La 16e conférence arabe des responsables des services de l’immigration, des passeports et de la nationalité a recommandé jeudi à Tunis à l’issue de ses travaux la nécessité d’examiner les causes de la migration clandestine, notamment la pauvreté et les tensions sécuritaires qui contraignent les personnes à l’exode.
Dans un communiqué dont une copie est parvenue à l’APS, les participants ont appelé à veiller au respect des droits des migrants conformément aux dispositions des traités et protocoles y afférant.
La conférence a également appelé à accorder toute l’importance aux préjudices psychologiques et sociaux du phénomène de la migration clandestine en insistant sur la sensibilisation aux dangers de ce fléau.
Les participants à cette conférence se sont attelés deux jours durant à l’examen du rôle des services de sécurité dans la lutte contre la traite d’humains et la migration clandestine.
A cette occasion, le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur, le Dr Mohamed Ben Ali Koumane a indiqué que les conditions « difficiles » que traverse la région arabe « exigent davantage » de coordination et d’échange d’informations entre les services de contrôle de la migration afin de « mettre fin » aux falsifications de documents de voyage et de résidence exploités par les passeurs de migrants clandestins et de terroristes.
Il a estimé que le phénomène d’exode des réfugiés dans certains pays arabes du fait des conflits armés constituait une « nouvelle obsession » pour les services de sécurité activant dans le domaine du contrôle des mouvements migratoires.
M. Ali Koumane a affirmé que ces phénomènes « dangereux » influaient négativement sur la sécurité et avaient de « graves répercussions » sur le plan social, outre les préjudices économiques dus au trafic de main d’oeuvre.
15 mai 2014
Source : APS