Le cinéma marocain sera à l’honneur à la 27e édition du Festival du film arabe de Fameck-Val de Fensch, qui se déroulera du 5 au 16 octobre.
Une cinquantaine de productions de films, dont des courts-métrages et documentaires seront présentés dans le cadre de ce festival, organisé par la Cité sociale et la Ligue de l’Enseignement-Fol Moselle, devenu au fil du temps l’une des manifestations phares dédiée aux cinématographies du monde arabe dans l’Hexagone. Outre Fameck, le festival, qui programme aussi des projections et des actions culturelles extra-muros dans d’autres localités de la région, connait une affluence moyenne de 15.000 personnes.
Présidé cette année par le romancier et poète Tahar Benjelloun, le jury des longs métrages réunira le cinéaste et critique tunisien Ferid Boughédir, Dalila Choukri, présidente du festival international du film oriental de Genève, Layane Chawaf responsable cinéma à l’Institut du Monde Arabe et Denis Blum, président de l’Association des cinémas de l’Est.
Selon le programme du Festival, dévoilé, mardi par les organisateurs lors d’une conférence de presse, tenue en présence notamment de représentants du Consulat général du Maroc à Strasbourg, une délégation marocaine est attendue à cette édition. Elle sera composée notamment des cinéastes Mourad Boucif, Said Khallaf, Abdelilah Eljaouhary et Hicham Elladdaqi, de l’exploitant Mohamed Layadi et du critique Mohamed Chouika (qui sera également membre du jury presse).
Les films marocains programmés sont « A mile in my shoes » de Said Khallaf, « A Casalanca les anges ne volent pas » de Mohamed Asli, « L’Amante du Rif » et « Les yeux secs » Narjiss Nejjar, « Les hommes d’argile » de Mourad Boucif, « The sea is behind » et « Starve tour Dog » de Hicham Lasri, « La route du pain » de Hiham Eladdaqui, « Tisseuses de rêve » de Ithri Iroudhane et « Raja Bent El Mellah » de Adelilah Eljaouhary.
Dans la programmation figurent aussi les courts métrages « Amal » de Aida Senna, « La Porte du paradis » de Aniss El Kohen, « Le projet-T » de Khalid Douache et « Murmures de Vénus » de Ghizlane Assif.
Le festival a également programmé une journée professionnelle avec des débats autour des mécanismes d’aide à la production et sur l’émergence de la jeune génération des cinéastes marocains, leur parcours et leur formation.
Enfin, il y a lieu de signaler que le cinéaste Hicham Lasri va animer une master-class qui sera l’occasion de revenir sur ses œuvres et son parcours professionnel.
21/09/2016
Source : MAP
