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Les juifs marocains, plus grande communauté juive du monde arabe

Médias et migration 15 mai 2012
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A l’occasion de l’exposition “Les juifs dans l’orientalisme”, au musée d’Art et d’Histoire du judaïsme jusqu’au

Ils n’ont jamais voulu partir. Refusant de se laisser bousculer par l’Histoire. Sourds aux appels de la Terre promise. En cet été 1983, Tamo et Meyer, 80 ans, savent qu’ils sont les derniers juifs berbères du Haut Atlas. La veille encore, des membres de la communauté, venus de Casablanca, ont tenté de les emmener dans un hospice de Marrakech. Mais ils ne quitteront pas les flancs ocre d’Aït Bouguemez. Et qu’importe s’ils ne sont plus en mesure de vivre de leur métier – bourrelier pour lui, tisserande pour elle. Ils savent qu’ils peuvent compter sur les familles du village. Dans la soirée, le fils des Janane, chauffeur routier, rapportera de Béni Mellal de la viande kasher. Demain, l’une des filles des Beigha déposera du grain, des œufs et des légumes. Normal, entre voisins ? Peut-être. Mais surtout emblématique de ce judaïsme marocain qui compte aujourd’hui trois mille âmes. Certes, c’est peu au regard des deux cent cinquante mille de 1945. Mais cela n’en fait pas moins la plus grande communauté juive du monde arabe.

« Il est probable que les premiers juifs sont arrivés au Maroc au Ve siècle av. J.-C., après la destruction du premier Temple de Jérusalem. » Mohammed Kenbib, spécialiste de l’histoire du judaïsme marocain

« Il y a les juifs. Et il y a nous, les juifs marocains », s’amuse Hervey Levy, chef d’entreprise d’Agadir. La quarantaine, père de deux enfants, il vit avec tous les siens dans sa ville natale. « Nous faisons partie intégrante de l’évolution de ce pays. Nous y avons toujours eu notre place et personne ne la conteste. »

Il faut remonter à la nuit des temps pour trouver l’origine de cette histoire qui a vu juifs et musulmans partager les mêmes langues, superstitions, saints, souverains ou ennemis, comme le rappelle l’exposition « Les juifs dans l’orientalisme » du musée d’Art et d’Histoire du judaïsme à Paris. Le Maroc y est largement représenté, notamment avec la célèbre Noce juive de Delacroix (1841), mais aussi dans les tableaux de Jean Lecomte du Nouÿ, Alfred Dehodencq ou Jean-Léon Gérôme. La Madeleine de ce dernier, en bronze doré et patiné, porte ainsi le costume des mariées juives du pays.

« Il est probable que les premiers juifs sont arrivés au Maroc au Ve siècle av. J.-C., après la destruction du premier Temple de Jérusalem, explique le professeur Mohammed Kenbib, grand spécialiste de l’histoire du judaïsme marocain. Vinrent ensuite ceux chassés par la destruction du second Temple, en l’an 70, entraînant la judéisation des Berbères, comme il y a eu berbérisation des juifs. Les Andalous sont arrivés en 1492, avec l’Inquisition. »

Les juifs bénéficient du statut de « dhimmis ». « Ce sont des protégés du sultan, poursuit Kenbib. Ils peuvent pratiquer leur religion mais reconnaissent la suprématie de l’islam et payent un impôt particulier. » L’intégration du Maroc dans le marché économique mondial, au XIXe siècle, met à mal l’équilibre culturel, social et économique trouvé entre les populations juives et musulmanes. Les artisans juifs doivent faire face à la concurrence des machines et des objets manufacturés venus d’ailleurs. Et cela s’accentue avec le protectorat (1912-1956), qui entraîne une certaine prolétarisation de la communauté. Sans parler des colons, qui occupent désormais le rôle d’intermédiaires avec l’Europe, jadis dévolu aux juifs.

A l’arrivée des Français, ces derniers doivent également faire face à un antisémitisme jusqu’alors inconnu au Maroc. Dès 1940, les lois antijuives de Vichy y sont appliquées. Sauf qu’entre 1941 et 1943 les musulmans n’hésitent pas à leur servir de prête-nom pour éviter que leurs biens soient séquestrés. Quant au roi Mohammed V, qui avait ouvert les portes du royaume aux juifs d’Europe persécutés dès les années 1930, il a ostensiblement fait savoir aux autorités françaises qu’il ne faisait aucune distinction entre ses sujets.

