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« Les femmes migrantes sont dans un état de terreur absolu »

Médias et migration 5 septembre 2016
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A Visa pour l’Image, le plus grand festival international de photojournalisme, les clichés racontent l’actualité. Et une incroyable humanité. Incontournable cette année, le travail des photographes Marie Dorigny,Yannis

Behrakis et ArisMessinis qui ont documenté le parcours des réfugiés et leur traversée de la Méditerranée. Pour mettre des mots sur ces visages, le magazine ELLE organisait vendredi 2 septembre une table ronde consacrée au calvaire des femmes migrantes. Retour sur cette rencontre.

Jamais elles ne quittent leur pays le cœur léger. Et leur parcours vers l’exil est souvent douloureux. Katell Pouliquen, rédactrice en chef de ELLE, et Caroline Laurent-Simon, grand reporter au magazine, ont réuni au Palais des congrès de Perpignan des invitées de choix qui chacune dans leur domaine ont rencontré ces Syriennes, Irakiennes, Afghanes qui fuient la guerre. « La moitié des réfugiés qui arrivent en Europe sont désormais des femmes », rappelle Jane Freedman, chercheuse universitaire sur les migrations. « Sur la route, les femmes sont très vulnérables. Les passeurs peuvent être acteurs de violences, les forces de l’ordre aussi. » Chaque migrante a vécu ou a été témoin d’une situation de violence au cours de son exil, qu’il s’agisse de violences sexuelles, physiques ou psychologiques. Et puis il y a aussi ce qu’on appelle « le sexe de survie », pour payer les passeurs.

 La photographe Marie Dorigny s’est rendue de nombreuses fois sur l’île de Lesbos. L’objectif en bandoulière pour capturer l’image de ces femmes foulant pour la première fois le sol grec, après des heures entassées dans des canots pneumatiques. « A leur arrivée, elles sont dans un état de terreur absolu. Elles ont pensé mourir », témoigne-t-elle. Des larmes, des évanouissements parfois, puis des procédures à n’en plus finir avant que les migrantes passent d’un ferry à un train. D’un pays à un autre. « Le mot « sidération » qualifie bien leur état. Elles savent à peine où elles sont, ont juste la force de s’occuper de leurs enfants. » La photojournaliste les a retrouvées avant leur route à travers les Balkans, puis à la frontière allemande. Autre choc à venir : « elles pensent trouver une terre d’accueil, mais elles ont en face d’elle une mer d’hostilité ». Françoise Sivignon, la présidente de Médecins du Monde, rappelle que « la migration n’est pas une option ni une anomalie ». L’association travaille depuis trente ans sur les migrations. Mais c’est la première fois qu’elle a installé en France, à Calais, des activités réservées habituellement aux zones de conflit. « Ce qu’on lit dans les yeux de ces femmes, c’est le désespoir. Elles ont une santé mentale très dégradée et un fort besoin de soutien psychologique. » La médecin est catégorique : « A partir du moment où les gens sont dans des camps, la violence est là et le désespoir règne ».

« LES FEMMES PAYENT PARFOIS UN PASSEUR ENTRE 3 000 ET 4 000 EUROS »

La photographe Laurence Geai était à Calais de janvier à juin, où vivent actuellement 400 mineurs isolés, non accompagnés. Tous les soirs, elle les a suivis avec son appareil photo, alors qu’ils tentaient de passer en Angleterre. « Ils ont de 8 à 17 ans, parfois un comportement très violent. Par exemple, ils coupent des troncs d’arbres et les jettent d’un coup, pour bloquer l’autoroute et faire piler les camions : c’est très dangereux. Et à d’autres moments, ils jouent comme des enfants… » La photographe poursuit : « Les femmes, elles, utilisent un passeur, qu’elles doivent payer très cher, entre 3 000 et 4 000 euros. Dans la Jungle, beaucoup d’entre elles se prostituent. Le bruit qui court ? Certaines feraient des passes à cinq euros. » « Ce que j’ai vu à Calais, ça relève du scandale absolu ! A seulement deux heures de Paris… », confirme Karine Guldemann, déléguée générale de la Fondation ELLE, qui nous avait raconté ce qu’elle avait vu à Calais en novembre dernier. 

« SI ON RESTE, ON MEURT. SI ON PART, ON MEURT »

Partir ? Rester ? Comment prendre cette décision ? « Cela fait cinq ans que le pays est en guerre, les Syriens connaissent les risques. Mais certains se disent parfois : « Si on reste, on meurt. Si on part, on meurt. » » La jeune femme qui a pris la parole est une journaliste syrienne. En exil en France depuis deux ans, elle sait ce que signifie quitter son pays. « Certains ne peuvent pas se permettre de partir, alors que d’autres vendent tout car on leur demande parfois jusqu’à 10 000 euros pour terminer leur périple coincés sur une île grecque », résume-t-elle. « Je connais un homme qui a vendu sa maison et a quitté la Syrie en y laissant sa femme et ses quatre enfants. Arrivé en Allemagne, il a attendu pendant un an et demi que sa famille le rejoigne de manière légale. Las, il a décidé de repartir les retrouver. Une fois en Turquie, il a payé un passeur pour se rendre en Syrie mais attrapé par la police, il a été renvoyé en Allemagne, loin des siens. » Des histoires comme ça, elle en a entendu beaucoup. « Certaines femmes veulent vivre, tout simplement, dans un pays sûr, où elles pourront jouir de leurs droits », rappelle-t-elle. Même si elle ne cache rien du chaos qui bouillonne parfois à l’intérieur. « Je vis ici depuis deux ans et je ne parle pas encore français. Je me dis que je vais rentrer, bientôt. Mais en fait non… »

 Quel avenir pour ces femmes ? Quelle protection et quelles aides à leur arrivée en Europe ? « Côté politique, appliquer le droit existant serait déjà un pas en avant », rappelle Françoise Sivignon. « On attend des élus à la tête de l’Etat qu’ils aient un courage politique et qu’ils répondent à une urgence d’accueil et de protection. Et puis, il faut changer de discours sur les réfugiés : ils ont la capacité à s’adapter », insiste la présidente de Médecins du Monde. « Ils ont des choses à offrir à l’Europe. Ce ne sont pas des terroristes, ils ne vont pas violer les femmes, il faut arrêter de les criminaliser », poursuit Jane Freedman. « Quand je travaille, je raconte un quotidien, je dénonce certes, mais j’ai envie que les gens s’identifient », explique la photographe Laurence Geai. Avant d’ajouter tout doucement : « Cela pourrait être vous ou moi demain ».

3 septembre 2016, Emilie Poyard

Source : Elle

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