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Les immigrés abusent-ils du système français ?

Médias et migration 7 avril 2015
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Certes, les étrangers et leurs enfants touchent plus d’aides que le reste de la population. Mais, pour le pays, la facture reste limitée, selon l’OCDE.

Les immigrés abusent-ils de notre système ? Les clichés ont la vie dure. Selon un sondage récent de l’Ifop, plus des deux tiers des Français (68%) pensent qu’on en fait trop pour les immigrés. Certes – les chiffres que nous avons passés au crible le prouvent – entre notre système d’aides et les HLM qu’il faut construire pour les héberger, notre pays dépense beaucoup pour les immigrés de première génération et leurs enfants et petits-enfants. Combien au juste ? Notre appareil statistique ne permet pas de le dire avec précision, mais la facture s’élève à plusieurs dizaines de milliards d’euros par an. Comme les migrants et leurs descendants payent aussi des impôts et des cotisations, et que, souvent jeunes, ils pèsent peu sur notre système de retraite, leur «bilan comptable» n’est finalement pas tellement déséquilibré. «Compte tenu des marges d’erreur, on peut considérer que leur coût est marginal pour le pays», assure Jean-Christophe Dumont, responsable des migrations à l’ OCDE, qui a travaillé sur la seule «première génération». Voici, en tout état de cause, de quoi en finir en partie avec les idées reçues.

Ils vivent plus souvent des minima sociaux que les natifs : VRAI

D’après Lionel Ragot et Xavier Chojnicki, auteurs d’une étude sur le coût de l’immigration, les étrangers de première génération recourent plus souvent que les natifs aux minima sociaux, notamment les africains, dans une proportion presque quatre fois plus élevée. Il faut dire que leur taux de chômage est deux fois plus important que celui du reste de la population (16% en 2010, contre 8%). Il grimpe même à 20% pour les extracommunautaires. En outre, moins d’une migrante sur deux est femme au foyer. «C’est une particularité française liée au regroupement familial», reconnaît Jean-Christophe Dumont. Du coup, la proportion d’immigrés actifs est de 64%, alors qu’elle atteint 72% en moyenne dans les pays de l’OCDE. Plus inquiétant : la situation de leurs descendants n’est pas toujours meilleure. Globalement moins diplômés que les enfants de Français, les fils d’extracommunautaires sont trois fois plus souvent au chômage que les natifs (24%, contre 8%). Et le pire est encore pour les jeunes, dont plus de quatre sur dix n’ont pas d’emploi (44%). Pas étonnant qu’ils soient nombreux à toucher le RSA.

Ils perçoivent plus d’allocations familiales que les autres : VRAI

On voit mal comme il en serait autrement : non seulement la plupart des femmes immigrées en France sont mères (c’est le cas de 57% des Maghrébines et de 65% des Africaines hors Maghreb selon l’Insee, contre 47% des natives), mais elles ont plus d’enfants. Au total, plus de 8% des Maghrébines et des immigrées subsahéliennes en élèvent au moins quatre, contre moins de deux pour les autochtones. Encore ces chiffres sous-estiment-ils la réalité puisqu’ils ne prennent pas en compte les enfants de migrantes nés sur notre territoire, considérés comme Français. Cela dit, cette forte natalité (3,3 enfants par femme, contre 1,9 pour les natives) est une bonne nouvelle pour notre système de retraite, dont le déficit devrait atteindre 25 milliards d’euros en 2020.

Les portes des HLM leur sont fermées : FAUX

Certes, l’Insee a montré, dans une étude récente, qu’il existe une réelle discrimination à l’entrée en HLM pour les immigrés extracommunautaires. Après un an, et à situation égale, les européens ont en effet près de 50% de chance de voir leur demande de logement social satisfaite, contre 15% pour les autres. Mais la plupart finissent quand même par obtenir gain de cause, puisqu’un tiers des immigrés vit aujourd’hui dans un logement social. La proportion grimpe même à 46% pour ceux qui viennent du Maghreb et du reste de l’Afrique, soit trois fois plus que pour les natifs (14%). Notre politique de logement profite aussi aux descendants d’immigrés africains qui, contrairement aux autres fils de migrants, restent massivement logés en HLM (c’est le cas de 45% d’entre eux, contre 22% pour les Asiatiques, et 15% pour les Européens). Mais cette situation n’a rien d’étonnant. Les migrants extracommunautaires et les descendants d’immigrés sont beaucoup plus pauvres que les autres (respectivement 40% et 20% du total, contre 11% pour le reste de la population).

