L’exposition-événement « Le Maroc contemporain », qui prend fin ce dimanche à l’Institut du Monde arabe (IMA) à Paris, a connu un grand succès qui peut être qualifié de plébiscite du Royaume, des artistes et de la création marocains, a affirmé le président de l’IMA, Jack Lang.
Dans une déclaration à la MAP, M. Lang s’est dit très réjoui de ce succès qui témoigne que « le Maroc est une vraie star, un pays magique, attractif et qui fascine notamment dans cette période de fanatisme », soulignant que le Royaume se présente comme une exception et un exemple de tolérance, d’ouverture et de respect.
Cette manifestation, inaugurée en octobre dernier par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meryem et le président français François Hollande, a connu une grande affluence, a-t-il indiqué, soulignant que le nombre de visiteurs pour ce dernier week-end est estimé à plus de 4.000 personnes.
C’est un événement qui a beaucoup compté pour la France et les autorités françaises, a encore dit le président de l’IMA, faisant savoir que plusieurs membres du gouvernement français ont fait le déplacement à l’Institut pour visiter l’exposition.
Il a, à cet égard, indiqué que le Premier ministre français Manuel Valls s’est dit « enthousiasmé, enchanté et très heureux » en visitant ce week-end l’exposition, rappelant que c’est la deuxième fois qu’il se rend à cette manifestation après avoir pris part en février dernier à la cérémonie de remise de wissams royaux à des représentants des trois religions monothéistes en France, présidée par SAR la Princesse Lalla Meryem.
M. Lang a en outre relevé que le nombre de visiteurs de l’exposition depuis son inauguration en octobre dernier devra franchir le cap des 100.000, ce qui est sans précédent à l’IMA.
« Jamais à l’IMA, il n’y a eu pour une exposition d’art contemporain autant de visiteurs », a-t-il affirmé, ajoutant que c’est également sans précédent en France puisqu’il s’agit du premier événement autour d’artistes vivants qui a réussi à attirer ce nombre de personnes.
Le président de l’IMA a tenu à exprimer sa reconnaissance à SM le Roi Mohammed VI pour le soutien apporté par le Souverain à cette manifestation, organisée en partenariat notamment avec la Fondation nationale des Musées.
Il a aussi mis l’accent sur le soutien de la presse aussi bien marocaine, arabe et française pour la réussite de cette exposition, soulignant en outre que le Maroc porte un message d’universalité, d’ouverture et de tolérance ce qui se traduit dans le préambule de la Constitution marocaine qui revendique la diversité des héritages africain, arabo-musulman, hébraïque et berbère.
Prévue initialement du 15 octobre 2014 au 25 janvier 2015, cette exposition, l’une des plus importantes jamais consacrées en France à la scène artistique contemporaine d’un autre pays, a été prolongée jusqu’au 1-er mars en raison du grand succès qu’elle a rencontré.
Placée sous le signe du préambule de la Constitution marocaine, qui revendique avec force la diversité et la pluralité de ses héritages, cette exposition a regroupé des artistes de plusieurs générations, depuis les pionniers de la peinture moderne marocaine jusqu’aux jeunes expérimentant des techniques diverses.
Elle a ainsi offert l’occasion à plus de 700 artistes, créateurs, musiciens, danseurs, chanteurs, écrivains, intellectuels et universitaires de faire voir et entendre l’extraordinaire bouillonnement artistique et culturel qui anime le Maroc aujourd’hui.
Dans le cadre de cette manifestation, plusieurs concerts proposant un formidable florilège de styles musicaux de tout le Maroc (musiques berbères, genres populaires arabophones, poésie chantée, musique andalouse, rock, rap, musiques électroniques et hip hop) ont été également au programme, outre la projection des meilleurs films marocains de ces toutes dernières années, dont certains sont présentés pour la première fois au public français.
Des spectacles de danse et plus de 25 conférences, colloques et débats permettant de comprendre le Maroc d’aujourd’hui et d’aborder les questions du politique, de la religion, du féminisme, des médias, de l’économie, des langues, de la littérature, ainsi que du nouveau paysage de l’art contemporain ont été également au rendez-vous.
1 mars 2015
Source : MAP
