« La coopération décentralisée : expériences nationales et internationales » est le thème central des sixièmes Rencontres culturelles de la commune rurale de Timoulilte (Province d’Azilal), organisées samedi avec la participation d’experts, de chercheurs, d’élus et d’acteurs de la société civile.
S’exprimant lors de cette rencontre, le secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Driss Guerraoui, a souligné que les différentes formes de coopération décentralisée se caractérisent par trois éléments essentiels pour l’édification des institutions dans leur portée territoriale.
Il s’agit, a-t-il expliqué, du choix de la démocratie participative en tant que base institutionnelle pour la réalisation du développement, de l’adoption de la régionalisation avancée comme élément de renforcement des compétences des représentants des populations des collectivités territoriales pour leur permettre de gérer leurs propres affaires et l’ouverture politique sur l’environnement extérieur à même de permettre à ces collectivités de sceller des partenariats dans le cadre de la coopération décentralisée internationale.
M. Guerraoui a appelé, par ailleurs, les membres de la communauté marocaine établie à l’étranger à soutenir le développement local dans leurs communes d’origine et à exploiter leurs hautes compétences et habilités au service des grands projets structurants réalisés au Maroc.
Il a mis l’accent, dans le même sens, sur l’importance de la création par les MRE de Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans les villages dans le cadre de la coopération décentralisée participative, en vue de contribuer à la création de richesse, répondre aux besoins des populations locales, améliorer leur revenus et créer des emplois.
Pour sa part, le président de la commune rurale de Timoulilte, Houcine Semlali, a relevé que l’organisation de la sixième édition de ces Rencontres culturelles s’inscrit dans le cadre de l’ouverture de cette commune sur son environnement, dans la perspective de la mise en place de partenariats avec d’autres communes dans le cadre de la coopération décentralisée.
Le directeur du Centre des études de gouvernance et du développement territorial, Ahmed Hadrani, a relevé que la coopération décentralisée peut être concrétisée à travers des accords de partenariat et de coopération entre les collectivités territoriales du même pays dans le but de réaliser des projets de développement.
Les collectivités locales, a-t-il poursuivi, peuvent également conclure des accords de coopération bilatéraux et multilatéraux à l’international, notamment avec d’autres collectivités, des associations ou des ong.
« Les méthodes de coopération décentralisée », « les partenariats de développement local », »le cadre juridique de la coopération décentralisée internationale », « les domaines de la coopération décentralisée » et « la coopération décentralisée en matière de qualification des ressources humaines et de développement des compétences », figurent parmi les thèmes débattus lors de cette rencontre organisée en partenariat avec le Centre des études de gouvernance et du développement territorial.
11 mai 2014
Source : MAP