« Après la Shoah, il fallait redonner aux juifs de nouvelles raisons de vivre et d’espérer. C’est au Maroc que se trouvait la communauté la plus importante d’Afrique du Nord. » Emile Sebban, fondateur de l’Ecole normale hébraïque de Casablanca

Les juifs marocains ont ainsi traversé la tourmente sans grands dommages, contrairement aux juifs d’Europe, quasiment rayés de la carte. C’est donc naturellement vers eux que se tournent les sionistes (1) pour peupler le nouvel Etat d’Israël. Dès 1947, des centaines d’agents sionistes parcourent à cette fin le Maroc, forçant parfois la main à une population totalement intégrée dans la société. Les départs s’accentuent ensuite avec l’indépendance du pays (1956) et la guerre des Six-Jours en Israël (1967).

Aujourd’hui, au Maroc, cette histoire vieille de près de deux mille cinq cents ans est vaguement enseignée dans les manuels scolaires. Pourtant, elle est partout, inscrite à jamais dans le paysage. Et bien sûr dans les ruelles des mellahs, ces quartiers jadis dévolus aux juifs, à ne pas confondre avec les ghettos fermés d’Europe. Celles de Rabat portent toujours leurs noms. Rue Shalom-Zaoui, rue David-Cohen… Plus un seul juif n’habite ici. Ceux qui résident encore dans la capitale du royaume se sont éparpillés en ville. Mais c’est surtout à Casablanca que l’on trouve le gros de la communauté.

En ce début avril, veille de Pessah (Pâque juive), l’heure y est à la fête. Voilà maintenant plusieurs jours que Marcelle Sebban et son amie Sarita Harrus (respectivement 83 ans et 94 ans) sont sur le pont. La première était professeur de mathématiques. La seconde, institutrice, a aussi voué sa vie à l’éducation. Elles et leurs maris symbolisent le rôle joué, au sein de la communauté juive marocaine, par les institutions scolaires de l’Alliance israélite universelle, cette société culturelle juive internationale fondée en France en 1860. Comme le rappelle Marcelle, « l’Alliance a amené l’émancipation par l’instruction. »

Né en Algérie, Emile Sebban, le mari de Marcelle, est arrivé au Maroc au lendemain de la guerre pour créer l’Ecole normale hébraïque de Casablanca, en 1946. Au programme, un enseignement moderne, hébraïque, français et arabe d’excellente qualité. « Après la Shoah, il fallait redonner aux juifs de nouvelles raisons de vivre et d’espérer. Nous n’aurions pas pu ouvrir cette école ailleurs. C’est au Maroc que se trouvait la communauté la plus importante d’Afrique du Nord. A l’époque, nous n’avions pas conscience qu’elle allait ­massivement émigrer vers Israël, la France ou le Canada. » ­Aujourd’hui, l’école, située dans le quartier résidentiel de l’Oasis, compte encore 150 élèves.

Presque tous les enfants Sebban, désormais dispersés à l’étranger, y ont étudié. Et c’est pour les accueillir que Marcelle court les rues de Casa, où l’effervescence de la fête de Pessah est à son comble. La boucherie Amar ne désemplit pas. Idem pour la pâtisserie de Norbert Fahl. Les indigents de la communauté ne s’y sont pas trompés, faisant la manche alternativement en arabe et en français. Ouverte en 1945 par la grand-mère de Norbert, la maison débite meringues, ­biscuits secs et autres gâteaux kasher. D’autant que la boutique est mitoyenne de la synagogue Beth-El, l’une des trente synagogues de la ville. Construite en 1949 dans un style arabo-andalou, elle accueille les cérémonies officielles en ­présence des représentants de Mohammed VI. Tous les ven­dredis soir, on y bénit le roi et ce pays, dont la nouvelle Constitution stipule que l’unité « forgée par la convergence de ses composantes arabo-islamiques, amazigh [berbère, NDLR] et saharo-hassani s’est nourrie et enrichie de ses affluents africains, andalous, hébraïques et méditerranéens ».

