Les participants à un séminaire sur « Les acteurs locaux et la diaspora au cœur du développement territorial » ont plaidé, dimanche à Taourirt, pour le renforcement de l’implication des marocains résidant à l’étranger dans le développement local.
A l’issue de ce séminaire de deux jours, les participants ont recommandé, à cet effet, de créer des espaces de démocratie participative pour faciliter les échanges, de favoriser l’accès à l’information, de faciliter les procédures administratives et juridiques, et de proposer des projets qui associent les élus, les services locaux et les divers partenaires.
Les recommandations de ce conclave, organisé par le Collectif des associations pour le développement de l’Oriental, relèvent la nécessité de réactiver les partenariats et la politique du »guichet unique » pour promouvoir et réussir les initiatives, de maintenir un discours convaincant sur la stabilité et les opportunités offertes par le Maroc aussi bien pour les investisseurs étrangers que pour les marocains établis à l’étranger.
Les participants ont également souligné l’importance du rôle de la solidarité, de l’approche participative démocratique et de la synergie pour résoudre les problèmes, en plus de la nécessité de mobiliser au profit de ce chantier le savoir et les compétences des cadres et des universitaires marocains établis à l’étranger.
Concernant le volet »Pollution et déchets », qui a fait l’objet d’un atelier lors de cette rencontre, les participants ont émis une série de recommandations pour promouvoir la formation, la sensibilisation, le dialogue, la concertation, et la recherche scientifique pour faire face de façon efficiente à cet aspect de grande importance dans la gestion territoriale et parvenir à des solutions technologiques adaptées au contexte local. Ils ont aussi plaidé pour le renforcement du rôle des ONGs dans la protection de l’environnement.
Au sujet de la question de la jeunesse, les recommandations de ce conclave préconisent une meilleure communication entre élus, collectivités territoriales et société civile (les jeunes), l’encouragement de l’acte d’entreprendre en facilitant la création des entreprises, l’instauration d’incitations fiscales au profit des jeunes promoteurs. Les participants n’ont pas manqué de rappeler l’importance de la reconnaissance des diplômes délivrés par des établissements non publics par le biais des équivalences.
Initié en collaboration avec des institutions locales et des acteurs de la société civile, ce séminaire, qui a réuni une quinzaine d’associations de la diaspora originaire de l’Oriental, s’assigne pour objectif de mettre au point des perceptions communes du développement socio-économique de la région.
Plusieurs ateliers ont été organisés durant ce conclave, en l’occurrence « Ensemble pour le développement Nord/Sud », « La stratégie qui vise à favoriser le volet migration comme levier de développement local », « Pollution et gestion des déchets » et « Les jeunes : une valeur sûre dans le développement territorial ».
Le Collectif des associations pour le développement de l’Oriental (CADO) est constitué d’associations et membres de la diaspora marocaine originaire de l’Oriental et d’autres régions du Royaume. Le collectif ambitionne d’offrir une structure de rencontre, d’échanges et de réflexion sur le développement local et les meilleurs moyens d’impliquer les compétences de la diaspora sur ce chantier.
25 oct. 2015
Source : MAP
