’ai noué des liens avec de nombreux Marocains et cela m’a aidé à m’intégrer facilement », raconte-t-il. Après avoir obtenu son diplôme d’ingénieur, c’est à Casablanca qu’il débute sa carrière professionnelle. Il rejoint un opérateur téléphonique de la place, et depuis, continue d’y évoluer. Pour lui, il n’y a pas de doute, l’entreprise marocaine lui a permis de s’épanouir très rapidement. Son argument ? Les nombreuses formations dont il a bénéficié depuis qu’il est entré dans ses fonctions. « J’ai une vie très riche au sein de mon entreprise. Elle m’accompagne dans mon évolution », explique-t-il avec fierté. Autre atout pour Philippe, l’existence d’un vrai système méritocratique. « Pas de copinage pour gravir les échelons, mais une véritable prise en compte de mes capacités », ajoute-t-il. Résultat, Philippe a pu changer plusieurs fois de poste et a vu ses fonctions évoluer de façon considérable. Aujourd’hui, il manage une équipe et travaille en collaboration avec les partenaires chinois pour la gestion des projets du groupe. Sa hiérarchie lui fait confiance. Philippe vit l’éloignement avec son pays de manière assez positive. « Finalement, le Maroc me le rend bien », conclut-il avec sérénité.

Née au Niger, Gaicha a grandi en Côte d’Ivoire. L’expatriation, elle la connaît depuis l’enfance, déménageant au gré des affections professionnelles de ses parents. En 2004, elle pose ses valises au Maroc et intègre la faculté d’économie de Mohammedia puis l’ISCAE à Casablanca. Après un bref retour au Niger pour un stage de pré embauche, la voilà déjà repartie à New York pour poursuivre son cursus universitaire au Baruch College. Gaicha a la bougeotte, les challenges l’attirent. En 2011, elle est approchée par une entreprise qui s’installe au Maroc. Elle saisit l’opportunité et emménage à Casablanca. Pour Gaicha, c’est l’occasion d’un retour en Afrique, une belle opportunité, à mi-chemin entre son pays et l’Europe. Les pieds en Afrique, la tête en Occident. Au Maroc, Gaicha y avait déjà ses repères, l’intégration a été facile. Ce qu’elle aime ici ? La diversité et la modernité de la société marocaine. Déterminée, Gaicha sait que le Maroc n’est pour elle qu’une escale. Sa destination finale sera le Niger, son pays d’origine. Elle souhaite y mettre à profit toutes les connaissances et le savoir-faire accumulés au cours de ses expériences afin de participer au développement économique de son pays.

23 octobre 2014, Margot Chevance

Source : lobservateurdumaroc.info

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