« La saga du judaïsme marocain est trop profondément ancrée dans l’histoire de ce pays pour disparaître. » André Azoulay, conseiller de Mohammed VI

Alors, tout irait pour le mieux dans le Royaume chérifien ? Non. La communauté se réduit chaque jour davantage, et sa moyenne d’âge est élevée. Le pays va mal. Les islamistes « modérés » sont au pouvoir. Les inégalités sont criantes, la délinquance en hausse, et c’est sur ce terreau que prospère un islamisme radical à l’origine des attentats de Casablanca, en 2003. « Un juif, c’est désormais une abstraction. Non plus le voisin ou le cordonnier, mais celui qui est en Palestine et fait du mal », regrette le militant associatif antisioniste Sion Assidon (lire encadré ci-dessous).

On fait avec. D’autant que certains enfants reviennent au pays. « Après ses études en France, mon aîné a accumulé des stages payés une misère, raconte Norbert Fahl, le pâtissier. A Casa, il a immédiatement trouvé du travail. » Idem pour Yoav, le fils Amar, parti à l’étranger six ans durant, qui a ouvert une sandwicherie kasher mitoyenne à la boucherie de ses parents, fréquentée à 95 % par des musulmans.

« La saga du judaïsme marocain est trop profondément ancrée dans l’histoire de ce pays pour disparaître », affirme André Azoulay, hier conseiller économique de Hassan II, aujourd’hui conseiller de son fils, Mohammed VI. « Pour en comprendre la réalité contemporaine et les ressorts, pensez à ce million de juifs marocains dispersés sur tous les continents et qui, génération après génération, ont su et voulu cultiver leur mémoire, affichant sans complexe la richesse de leur marocanité. »

Sion Assidon, lui, fait un rêve. « Au XII-XIIIe siècle, la dynastie musulmane berbère des Almohade, qui domina l’Afrique du Nord et l’Espagne, avait réduit la communauté juive à néant. Mais à peine ont-ils perdu le pouvoir qu’elle renaissait de ses cendres. Avec un peu de chance, l’histoire pourrait se répéter… »

A Casa, le musée du judaïsme

Elle arpente les allées des antiquaires des médinas. Alpague un vendeur. « Quoi, tu vas vendre ce manteau de Torah aux Américains ? On ne nous donnera même pas de visa pour aller le voir. Honte à toi ! » Zhor Rehihil, conservatrice du musée du Judaïsme marocain – le seul musée juif du monde arabe –, voit son énergie décuplée lorsqu’il s’agit de se battre pour son établissement, fondé par Simon Levy en 1997. L’institution, nichée dans un ancien orphelinat, paraît bien petite au regard des musées occidentaux. Elle n’en est que plus forte, parce qu’elle raconte aux Marocains leur propre histoire à travers une poignée de trésors. Comme cette extraordinaire estrade de lecture de la Torah du XVIIIe siècle, couleur vert d’eau, en bois, dénichée dans les sous-sols de la grande synagogue Toledano de Meknès.

Juif et arabe à la fois

Juin 1967, avec la guerre des Six-Jours, de nombreux Juifs marocains plient bagage. Tous pourtant ne réagissent pas de la même manière. « C’est là que s’est forgée ma conscience politique », se souvient Sion Assidon. Lui est né en 1948, à Agadir. « Assidon est un nom berbère, dit-il. J’appartiens au Maroc. Je suis arabe, issu de la communauté juive. En 1967, j’ai été sommé de me définir. J’ai pris le parti des opprimés, les Palestiniens. » Assidon appartient à une longue lignée de Marocains, juifs, impliqués dans un combat citoyen pour leur pays. Ses aînés, alors communistes – emmenés par l’écrivain Edmond Amran El Maleh (1917-2010), l’ingénieur des mines Raphaël Scemama (1918-2012, né au Maroc mais de nationalité tunisienne), Abraham Serfaty (1926-2010) ou le linguiste Simon Levy (1934-2011) –, se sont battus pour l’indépendance. La génération suivante, souvent engagée à l’extrême gauche, a affronté Hassan II. Tel Assidon, torturé et emprisonné de 1972 à 1984. Il anime, depuis 1996, Transparency Maroc, l’association qui lutte contre la corruption des pouvoirs publics.

12/5/2012

Source : Télérama

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