La scolarité de leurs enfants pèse sur le budget éducation : FAUX

A première vue, ce serait vrai : chaque année, l’Etat verse près d’un milliard d’euros de subventions aux établissements situés en Zones d’éducation prioritaire (ZEP, rebaptisées REP), pour faciliter la scolarisation des élèves qui présentent le plus de difficultés. Or, comme le reconnaît l’ observatoire des ZEP (OZP), ces zones correspondent «plus ou moins aux quartiers où il y a peu ou pas de mixité sociale, et beaucoup d’immigrés et d’enfants d’immigrés». Et puis il faut bien financer le soutien spécifique accordé aux arrivants non francophones (rien qu’en 2010-2011, notre pays en a accueilli plus de 38.000, selon l’Insee). Mais les enfants de l’immigration ne pèsent pas lourd très longtemps sur notre système éducatif. Car nombre d’entre eux décrochent avant d’arriver au lycée . Toujours selon l’Insee, moins d’un descendant d’Algérien et d’immigré du Sahel sur dix est diplômé du supérieur, contre 23% pour les Français de souche. Or, faut-il le rappeler, ce sont les étudiants qui coûtent le plus cher à notre système (11.700 euros en moyenne par an, contre 8.400 pour un collégien, et 6.000 pour un écolier du primaire). «Au total, la présence des immigrés est neutre pour le poste éducation», assure Lionel Ragot, chercheur au Cepii.

Ils alourdissent les dépenses de sécurité : VRAI

Difficile d’estimer le coût de l’immigration sur ce poste, d’autant que le sujet est tabou. Pour éviter de trancher, l’OCDE a d’ailleurs considéré dans son étude sur l’impact fscal de l’immigration qu’il était proportionnellement le même que celui du reste de la population.

L’ennui, c’est qu’on en est probablement très loin. Il suffit de regarder les chiffres. D’après le ministère de la Justice, près de 19% des personnes incarcérées en France au 1er octobre dernier étaient étrangères, soit deux fois leur poids dans la population. Et le phénomène s’accentue. Selon l’observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), la part des étrangers dans les mises en cause pour atteinte aux biens a progressé de 15 à 20% du total depuis cinq ans, notamment du fait des vols simples (37,6%) et des vols à la tire (84%). «Le phénomène est surtout lié à l’arrivée d’organisations criminelles albanaises, roumaines et tchétchènes», assure Christophe Soullez, de l’ONDRP.

Autre sujet tabou : la part des descendants d’immigrés parmi les délinquants, pour laquelle il n’existe aucune statistique. Pourtant, de nombreux professionnels affirment qu’ils sont plus souvent mis en cause dans des délits. «La population des prisons correspond plus ou moins à celle des quartiers en difficulté, avec une surreprésentation des enfants d’immigrés», reconnaît un responsable CFDT de l’administration pénitentiaire. D’après le chercheur Jean-Paul Gourévitch, souvent récupéré par le FN, le surcoût avoisinerait les 5 milliards d’euros par an.

Ils abusent de notre système de santé : FAUX

Certes, la plupart des immigrés légaux profitent de la CMU, qui permet une prise en charge à 100% des dépenses de santé (hors dépassements d’honoraires). De même, grâce à l’ aide médicale d’Etat, les sans-papiers peuvent se faire soigner sans débourser un sou (Lire à la fin de l’article). Cela dit, les enquêtes de l’Insee le prouvent : les migrants n’abusent pas du système. S’ils vont plus souvent à l’hôpital que les autres (13% des 30-44 ans y étaient allés au moins une fois dans l’année, contre 11% pour les natifs), ils consultent moins souvent les médecins de ville, notamment les dentistes (57% contre 62%) et les spécialistes (48% contre 57%). Pour ne pas payer les dépassements d’honoraires. Mais aussi parce que les étrangers sont en moyenne plus jeunes que les natifs.

Sandrine Trouvelot

Les sans papiers n’ont pas droit aux prestations de la Sécu, mais l’Etat dépense beaucoup pour eux…

L’aide médicale d’Etat. Pas étonnant que la facture de l’AME, accordée depuis 2000 à tous les étrangers en situation irrégulière présents en France depuis au moins trois mois, s’envole! le nombre de bénéficiaires, concentrés en région parisienne et en Guyane, où de nombreux clandestins arrivent du Brésil et du Surinam, dépasse désormais les 280.000, en hausse de 30% depuis 2009. Officiellement, le gouvernement a prévu d’y consacrer 680 millions cette année. Mais selon le député UMP Claude Goasguen, la prise en charge des sans-papiers devrait plutôt coûter 1 milliard, dont 100 millions rien que pour les clandestins de Mayotte. Mais il faut aussi reconnaître que, parmi les sans-papiers, certains travaillent en étant déclarés (c’est une bizarrerie française) et cotisent donc à la sécurité sociale… sans avoir le droit de percevoir les prestations sociales.

Les centres de rétention administrative. Plus de 41.000 personnes en situation irrégulière ont été placées dans l’un des 27 centres de rétention administrative en 2014, en attendant d’être expulsées. D’après le ministère de l’intérieur, le coût moyen de ces séjours s’élève à 1.240 euros par personne, soit un total de plus de 50 millions d’euros pour l’année dernière.

Les reconduites à la frontière. Près de 35.000 personnes ont été régularisées en 2013 (+ 50% par rapport à 201 2). Mais 27.000 étrangers en situation irrégulière ont été reconduits à la frontière. D’après le ministère, le coût moyen des escortes s’élève à 2.950 euros par personne, auquel s’ajoutent 950 euros de billet, soit une dépense moyenne de 3.900 euros par étranger. Au total, les reconduites ont coûté plus de 100 millions d’euros en 2013.

07/04/15

Source : Capital

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