Le soleil se lève à peine sur le port de Mytilène, capitale de Lesbos, l’une des plus grandes îles grecques située à quelques encablures seulement de la Turquie. Dans le silence endormi du petit matin, en cette mi-octobre, une quinzaine d’Afghans, hommes et femmes, plient leurs couvertures, rassemblent leurs maigres biens et tentent de réchauffer trois très jeunes enfants. Ils sont des dizaines, chaque jour, à dormir ainsi à même le sol, à quelques mètres seulement des autorités portuaires, au cœur de la ville…Suite

Exit mobile version