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Le nombre d’enfants de migrants scolarisés au Maroc augmente

Médias et migration 23 octobre 2014
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Le nombre d’enfants de migrants scolarisés a tendance à augmenter par rapport à l’année dernière car tous, loin s’en faut, n’ont pas été inscrits l’an dernier. Tous les acteurs éducatifs et administratifs se montrent ouverts et conciliants, même si certains flous administratifs font craindre des blocages.

Le nombre d’enfants de migrants subsahariens scolarisés dans le système formel et non formel, public et privé, au Maroc a tendance à augmenter, selon les données que nous avons pu recueillir auprès des quelques associations actives sur cette question. Depuis la publication, par le ministère de l’Education nationale, d’une circulaire le 9 octobre 2013, les enfants d’origine subsaharienne, quelle que soit leur situation administrative ont le droit d’être scolarisés au Maroc. En 2013-2014, l’association chrétienne Caritas avait aidé un peu plus de 49 enfants à intégrer l’école marocaine, tous systèmes confondus, contre 91 d’ores et déjà inscrits, pour l’année 2014-2015. La Fondation Orient Occident qui accompagne encore à l’heure actuelle des parents dans leurs démarches avait soutenu les inscriptions de 66 enfants l’an dernier et comptabilise 68 nouvelles inscriptions cette année.

Aucun recensement précis du nombre d’enfants d’origine subsaharienne scolarisés au Maroc n’a été fait au niveau national par le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle. Seule information disponible : 110 enfants d’Afrique subsaharienne ont intégré le système d’éducation non formel l’an dernier, selon le ministère. Un nombre qui laisse penser que près du double a été scolarisé, dans l’ensemble du système éducatif marocain en 2013-2014.

« Tous les enfants ont poursuivi l’école »

« L’an dernier nous avions rencontré des difficultés, mais cette année tout se passe bien. On a déjà inscrit une dizaine d’enfants dans des écoles publiques et une vingtaine devraient encore suivre, assure Innocent Bidi, président de l’association Force africaine de solidarité des enfants de Dieu.« Tous les enfants que nous suivions l’an dernier ont poursuivi l’école, rapporte Fanny Curet. Une petite fille seulement l’a abandonnée à cause des problèmes de ses parents. Tous les autres, à l’exception d’un élève scolarisé dans le système non-formel, sont passés dans la classe supérieure », se félicite Fanny Curet chargé de projet au Service Accueil Migrant (SAM) de Caritas, à Casablanca. 7 enfants, inscrits par la Fondation Orient Occident l’an dernier n’ont pas renouvelé leur inscription cette année « soit pour être réinstallés par le HCR soit en raison du choix des parents de quitter le Maroc pour l’Europe », indique Malika Oukhatar, responsable de l’éducation à la Fondation Orient Occident.

Il ne faut pas conclure de ces bonnes nouvelles qu’avant la publication de la circulaire par le ministère de l’Education nationale, le 9 octobre 2013, les enfants des personnes originaires d’Afrique de l’ouest n’avaient aucun accès à l’école. Ceux qui avaient un acte de naissance marocain et des parents dont les papiers étaient en règle n’avaient en principe aucun problème mais pour ceux dont les parents étaient en situation irrégulière ou des documents manquants, il était très compliqué de les scolariser. Quand une école acceptait l’un de ces enfants, il n’avait pas droit à un certificat de scolarité, c’est-à-dire que toutes les années passées dans le système scolaire marocain ne bénéficiaient d’aucune reconnaissance.

Beaucoup de souplesse des délégations

Aujourd’hui, ces familles doivent remplir, comme toutes les autres le fameux dossier d’inscription orange rédigé en arabe. « Pour les enfants qui ont un acte de naissance marocain [parce qu’ils sont nés au Maroc de parents étrangers, ndlr], cela ne pose aucun problème, et ils peuvent s’inscrire directement dans une école. Par contre, s’ils n’ont pas d’acte de naissance ou ont un acte de naissance étranger, alors ils doivent se rendre à la délégation de l’éducation du quartier. Jusqu’ici, ces délégations font preuve de beaucoup de souplesse et tamponnent le dossier orange », témoigne Fanny Curet, du SAM.

