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L’Université internationale de Rabat, un pari sur l’avenir

Médias et migration 15 septembre 2010
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La pose de la première pierre de l’Université internationale de Rabat par le Souverain est un acte de confiance qui interpelle les acteurs et promoteurs du projet. Ce projet, celui d’un campus intégré aux normes internationales avec une résidence universitaire, un complexe sportif, des lieux de vie et de services, une bibliothèque qui dépasse celui d’une simple « université « . Ses enjeux se retrouvent, avait déclaré Driss Yazami lors d’une rencontre de présentation, « à la jonction de deux dynamiques de fond: les mutations, au sein de la communauté marocaine à l’étranger et les mutations en cours du Maroc avec les trois grandes questions stratégiques, la prise en compte du pluralisme avec la création de l’IRCAM, de l’égalité par la réforme de la Moudouawana, de la réconciliation avec l’IER « .

Avec, pourrait-on ajouter, l’autre question incontournable, hautement stratégique, l’importance de l’éducation. Le projet de l’UIR est en fait un véritable pari sur l’avenir tant il cristallise d’énormes ambitions d’innovation, de bonne gouvernance, de coopération réussie entre les deux rives de la Méditerranée, d’adéquation entre l’offre et la demande au niveau du marché de l’emploi au point, à ne pas en douter, qu’il sera particu1ièrementsuivi par les pouvoirs publics. Ces enjeux nous en avions eu, le 25 avril 2009, un premier avant-goût à la Bibliothèque nationale du Royaume qui abritait une rencontre placée sous le thème de la « contribution de la diaspora marocaine à la recherche et à l’enseignement supérieur ». C’était l’occasion pour Noureddine Mouaddib, président de l’UIR, lui-même issu de la diaspora scientifique, qui veut, dit-il, « capitaliser sur ses expériences son savoir-faire et ses réseaux », de présenter le projet de l’Université internationale de Rabat devant un « prestigieux » parterre de ministres, de présidents d’universités marocaines et étrangères de patrons de groupes industriels, d’universitaires de la diaspora, d’une délégation de l’université américaine de Yale, du directeur du Mac Milan center for international affairs, des représentants du groupe Thalès et de l’Ecole nationale supérieure des mines de Paris, qui signent des conventions de partenariat.

«Mobiliser les compétences expatriées pour développer le Maroc»

C’est le ministre de l’Education nationale, de l’enseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique qui a résumé, en premier, le contexte de la création de l’UIR qui voit, dit-il, le jour à un moment précis de l’évolution de notre pays qui constitue un point d’inflexion. Quel est ce point d’inflexion ? A travers des programmes tel que le pacte national pour l’industrie, le Plan Maroc vert, les stratégies nationales pour l’énergie et l’eau, le programme Mascir, déclare le ministre, la vision du potentiel de développement et des leviers sur lesquels il faut agir est plus précise comme le sont nos besoins en compétences et ressources qui définissent les contours du programme d’urgence 2009-2012, qui s’articule autour du « renforcement de l’autonomie des universités, la mise à niveau des cadres du travail et des équipements, de la modernisation des modes de gouvernance et du soutien volontariste de l’immense potentiel de recherche et d’innovation que recèle le secteur.

Pour M. Akhchichine, l’UIR s’intègre dans la logique de cette dynamique et dans la logique de l’innovation. Innovation à travers le montage et les partenariats avec l’Université de Nantes, Sciences Po de Grenoble, de Sup Aero, de l’Ecole des mines de Paris, de Yale university ou avec des fleurons de l’industrie et de la technologie auxquels le projet est adossé.

Innovation dans le choix des filières et des formations dédiées aux transports, aux études pétrolières et aux énergies renouvelables, innovation dans l’investissement en direction de l’immense potentiel que représente la communauté des enseignants chercheurs des Marocains du monde. Une idée qui sera au cœur de l’intervention du ministre chargé des MRE, qui souligne le rôle incontournable de ces derniers dans la dynamique du développement. Il ne s’agit pas des transferts de fonds mais du transfert de matière grise. M. Ameur fait état de deux études, l’une lancée avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations, qui porte sur la contribution des MRE au développement national. Un des indicateurs majeurs de la transformation des MRE c’est leur présence plus marquée dans les catégories professionnelles supérieures dans leurs pays d’accueil. Désormais, souligne M. Ameur, les professions scientifiques intellectuelles et managériales très qualifiées occupent 17% des MRE actifs, tandis que 54% s’activent dans des domaines tel que l’enseignement, la santé, la communication, la gestion et le commerce. Les postes à basse qualification ne représentent que 28% des effectifs. D’après cette étude, dit-il encore, les compétences scientifiques expatriées participent fortement ces dernières années aux transferts inverses au profit du Maroc dans les domaines de la formation et de la recherche.