« Les années passées quand on passait par l’Académie, nous n’avions aucun problème, mais cette année nous étions face à la note ministérielle que l’on doit respecter et qui nous demande de passer par les délégations au lieu de passer par l’Académie. Malgré ces changement, nous avons réussi à avoir toutes les autorisations et tous les enfants que l’on a présentés ont pu intégrer l’école », témoigne Malika Oukhatar.

Fonction de la conjoncture

Malgré cette souplesse de fait, les associations de défense des droits des migrants qui soutiennent ces inscriptions sont inquiètes car rien dans la circulaire ministérielle n’autorise légalement ces inscriptions. « Il se pourrait qu’à un moment, en fonction de la conjoncture politique, le ministère demande à ces familles de fournir malgré tout un certificat de naissance, un acte d’état civil marocain. Dans ce cas, ces inscriptions actuelles ne seraient pas valides et les enfants pourraient ne pas avoir d’attestation de scolarité », s’inquiète Fanny Curet.

Les associations constituent une clé essentielle de ce parcours car parmi les parents qui cherchent à inscrire leur enfants directement, sans aide, dans une école, certains (ou tous ?) se font encore éconduire ou diriger vers des associations. « Dans les villes où il existe peu ou pas de relais associatifs, comment font les parents ? », s’interroge Fanny Curet. Au contraire, certaines écoles privées acceptent ces enfants sans rien demander, « il y a alors un risque qu’elles ne délivrent pas in fine de certificat de scolarité. Aussi, il arrive qu’elle refuse de le donner lorsque les parents ne sont pas à jour de leurs frais de scolarité », détaille-t-elle.

« Généralement, l’accès et l’intégration des enfants migrants dans le système scolaire marocain est un processus qui a besoin d’une grande mobilisation et de suivi de la part des instances institutionnelles, car la réussite de l’intégration scolaire n’est pas lié seulement aux conditions d’accès mais aussi aux conditions économiques et sociales des parents », rappelle Halima Qassemi, auteure, en mai 2014 du rapport « Les enfants migrants et l’école marocaine ».

Les parents souvent ont peur

En classe, les enfants rencontrent toujours les problèmes, soulignés dès l’an dernier, liés à l’éducation islamique et à l’utilisation de la darija, mais en moyenne, « les problèmes qu’ils rencontrent sont surmontés, et les équipes éducatives sont très accueillantes en général parce qu’ils sont peu nombreux », souligne Fanny Curet. Si le système éducatif marocain pose problème à certains parents venus de pays d’Afrique de l’ouest, il comporte des avantages pour des enfants déscolarisés ou simplement issus de systèmes éducatifs très différents qui n’existeraient pas dans d’autres pays. L’éducation non formelle, dédiée à l’origine à la réintégration dans le système formelle d’enfants marocains en déperdition scolaire, accueille une forte proportion des enfants de migrants.

Malgré ces dispositions, l’accueil relativement bienveillant fait aux enfants et la flexibilité des délégations de l’Enseignement, les parents subsahariens ont « souvent peur de laisser leurs enfants dans le système marocain. Le contexte global du Maroc, ce qu’ils entendent sur Tanger, le meurtre du jeune Sénégalais, les effraie, souligne Fanny Curet. Ils préfèrent tous mettre leurs enfants dans le privé lorsqu’ils en ont les moyens parce qu’il est plus francophone, de meilleure réputation, mais aussi parce qu’ils pensent que leurs enfants y subiront moins d’actes racistes. Certains refusent carrément de scolariser leurs enfants voire les renvoient au pays. » Preuve que la politique d’intégration entreprise par le Maroc au centre du pays ne pourra pas rester hermétique à sa politique répressive au nord contre tous ceux qui tentent la traversée vers l’Espagne.

23.10.2014 à 09h01 | Par Julie Chaudier

Source : Yabiladi

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