C’est pour mieux mobiliser cet investissement qu’une seconde étude a été lancée sur les modalités de mobilisation des compétences expatriées et leur implication en tant qu’acteurs d’une économie solidaire. La mobilisation des compétences expatriées est devenue l’alpha et l’oméga de la politique de M. Ameur qui a multiplié les rencontres, les séminaires avec l’élite de notre communauté installée à l’étranger et qui considèrent les MRE non pas comme de simples pourvoyeurs de fonds mais comme de véritables acteurs de développement du Maroc et de ses régions. C’est dans cette même veine que se situe l’appel de Mme Amina Benkhadra, qui déclare que « la diaspora marocaine, qui compte parmi ses membres des ingénieurs, des chercheurs dans les laboratoires et les universités les plus renommés, des professeurs, des médecins, des dirigeants d’entreprises, est aujourd’hui appelée à participer à ce nouvel essor du pays natal auquel elle reste profondément attachée. Plus que le transfert de revenus, le Maroc a besoin, dit elle, de transfert de technologies, d’apport d’expertises et d’expériences de promoteurs et développeurs de projets comme dans le domaine de l’énergie qui est une discipline retenue par l’UIR.

Ce ne sera pas le seul domaine puisque, selon le président de l’UIR, on trouve également des pôles de formations et de recherches tels que les technologies de l’information et de la communication, l’architecture et le design, les énergies renouvelables et les études pétrolières, l’aéronautique spatiale, l’automobile, le naval et le ferroviaire. Sans oublier que le cursus universitaire est basé à la fois sur le schéma licence, Master, Doctorat et celui des écoles d’ingénieur « . Mais ce n’est pas là que se situe le pari de demain sur lequel seront sans doute jugés les porteurs de ce projet. C’est au niveau de l’apport de cette entité financée à 99% d’investissement public dans le paysage de l’éducation.

M. Mouaddib avait en effet affirmé vouloir créer « une synergie avec les universités publiques et privées marocaines, pour relever les défis scientifiques et atteindre la masse critique permettant une visibilité internationale Le positionnement de l’UIR est celui de la recherche appliquée qui requiert, dit-il, une recherche fondamentale en amont performante.

L’UIR proposera aux laboratoires d’universités marocaines de travailler dans une logique de complémentarité qui sera formalisée par des contrats de recherche avec des partenaires internationaux et industriels.

Aujourd’hui, dit-il encore, le Maroc a une carte à jouer dans l’économie de la connaissance par son potentiel et son ouverture au

Sud. La diaspora est bien armée pour jouer un rôle dans cette compétition internationale. Ce qu’il faut comprendre, nous confiait M.MouaddIb, c’est que nous ne sommes pas des investisseurs au sens marchand du terme. Nous sommes une quarantaine de Marocains qui allons travailler sur un projet académique. Nous avons tous une expérience d’enseignement d’une vingtaine d’années dans les grandes universités américaines comme Harvard, d’universités françaises de renom et nous travaillons depuis 5 ans sur ce projet de création de l’UlR. Nous voulons que cette université soit compétitive au niveau international pour donner de la visibilité au Maroc.

Cela ne peut se faire sans fédérer les synergies pour avoir des masses critiques pour une qualité d’enseignement et de recherche,

Les formations de l’UIR concernent surtout les technologies de pointe: énergies, aéronautique, industrie automobile, nouvelles technologies d’information et de communication. L’université développe également des laboratoires de recherche consacrés à la recherche appliquée. Tout cela nécessite des investissements en équipements pédagogiques qui sont très lourds, d’où notre partenariat avec des institutions publiques.

M. Mouaddib apporte d’autres précisions. Le Souverain, dit-il, met à la disposition du projet un terrain de 20 hectares, situé sur le site de Technopolis pour l’édification de l’UIR. L’investissement est de 1,2 milliard de DH. Nous avons sélectionné les investisseurs et nous n’avons pas voulu aller avec les fonds d’investissement.

Nous avons préféré l’investissement d’institutionnels comme la CDG, qui joue un rôle de fédérateur, des banques, des assurances, l’AFD pour que cela ne soit pas l’université d’un tel ou d’un tel. C’est une université institutionnelle qui pérennise dans le temps. Les rôles sont d’autre part bien séparés entre ce qui est du ressort des investissements, et qui est fait par des investisseurs, et la partie opérationnelle de l’université.

Et c’est de cette manière que le Maroc peut devenir une destination régionale dans le cadre de l’économie de la connaissance.

Nous y croyons et nous nous donnons les moyens pour cela « .

Rendez-vous est pris pour évaluer dans quelques années ce pari d’avenir et ce pari sur l’avenir. Il

Farida Moha

Source: Le Matin du 15 septembre 2010

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